L’ablation des végétations et des amygdales, suivie d’un traitement par pulvérisation nasale, a permis d’améliorer la qualité de vie de jeunes souffrant du syndrome d’apnée obstructive du sommeil (SAOS).
L’efficacité de ce genre de traitement a été démontrée en comparant des résultats par IRM à des tests neuropsychologiques qu’ont effectués des petits souffrant du SAOS, avant et six mois après le traitement.
« Lorsque le SAOS est pris en charge de manière précoce, cela peut inverser les lésions cérébrales aux neurones et apporter une amélioration plus rapide dans l’hippocampe, la station de relais pour les fonctions exécutives, l’apprentissage et la mémoire », a déclaré le Dr Halbower, auteur de l’étude et professeur agréé au Centre du sommeil des enfants de l’Hôpital du Colorado, qui avance que son étude est la première à faire un tel constat.
Le spécialiste mentionne l’importance de diagnostiquer et de traiter tôt un problème d’apnée du sommeil chez l’enfant pour éviter que les fonctions d’exécution et les capacités cognitives du cerveau des petits soient touchées.
Les conclusions du Dr Halbower ont été présentées lors de la Conférence internationale de l’American Thoracic Society à San Francisco, rapporte SantéLog.
Si l’entourage et les parents de bébés prématurés se sentent angoissés, ce n’est rien de comparable à ce que vit le nouveau-né lorsqu’il arrive dans le monde, un environnement souvent « inadapté » pour lui.
Selon Olivier Baud, chef de service de réanimation et pédiatrie néonatales de l’hôpital Robert-Debré : « Si l’enfant prématuré est trop stressé, les connexions neuronales de son cerveau en sont altérées ». Une situation qui peut grandement affecter le développement de l’enfant à moyen terme.
Voilà pourquoi il est important de minimiser les stimulations auditives, olfactives, visuelles et tactiles environnantes au bébé, comme le bruit des machines, la lumière, les gens qui parlent.
D’ailleurs, de plus en plus d’infirmières sont formées pour procurer au bébé le confort dont ils ont besoin et éviter les sources de stress. Elles sont davantage portées à travailler dans le silence, à limiter les prises de sang et à poser des gestes lents et doux, car la douleur presque constante que ressent un bébé prématuré est très perturbante pour lui.
Parmi les autres facteurs qui peuvent provoquer du stress au nouveau venu, les professionnels parlent de la séparation physiologique très déroutante du placenta et des maladies souffrantes induites par la prématurité elle-même.
Alors qu’il n’est plus autorisé pour usage domestique aux États-Unis, le chorpyriphos-éthyl est encore très répandu dans les parcs, sur les fruits et légumes, en agriculture, sur les terrains de golf, etc.
Même à des niveaux modérés, le pesticide peut avoir un effet néfaste sur le fœtus et faire en sorte que l’enfant développe des « anomalies importantes », a révélé une étude parue dans les Proccedings of the National Academy of Sciences.
Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs de la Mailman School of Public Health ont comparé, par imagerie à résonnance magnétique (IRM), le comportement de 20 enfants âgés de 5 à 11 ans dont les mères avaient été surexposées au chlorpyriphos-éthyl durant la grossesse à celui de 20 enfants dont les mères avaient été aussi exposées à ce pesticide, mais à des niveaux moindres, explique l’Agence France Presse.
Il a été démontré qu’une exposition de la mère durant la grossesse à des niveaux modérés de ce pesticide pouvait avoir des effets irréversibles sur le développement du cerveau du bambin et causer des retards.
Il a également été prouvé que les mères qui avaient été fortement exposées à la substance avaient davantage d’enfants dont certaines zones du cerveau étaient plus développées qu’habituellement et dont le QI était déficitaire.
Des études supplémentaires seront toutefois nécessaires pour confirmer cette dernière donnée et ses effets à long terme sur la vie de l’enfant.