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La cocaïne accélère le vieillissement du cerveau des usagers

Selon le Molecular Psychiatry, des chercheurs ont analysé le cerveau de 120 personnes du même âge, dont la moitié étaient dépendantes à la cocaïne.
 
Selon les résultats observés, l’usage régulier de cette drogue cause le vieillissement prématuré du cerveau. À un âge moyen, on remarquait les mêmes déficits cognitifs que les personnes plus âgées.
 
En fait, on estime qu’il y a une perte du volume de la matière grise de l’ordre de 3,08 ml par an chez les usagers, soit presque le double de la perte naturelle avec l’âge.
 
Cette perte de matière grise accélérée se retrouve surtout dans le cortex préfrontal et temporel, les zones liées à l’attention, la prise de décision, l’auto-régulation et la mémoire.
 
« Quand nous vieillissons, nous perdons tous de la matière grise. Cependant, ce que nous constatons ici est que les usagers réguliers de cocaïne perdent de la matière grise à un rythme significativement plus rapide, ce qui est un signe de vieillissement prématuré. Ces résultats apportent un nouvel éclairage sur les raisons des déficits cognitifs observés chez les personnes âgées ou chez les usagers chroniques de cocaïne », mentionne la Dre Karen Ersche, un des auteurs de l’étude.

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Le cerveau des anorexiques et des obèses n’a pas les mêmes connexions

Des neuroscientifiques de l’Université du Kansas mentionnent que le cerveau des personnes anorexiques et celui des obèses sont câblés différemment.
 
Pour la première fois, on remarque les façons différentes de répondre du cerveau face à la nourriture pour chaque comportement.
 
« Un des aspects les plus intrigants de ces études du cerveau vis-à-vis de la nourriture est de montrer l’activation de zones de récompense également impliquées dans les études sur la dépendance », explique Laura Martin du Hoglund Brain Center Imaging.
 
En fait, les réponses des zones de récompense sont différentes selon les comportements alimentaires, d’après les résultats présentés lors de la rencontre de la Cognitive Neuroscience Society.
 
On a utilisé l’imagerie cérébrale pour des patients souffrant de l’un des trois types de troubles alimentaires, l’anorexie, l’obésité et le syndrome de Prader-Willi, qui se caractérise par une obésité excessive.
 
On note un lien clair entre les comportements alimentaires et l’activité cérébrale dans les zones de récompense.
 
Un autre chercheur, Kyle Simmons, travaille à mieux comprendre les préférences gustatives selon les différents comportements.
 
« Nous ne savons pas encore si des différences entre les réponses du circuit de la récompense existent entre des personnes minces et obèses. Le comprendre est essentiel si nous voulons développer des interventions efficaces contre l’obésité et certains troubles de l’alimentation », mentionne M. Simmons.
 
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Nouveaux facteurs génétiques liés à la maladie d’Alzheimer

L’atrophie de l’hippocampe est un marqueur biologique de la maladie d’Alzheimer, les chercheurs tentaient donc de trouver l’origine du phénomène pour mieux comprendre la maladie
 
Une équipe internationale de chercheurs est parvenue à découvrir des facteurs génétiques liés à l’atrophie de l’hippocampe, rapporte le Nature Genetics.
 
Les génomes et les imageries cérébrales de 9232 personnes de 56 à 84 ans ont été analysés. Les résultats confirment une réduction du volume de l’hippocampe avec l’âge, mais on a procédé à des analyses pour détecter d’éventuelles associations entre certaines mutations et l’atrophie de l’hippocampe.
 
Des facteurs non identifiés encore déclenchent les mutations génétiques qui provoquent une réduction du volume de l’hippocampe et modifient des gènes importants jouant des rôles majeurs dans la mort cellulaire, le développement embryonnaire, le diabète et la migration neurale.
 
« Cette étude marque un tournant majeur, car elle confirme que des facteurs génétiques sont associés à une structure cérébrale, l’hippocampe, impliquée dans les démences et, d’une façon beaucoup plus générale, dans le vieillissement cérébral », explique Christophe Tzourio qui a dirigé les travaux.
 
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Trop de radiographies dentaires liées à un risque accru de cancer du cerveau

Bien que l’on ne remette pas en cause l’utilité des radiographies dentaires pour les dentistes, une étude parue dans l’édition en ligne de la revue Cancer révèle que trop de rayons X sont associés à un risque accru de tumeur cérébrale.
 
Les chercheurs ont comptabilisé les données de 1433 personnes avec un diagnostic de tumeur cérébrale, un méningiome, et les ont comparés aux données d’un groupe témoin qui n’avait pas de cancer.
 
Celles qui avaient une tumeur au cerveau étaient deux fois plus susceptibles d’avoir eu des radiographies de type bitewing, c’est-à-dire avec un film maintenu entre les dents.
 
Les personnes qui avaient ce type d’examen une fois par an ou plus multipliaient leur risque de cancer par 1,4, ou 1,9.
 
Les radios panoramiques posaient problème également.
 
On suggère que les enfants subissent ce type d’examen une fois tous les ans ou même aux deux ans, que les adolescents n’y soient soumis que tous les 1,5 à 3 ans, et que les adultes y passent tous les deux ou trois ans.
 
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Les victimes d’AVC pourraient se rétablir plus rapidement

Après un accident vasculaire cérébral (AVC), les personnes sont souvent découragées par la lenteur de la réadaptation. D’autant plus que bien souvent, elles cherchent leurs mots alors qu’elles savent pourtant ce qu’elles souhaitent dire. 

Une étude présentée lors de la rencontre annuelle de la Cognitive Neuroscience Society démontre qu’une stimulation cérébrale permettrait aux victimes de se rétablir beaucoup plus rapidement.
 
Cela consiste à placer des électrodes sur la tête, pour transmettre de petits courants électriques à travers le crâne pendant quelques minutes. Les premiers résultats ont été assez concluants pour poursuivre les recherches.
 
Cette technique est indolore, peu coûteuse et améliore les fonctions cognitives à long terme, sans danger. Cela pourrait aussi ouvrir la voie pour les maladies d’Alzheimer et de Parkinson.
 
Mais attention, les experts mentionnent que cette technique ne serait pas adaptée pour tous les patients. Ce serait une méthode à utiliser cas par cas.

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Les enfants bilingues sont plus efficaces

C’est ce qu’ont tenté de démontrer les psychologues Raluca Barac et Ellen Bialystok, professeures à l’université York de Toronto, dans le cadre d’une étude parue dans le magazine Child Development cette semaine.

Les chercheuses ont demandé à plus de 100 enfants de six ans d’observer des images d’animaux et de couleurs à l’écran d’un ordinateur.

Lorsque les spécialistes ont demandé aux petits d’appuyer sur deux touches en même temps pour associer la couleur à l’animal, il s’est avéré que les enfants qui savaient parler deux langues étaient plus efficaces et rapides.

En fait, il a été démontré que tous les enfants (unilingues ou bilingues) appuyaient à la même vitesse sur la touche demandée, mais lorsqu’ils devaient en faire deux à la fois, les enfants qui maîtrisent deux langues se débrouillaient mieux.

Pour Peggy McCardle, responsable de l’unité de développement de l’enfant à l’Institut américain pour la santé de l’enfant, « les bilingues ont dans l’esprit deux façons de parler, et leur cerveau sait apparemment aller et venir entre deux activités ».

En revanche, lors d’un test de vocabulaire et de grammaire, il a été prouvé que les enfants bilingues excellaient moins que les enfants qui se concentraient sur l’apprentissage d’une seule langue.

Les enfants qui ont participé à l’étude parlaient uniquement l’anglais lorsqu’ils étaient catégorisés d’unilingue, et les bilingues parlaient couramment l’anglais et le chinois, l’anglais et le français ou l’anglais et l’espagnol.

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Pourquoi les enfants autistes ont-ils un plus gros cerveau?

Ces anomalies découvertes par les chercheurs de l’USCD, dont l’étude préliminaire a été publiée dans PLoS Genetics, peuvent aider à expliquer le mécanisme sous-jacent faisant en sorte que le cerveau adopte un mode de prolifération (multiplication rapide de cellules) chez les enfants autistes.

Cette récente étude confirme les analyses antérieures qui démontraient que le cortex préfrontal, qui est la clé des pensées complexes et des comportements, y compris la langue, le comportement social et la prise de décisions, est une région du cerveau plus grosse chez l’enfant autiste.

En fait, cette anomalie de croissance contribue probablement de façon significative à la qualité de vie sociale, à la communication et aux déficits émotionnels communs chez les personnes atteintes d’autisme, pensent les chercheurs.

Il a été prouvé qu’une quantité excessive de neurones pourrait expliquer la prolifération. Alors que les enfants qui se développent normalement ont environ 0,88 milliard de neurones dans le cortex préfrontal, les enfants autistes en ont environ 1,57 milliard.

En plus des différences d’ADN connues, des différences dans l’ARN entre les cerveaux autistes et non autistes ont été observées.

L’ARN joue un rôle crucial dans les cellules, servant d’intermédiaire entre l’ADN, les plans pour l’information génétique et la production de protéines qui effectuent une vaste gamme d’activités vitales dans les cellules.

Dans le cas des personnes autistes, l’ARN anormal semble être impliqué avec des gènes qui codent des protéines pour réguler la croissance cellulaire.

Des études supplémentaires sur un plus grand échantillon seront nécessaires pour démontrer la cause à effet.

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Un espoir pour traiter l’anorexie

La revue Nature révèle qu’une équipe de l’Université de Washington a découvert, sur des souris, les circuits du cerveau qui peuvent causer la perte de l’appétit.
 
Cela ouvre la voie à de nouvelles thérapies possibles pour les troubles alimentaires, les nausées, les aversions alimentaires et l’anorexie mentale.
 
Une perte d’appétit peut être seulement passagère, mais elle peut aussi être continue et conduire à une malnutrition.
 
Les chercheurs se sont concentrés sur ce qu’ils appellent le noyau parabrachial dans le cerveau, qui joue un rôle dans la prise alimentaire. Les signaux transformés par ce noyau peuvent par exemple causer les nausées.
 
On connaît maintenant les types de cellules et l’emplacement de celles-ci dans le cerveau. Elles envoient des signaux et étouffent l’appétit.
 
Il existe toutefois un moyen de bloquer ces cellules afin de restaurer l’appétit normal d’une personne. Cela pourra donc aider à traiter certains troubles alimentaires.
 
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Une rétinopathie augmente les risques de déclin cognitif

Même une légère rétinopathie chez les femmes de plus de 65 ans augmente les risques de déclin cognitif et de troubles vasculaires au cerveau, rapporte la revue Neurology.
 
511 femmes ayant en moyenne 69 ans ont participé à la recherche. 39 ont eu une rétinopathie et, en général, elles avaient de moins bons résultats aux tests cognitifs.
 
La rétinopathie est une maladie des vaisseaux sanguins de la rétine. Un simple examen annuel des yeux permet un diagnostic précoce et un traitement pour ralentir le déclin.
 
Habituellement, la rétinopathie est causée par le diabète de type 2 ou l’hypertension. Elle serait donc un indicateur intéressant maintenant pour déterminer un déclin cognitif à venir.
 
« Beaucoup de patients prédiabétiques ou hypertendus vont développer une rétinopathie », dévoile l’auteure principale de l’étude, la Dre Mary Haan. « L’intervention précoce pourrait réduire la progression vers le diabète, l’hypertension ou le déclin cognitif ».
 
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Quand les mathématiques effraient le cerveau des enfants

Il semblerait que la même partie du cerveau qui répond à des situations effrayantes, comme de voir une araignée ou un serpent, montre aussi une réponse et une activité cérébrale rapide et accrue chez les enfants souffrant d’anxiété devant des problèmes de mathématiques, révèlent les scientifiques de l’École de médecine de l’Université Stanford.

Cette activation de cette partie du cerveau causerait également une baisse d’activité dans d’autres régions cérébrales, qui impliquent par exemple la résolution de problèmes, expliquent les chercheurs dans la revue Psychological Science.

Pendant que des enfants âgés de 7 à 9 ans effectuaient des additions et des soustractions, leur cerveau était étudié avec l’imagerie par résonnance magnétique fonctionnelle.

Chez les enfants avec une haute angoisse des mathématiques, les analyses ont démontré une activité accrue dans l’amygdale, centre du cerveau principalement lié à la crainte, et aussi dans une section de l’hippocampe, une structure du cerveau qui aide à former de nouveaux souvenirs. La diminution de l’activité dans plusieurs régions du cerveau associées à la mémoire au travail et au raisonnement numérique a été décelée également.

Selon les experts, l’angoisse des mathématiques est neurobiologique et semblable à d’autres types d’anxiété ou de phobies. Ils confirment que ce n’est pas parce qu’un enfant a l’angoisse de cette matière scolaire qu’il ne sera pas bon avec les chiffres.

Toutefois, il a été prouvé qu’à long terme, ces jeunes ne développaient pas le goût particulier de poursuivre dans cette voie ou ne désiraient tout simplement pas s’ouvrir à des classes plus avancées en mathématiques.

Des études supplémentaires chez des jeunes plus âgés seront nécessaires pour identifier la base neurologique de l’angoisse des mathématiques et ainsi développer de nouvelles stratégies pour s’attaquer au problème.