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Les électrochocs contre les dépressions sévères

Neuf personnes souffrant de dépression sévère ont reçu des électrochocs et auraient vu leur état s’améliorer grandement.
 
Ces électrochocs au cerveau sont administrés sous anesthésie. Ils diminuent l’hyperconnectivité de certaines zones du cerveau qui sont liées à la dépression.
 
Après les traitements d’électrochocs, les chercheurs ont étudié le cerveau des personnes. Ils ont remarqué que les connexions se faisaient moins intenses dans certaines zones et que la dépression était moins sévère.
 
De plus, on ajoute que cette hyperconnectivité qui caractérise les dépressions permettrait un dépistage des troubles de l’humeur et une nouvelle voie de traitements ciblés.
 
Selon la revue PNAS de l’Académie américaine des sciences, les électrochocs sont déjà utilisés depuis de nombreuses années dans des circonstances spécifiques, mais elles peuvent entraîner certains effets secondaires, comme des troubles de mémoire.
 
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Presque tous les adultes ont un instinct parental

Même s’ils ne sont pas parents, une forte activité cérébrale distincte se déclencherait chez les adultes lorsque ces derniers voient des images d’enfants.

Toutefois, ce rythme cérébral serait typique aux photos de bébés humains. En effet, l’impulsion biologique qui régit les interactions entre grands et petits serait absente lorsque les adultes examinent des photos d’autres d’adultes ou d’animaux (même celles des bébés animaux).

C’est ce qu’a dévoilé dans la revue NeuroImage une étude réalisée auprès de sept hommes et neuf femmes par des chercheurs des National Institutes of Health en Allemagne, en Italie et au Japon.

C’est grâce à un scanneur et à la résonnance magnétique que l’activité cérébrale des participants a été enregistrée. Ces derniers ne devaient ni bouger ni parler.

Il a été noté qu’à la vue d’images de bébés, trois parties du cerveau s’activaient plus fortement et automatiquement qu’à l’observation d’autres photos. Cela démontrerait une volonté à vouloir s’occuper d’un enfant, pensent les chercheurs.

Le cortex prémoteur et préverbal (impulsion du cerveau précédant la parole et le mouvement), le gyrus fusiforme pour la reconnaissance faciale (traitement des informations du visage) et l’insula et le cortex cingulaire (émotion/récompense) sont les trois régions en question.

Les résultats de cette étude soulèvent la possibilité que l’observation plus profonde de cette activité cérébrale donne un aperçu de la raison pour laquelle ce qui semble être un instinct parental chez la majorité des adultes n’est pas fonctionnel chez tous, et du fait que certains ne le développent pas ou que d’autres négligent ou maltraitent un enfant.

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Les enfants de parents schizophrènes sont plus à risque

Le journal Archives of General Psychiatry dévoile qu’une équipe de neuroscientifiques, dirigée par le psychiatre Vaibhav Diwadkar de la Wayne State University, a découvert, grâce à la résonance magnétique, qu’il y avait des différences importantes dans le développement du cerveau entre les enfants de parents schizophrènes et ceux sans antécédents familiaux.

C’est en observant le comportement et le fonctionnement du cerveau de jeunes de 8 à 20 ans, à qui l’on montrait différents visages avec diverses émotions, que les chercheurs ont découvert un dysfonctionnement dans le réseau cérébral.

En effet, les enfants à risque de la maladie avaient un réseau de communication réduit et des réponses désordonnées quand ils regardaient des visages émotionnels, comparativement aux enfants sans antécédents familiaux.

« Le dysfonctionnement du réseau du cerveau associé à la transformation émotionnelle est un facteur prédictif potentiel de l’apparition de problèmes émotionnels qui peuvent survenir plus tard dans la vie et qui sont à leur tour associés à des maladies comme la schizophrénie », explique le Dr Diwadkar.

Grâce à cette étude qui s’est déroulée sur une période de trois ans, l’origine de la maladie pourrait être connue. Une étude longitudinale devra être faite pour savoir si les enfants à risque développent ou non la schizophrénie, car pour le moment, malgré des différences cérébrales criantes, tous les enfants étaient normaux.

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Un manque d’oméga-3 cause un vieillissement prématuré du cerveau

L’American Academy of Neurologysouligne qu’une alimentation faible en oméga-3 peut être dommageable pour le cerveau.
Cette nouvelle étude vient confirmer des résultats antérieurs démontrant les bienfaits des oméga-3 sur le cerveau. Une carence cause le vieillissement prématuré du cerveau, entraînant une perte partielle de la mémoire et de la pensée.
 
Les chercheurs ont suivi 1575 volontaires ayant en moyenne 67 ans et qui ne présentaient pas de trouble de démence au début de l’étude.
 
Chaque personne a subi différents examens, comme des IRM (imagerie par résonnance magnétique) cérébrales, des tests de fonctions cognitives et des mesures du taux d’oméga-3 dans les globules rouges.
 
Les personnes qui avaient un taux moins important d’oméga-3 dans le sang avaient un volume cérébral moindre, en plus d’avoir d’obtenu de moins bons résultats que les autres aux tests cognitifs.
 
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Vos enfants sont égocentriques? Blâmez leur cerveau immature

Une étude récente indique que la capacité des enfants à prendre en considération les préférences des autres est liée à la maturation d’une région du cerveau, impliquée dans le contrôle de soi.  

Les résultats, publiés dans l’édition du 8 mars de la revue Neuron, expliquent ainsi pourquoi les jeunes enfants ont souvent du mal à contrôler leurs pulsions égoïstes.
 
Pour arriver à cette conclusion, des chercheurs du Max-Planck Institute for Cognitive and Brain Sciences à Leipzig, ont mené des études en s’appuyant sur l’imagerie cérébrale en comparant des enfants à différents âges.
 
Les résultats suggèrent que le comportement égocentrique des enfants serait dû à un cortex préfrontal dorsolatéral gauche immature face à certaines situations.
 
Il s’agit d’une région du cerveau à maturation tardive liée à la maîtrise de soi, a souligné l’auteur principal de l’étude, le Dr Nikolaus Steinbeis.
 
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Découverte : effets du cannabis sur la mémoire

Les scientifiques savaient déjà que certaines drogues, comme le cannabis, pouvaient affecter la mémoire de travail. Cependant, on en ignorait jusqu’ici les mécanismes cellulaires impliqués. 

La mémoire de travail est celle qui permet les opérations cognitives courantes comme lire et écrire, à partir d’informations entreposées temporairement. Elle est également à la base de l’intégration des informations sonores, visuelles et spatiales.
 
Des chercheurs français et canadiens ont découvert les mécanismes de l’intoxication aux cannabinoïdes qui sont contenus dans les feuilles et les fleurs de cannabis. Cela agit sur le cerveau par des récepteurs, surtout le CBI au niveau des terminaisons nerveuses.
 
Les CBI des astrogliales seraient à l’origine des effets néfastes des cannabinoïdes sur la MDT. On note une chute de la force de connexion entre les neurones dans l’hippocampe, ce qui perturbe la MDT.
 
« Ces résultats montrent de façon surprenante l’importance de l’activation des récepteurs CBI des cellules astrogliales, et non ceux des neurones, dans la médiation des effets des cannabinoïdes sur la mémoire de travail », dit Giovanni Marsicano dans la revue Cell.
 
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La soupe aux ailerons de requin serait dangereuse pour le cerveau

Bien que l’on mentionne qu’elle peut aider à prévenir l’arthrose, la soupe aux ailerons de requin n’est pas seulement une menace pour l’espèce marine.
 
Des chercheurs de l’Université de Miami ont découvert que la concentration élevée de neurotoxine BMAA des ailerons affaiblissait les facultés cognitives de l’humain.
 
La soupe présenterait donc un risque important de développer des maladies neurodégénératives comme l’Alzheimer.
 
Selon le journal Marine Drugs, on a étudié les ailerons de sept espèces de requins et on en arrive au même constat : le niveau de BMAA est trop élevé et présente des risques importants pour le cerveau.
 
Les risques ne sont pas seulement présents avec la soupe, alors que l’on a constaté que les suppléments alimentaires et autres formes de produits à base d’ailerons de requin étaient tout aussi dangereux.
 
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Les cellules souches prometteuses contre la maladie de Parkinson

Des chercheurs japonais ont dévoilé que des singes de laboratoire dont les membres bougeaient spasmodiquement (un des symptômes de la maladie de Parkinson) ont vu leur état s’améliorer après l’implantation de cellules souches.
 
Quatre primates de l’Université de Kyoto ont reçu des cellules souches embryonnaires humaines dans leur cerveau. Trois mois après, il y avait de signes d’amélioration. Six mois plus tard, les animaux étaient capables de marcher dans leur cage.
 
Au départ, 35 % des cellules souches étaient des neurones de type dopamine et le dixième d’entre elles était encore vivant après un an. Toutefois, ce taux de survie devra passer à au moins 70 % pour effectuer des tests sur les humains. Cela pourrait se faire en 2015 si tout va bien.
 
Après la maladie d’Alzheimer, le Parkinson est la deuxième maladie dégénérative la plus importante. Elle touche 100 000 personnes aux Canada et elle est aussi l’une des principales causes de handicap moteur après les accidents vasculaires cérébraux.

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Faire quelques journées de jeûne prolonge la vie

Encore une fois, des scientifiques américains prônent les bienfaits de courts jeûnes. En fait, selon ce qu’ils affirment au Sunday Times, alterner une alimentation normale et des jours de jeûne serait très bénéfique pour la santé. Cela aiderait à protéger le cœur et le cerveau, tout en permettant une perte de poids.
 
Des tests ont été effectués sur des souris et un peu sur des humains. Avec les périodes de jeûnes, le corps produirait moins d’insuline, qui est reconnue pour réduire les fonctions du cerveau. Ainsi, les synapses deviennent plus efficaces.
 
Les souris ayant été soumises à ce genre de régime auraient également vécu deux fois plus longtemps.
 
Toutefois, certains spécialistes s’inquiètent des effets à long terme du jeûne sur les humains. On croit que certains adeptes pourraient tomber dans l’excès inverse et ne plus s’alimenter correctement, mettant ainsi leur vie en péril.
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L’autisme serait relié au développement d’une partie isolée du cerveau

Dès l’âge de six mois, des différences significatives peuvent être observées dans le développement du cerveau des enfants à haut risque d’être autistes et qui le deviennent, et ceux à haut risque, mais qui ne le deviendront pas.

Pour les chercheurs de l’Université de la Caroline du Nord à Chapel Hill qui ont mené l’étude, « c’est un constat préliminaire, mais prometteur. Il s’agit de la première étape vers la grande réflexion sur l’élaboration d’un biomarqueur en lien avec l’autisme ».

Leur découverte est une preuve que l’autisme est un phénomène tout encéphalique isolé et particulier qui n’est pas associé à n’importe quelle région du cerveau. Il pourrait donc y avoir un moyen d’y remédier, ou du moins d’anticiper la chose.

L’analyse publiée en ligne dans l’American Journal of Psychiatry stipule qu’il serait possible d’interrompre le développement de l’autisme par des interventions ciblées, car en fait, l’autisme n’apparaitrait pas soudainement chez l’enfant, mais se développerait plutôt au cours de la petite enfance.

Les 92 participants avaient tous des frères et sœurs aînés atteints d’autisme, et étaient donc considérés comme étant à risque élevé de développer eux-mêmes le trouble neural.

En examinant 15 faisceaux de fibres séparés dans le cerveau, l’équipe a trouvé des différences significatives dans les trajectoires de l’anisotropie fractionnelle (FA) dans 12 des 15 parcelles, entre les nourrissons qui ont développé de l’autisme et ceux qui ne l’ont pas fait.

Les petits ont développé l’autisme avaient un niveau de FA élevé à l’âge de six mois, mais ont connu un ralentissement au fil du temps. Finalement, à 24 mois, les bébés autistes avaient des valeurs plus faibles de FA que les nourrissons sans autisme.