Catégories
Uncategorized

Un lien entre l’obésité et le système nerveux

Des chercheurs européens ont mis en évidence un lien entre l’obésité et le système nerveux entérique (SNE). Il s’agit d’un « deuxième cerveau » qui doit réguler la fonction digestive.
 
Les travaux ont d’abord démontré que certains aliments pouvaient affecter le fonctionnement du SNE, mais en plus, le « deuxième cerveau » aurait un impact sur l’obésité.
 
En étudiant les effets d’un régime riche en gras et en sucre sur le système nerveux entérique, les scientifiques ont découvert que ce type d’alimentation freinait la perte de neurones qui vient habituellement avec l’âge.
 
Lorsque ces neurones sont trop nombreux, ils pourraient accélérer la vidange gastrique et diminuer le sentiment de satiété, ce qui finirait par entraîner l’obésité.
 
« Nous pensons qu’en empêchant l’évolution naturelle du système nerveux entérique au cours du temps, le régime riche en gras et sucre empêcherait le tube digestif de s’adapter à un régime correspondant à l’âge adulte et maintiendrait son phénotype jeune correspondant à une période de la vie où la prise alimentaire est maximale. À terme, la prévention de pathologies neurodégénératives digestives, voire du système nerveux central, pourrait être modifiée par des approches nutritionnelles », expliquent les chercheurs dans le Journal pf Psychology.
 
Catégories
Uncategorized

L’autisme peut-il disparaître en vieillissant?

C’est ce que confirment les résultats des réponses de 92 000 parents interrogés lors d’un sondage téléphonique entre 2007 et 2008. L’étude du Massachusetts General Hospital for Children est publiée dans la revue Pediatrics.

Est-ce dû à une erreur de diagnostic durant l’enfance ou des changements réels dans le cerveau peuvent-ils vraiment se produire? Les chercheurs se posent la question et leur opinion est mitigée.

Plusieurs experts en désaccord croient que l’autisme est une maladie grave qui demeure stable. Malgré le travail continuel que cela exige pour améliorer sa qualité de vie, certains spécialistes ne croient pas qu’un enfant qui a été diagnostiqué correctement peut améliorer sa vie au point de ne plus être affecté par la maladie un jour.

Les chercheurs de l’étude du Massachusetts ont noté que l’autisme a tendance à aller de pair avec une variété d’autres troubles mentaux et comportementaux. Ils ont constaté, par exemple, que les enfants avec un trouble d’apprentissage ou un retard de développement étaient plus susceptibles de continuer à être considérés comme autistes. La même chose est vraie pour les enfants plus âgés qui ont également souffert d’épilepsie et d’anxiété pendant l’enfance.

Les spécialistes ont spéculé que c’est l’association entre les maladies qui pourrait compliquer le diagnostic ou ralentir tout amélioration ou traitement rapide et précoce de l’autisme.

Catégories
Uncategorized

Des impulsions électriques au cerveau peuvent aider les victimes d’AVC

Des chercheurs britanniques ont développé une nouvelle thérapie pour des victimes d’accidents vasculaires cérébraux (AVC).
 
En stimulant le cerveau avec de minuscules impulsions électriques, cela favoriserait la croissance de nouveaux neurones. Par conséquent, les personnes demeurées paralysées à la suite d’un AVC retrouveraient peu à peu des mouvements.
 
On espère également que cela aiderait l’élocution, souvent affectée après ce type d’attaque.
 
Jusqu’à présent, les premiers essais effectués sur cinq personnes donnent des résultats prometteurs. On souhaite maintenant faire un essai clinique avec 40 personnes.
 
Selon le Telegraph, les impulsions électriques augmentent l’excitabilité du cortex, ce qui permet aux gens de se rétablir peu à peu.
 
On souhaite également s’assurer que les résultats seront durables avant de préconiser ce nouveau traitement.
 
Catégories
Uncategorized

Percée encourageante pour la maladie de Parkinson

Le Lancet Neurology rapporte que les chercheurs de l’Université de la Floride ont découvert qu’une stimulation cérébrale profonde donne des résultats encourageants pour traiter le Parkinson.
 
Une centaine de personnes ont été traitées efficacement. Elles ont été suivies pendant douze mois et elles mentionnent une amélioration globale de leur qualité de vie, une plus grande aisance dans leurs activités quotidiennes, une plus grande mobilité et un meilleur état émotionnel.
 
Seulement cinq personnes ont eu des effets indésirables de troubles d’élocution.
 
La technique consiste à implanter une ou deux électrodes dans différentes zones du cerveau afin de recevoir une faible stimulation électrique pour freiner le signal qui cause les symptômes de la maladie.
 
On espère que ces résultats mèneront à une nouvelle thérapie pour les personnes atteintes de la maladie.
 
Catégories
Uncategorized

La dépendance au Web modifie la structure du cerveau

Une étude publiée dans la revue PLoS ONE démontre que la dépendance à l’Internet modifie la structure du cerveau.
 
Avec l’imagerie par résonnance magnétique (IRM), les chercheurs ont observé le cerveau de 17 adolescents ayant une dépendance au Web et 16 n’en ayant pas.
 
Ils ont constaté que les adolescents dépendants à l’Internet présentaient une altercation des fibres de la substance blanche du cerveau qui relie les régions gérant les émotions, l’attention, l’exécution, la prise de décision et le contrôle cognitif.
 
Rappelons que la dépendance à l’Internet est maintenant un trouble reconnu caractérisé par une incapacité à contrôler l’usage de l’Internet. Elle présente le même genre de mécanismes psychologiques que d’autres troubles cognitifs et la toxicomanie.
 
Avec cette découverte de la modification du cerveau, les médecins pourront dorénavant faire un diagnostic précis, ce qui permettra éventuellement de proposer un traitement ciblé.

Catégories
Uncategorized

L’activité physique procure un meilleur rendement scolaire

Ce n’est pas la première fois qu’une étude a pour sujet l’activité physique en lien avec le rendement scolaire.

Cette fois-ci, des chercheurs du VU University Medical Center à Amsterdam se sont intéressés à l’impact qu’a, à court terme, le manque d’activité physique dans les écoles par rapport au rendement scolaire.

Les études ont été menées pendant près de 8 semaines auprès de 12 000 participants âgés de 6 à 18 ans au Canada, aux États-Unis et en Afrique du Sud.

Les conclusions des spécialistes suggèrent réellement que d’être plus actif physiquement est positivement lié à une meilleure performance scolaire chez les enfants.

L’exercice peut aider à la pensée des enfants en augmentant la circulation du sang et de l’oxygène au cerveau. Il peut aussi aider à augmenter les niveaux de noradrénaline et les endorphines pour diminuer le stress et ainsi améliorer l’humeur, puis augmenter les facteurs de croissance qui aident à créer de nouvelles cellules nerveuses et soutenir la plasticité synaptique.

Cette recherche a été publiée dans le numéro de janvier de la revue Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine.

Catégories
Uncategorized

Le cerveau du bébé garde une trace de ce qu’il a vu

Par exemple, si les parents ne sont pas dans la même pièce que le nourrisson, l’enfant croit alors qu’ils n’existent plus.

Aujourd’hui, les psychologues savent que le dicton « Loin des yeux, loin du coeur » est faux et qu’il ne s’applique pas automatiquement aux jeunes bébés.

Le questionnement est tout autre : qu’est-ce que les nourrissons retiennent à propos de leur environnement et quelles informations spécifiques doivent être obtenues par leur cerveau pour les aider à garder la trace de ces choses?

Selon une nouvelle étude réalisée par le psychologue Johns Hopkins, publiée dans la revue Psychological Science, le cerveau des bébés est incapable de se souvenir des détails d’un objet qu’il lui a été présenté et qui a ensuite été caché.

Les chercheurs en ont conclu que les bébés peuvent se rappeler l’existence d’un objet, sans se souvenir à quoi il ressemble.

Catégories
Uncategorized

Le foetus affecte le cerveau de la maman

Les hormones préparent en fait les femmes à la maternité, selon une étude publiée dans la revue médicale Current Directions in Psychological Science par Laura M. Glynn, une psychologue de l’Université Chapman aux États-Unis.

Mme Glynn a étudié les impacts du foetus sur le développement du cerveau de la maman et de sa future relation avec l’enfant, explique Magicmaman.

Selon elle, les mouvements du bébé stimulent le rythme cardiaque de la mère et la conductivité de la peau.

Les cellules foetales, qui passent à travers le placenta dans la circulation sanguine de la mère, sont attirées par certaines régions du cerveau, ce qui optimise le comportement maternel.

Les hormones prépareraient le cerveau de la femme à être prêt pour la maternité. Ces substances déclencheraient une envie de répondre aux besoins du bébé.

Les hormones transformeraient la femme en une mère attentionnée, efficace et sensible aux moindres bruits et gestes.

Catégories
Uncategorized

La grossesse a-t-elle un impact sur le cerveau de la femme?

Outre la grossesse, il n’y a aucun autre moment dans la vie d’une femme où son organisme sera atteint par un aussi gros changement hormonal. Bien que l’hypothèse demeure toujours à être démontrée, les chercheurs Laura M. Glynn et Curt A. Sandman, de l’Université de la Californie Irvine, pensent que les hormones de reproduction prépareraient le cerveau de la femme à être prête pour la maternité.

Les hormones déclencheraient une envie de répondre aux besoins d’un bébé ou encore d’être moins stressée. Les hormones transformeraient la femme en une mère attentionnée, efficace et sensible aux moindres bruits et gestes.

Un peu comme la mère qui influence le fœtus par sa nutrition ou sa nervosité, il serait intéressant de penser que le fœtus fait la même chose pour la mère, selon les chercheurs.

Même si la mère l’ignore, les mouvements du fœtus augmenteraient son rythme cardiaque et sa circulation sanguine. Les cellules fœtales passent à travers le placenta dans la circulation sanguine de la mère. « C’est excitant de penser que ces cellules sont attirées par certaines régions dans le cerveau qui peuvent être impliquées dans l’optimisation du comportement maternel », affirme Mme Glynn dans la revue Current Directions in Psychological Science.

Puisque la grossesse diffère énormément d’une femme à l’autre, les spécialistes doivent continuer à faire des recherches. Une image plus complète est nécessaire pour comprendre les changements apportés au cerveau pendant la grossesse.

Ainsi, des interventions pour venir en aide aux mères plus à risque à mieux vivre avec elles-mêmes et leur bébé pourraient être développées.

Catégories
Uncategorized

Manger moins peut stimuler votre cerveau

Faire l’impasse sur le flan et autres douceurs est bon pour le cerveau. Une nouvelle étude italienne met en lumière les bienfaits de la « restriction calorique ». De petites portions amélioreraient la santé et l’espérance de vie, surtout.

Des chercheurs ont décidé de se concentrer sur une protéine appelée CREB1, qui est connue pour être importante pour la mémoire et l’apprentissage.

Lors de leurs expériences sur des souris, les scientifiques ont notamment démontré que la réduction de calories stimule l’apprentissage.

Une tasse de café peut aussi être bénéfique, si l’on regarde les résultats de récentes études qui mettent en évidence le rôle de la caféine. Cette dernière augmenterait la quantité de CREB1 dans le corps.

Finalement, on comprend mieux pourquoi les résidents de l’île d’Okinawa, au Japon, vivent longtemps. En effet, ces personnes consomment peu de calories.

« Cette découverte a des implications importantes pour développer des thérapies futures afin de garder notre cerveau jeune et prévenir la dégénérescence du cerveau et du processus de vieillissement », a indiqué un des chercheurs, le Dr Pani de l’Université catholique du Sacré-Coeur de Rome, dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences.