C’est ce que confirment les résultats des réponses de 92 000 parents interrogés lors d’un sondage téléphonique entre 2007 et 2008. L’étude du Massachusetts General Hospital for Children est publiée dans la revue Pediatrics.
Est-ce dû à une erreur de diagnostic durant l’enfance ou des changements réels dans le cerveau peuvent-ils vraiment se produire? Les chercheurs se posent la question et leur opinion est mitigée.
Plusieurs experts en désaccord croient que l’autisme est une maladie grave qui demeure stable. Malgré le travail continuel que cela exige pour améliorer sa qualité de vie, certains spécialistes ne croient pas qu’un enfant qui a été diagnostiqué correctement peut améliorer sa vie au point de ne plus être affecté par la maladie un jour.
Les chercheurs de l’étude du Massachusetts ont noté que l’autisme a tendance à aller de pair avec une variété d’autres troubles mentaux et comportementaux. Ils ont constaté, par exemple, que les enfants avec un trouble d’apprentissage ou un retard de développement étaient plus susceptibles de continuer à être considérés comme autistes. La même chose est vraie pour les enfants plus âgés qui ont également souffert d’épilepsie et d’anxiété pendant l’enfance.
Les spécialistes ont spéculé que c’est l’association entre les maladies qui pourrait compliquer le diagnostic ou ralentir tout amélioration ou traitement rapide et précoce de l’autisme.
Cette fois-ci, des chercheurs du VU University Medical Center à Amsterdam se sont intéressés à l’impact qu’a, à court terme, le manque d’activité physique dans les écoles par rapport au rendement scolaire.
Les études ont été menées pendant près de 8 semaines auprès de 12 000 participants âgés de 6 à 18 ans au Canada, aux États-Unis et en Afrique du Sud.
Les conclusions des spécialistes suggèrent réellement que d’être plus actif physiquement est positivement lié à une meilleure performance scolaire chez les enfants.
L’exercice peut aider à la pensée des enfants en augmentant la circulation du sang et de l’oxygène au cerveau. Il peut aussi aider à augmenter les niveaux de noradrénaline et les endorphines pour diminuer le stress et ainsi améliorer l’humeur, puis augmenter les facteurs de croissance qui aident à créer de nouvelles cellules nerveuses et soutenir la plasticité synaptique.
Cette recherche a été publiée dans le numéro de janvier de la revue Archives of Pediatrics & Adolescent Medicine.
Par exemple, si les parents ne sont pas dans la même pièce que le nourrisson, l’enfant croit alors qu’ils n’existent plus.
Aujourd’hui, les psychologues savent que le dicton « Loin des yeux, loin du coeur » est faux et qu’il ne s’applique pas automatiquement aux jeunes bébés.
Le questionnement est tout autre : qu’est-ce que les nourrissons retiennent à propos de leur environnement et quelles informations spécifiques doivent être obtenues par leur cerveau pour les aider à garder la trace de ces choses?
Selon une nouvelle étude réalisée par le psychologue Johns Hopkins, publiée dans la revue Psychological Science, le cerveau des bébés est incapable de se souvenir des détails d’un objet qu’il lui a été présenté et qui a ensuite été caché.
Les chercheurs en ont conclu que les bébés peuvent se rappeler l’existence d’un objet, sans se souvenir à quoi il ressemble.
Les hormones préparent en fait les femmes à la maternité, selon une étude publiée dans la revue médicale Current Directions in Psychological Science par Laura M. Glynn, une psychologue de l’Université Chapman aux États-Unis.
Mme Glynn a étudié les impacts du foetus sur le développement du cerveau de la maman et de sa future relation avec l’enfant, explique Magicmaman.
Selon elle, les mouvements du bébé stimulent le rythme cardiaque de la mère et la conductivité de la peau.
Les cellules foetales, qui passent à travers le placenta dans la circulation sanguine de la mère, sont attirées par certaines régions du cerveau, ce qui optimise le comportement maternel.
Les hormones prépareraient le cerveau de la femme à être prêt pour la maternité. Ces substances déclencheraient une envie de répondre aux besoins du bébé.
Les hormones transformeraient la femme en une mère attentionnée, efficace et sensible aux moindres bruits et gestes.
Outre la grossesse, il n’y a aucun autre moment dans la vie d’une femme où son organisme sera atteint par un aussi gros changement hormonal. Bien que l’hypothèse demeure toujours à être démontrée, les chercheurs Laura M. Glynn et Curt A. Sandman, de l’Université de la Californie Irvine, pensent que les hormones de reproduction prépareraient le cerveau de la femme à être prête pour la maternité.
Les hormones déclencheraient une envie de répondre aux besoins d’un bébé ou encore d’être moins stressée. Les hormones transformeraient la femme en une mère attentionnée, efficace et sensible aux moindres bruits et gestes.
Un peu comme la mère qui influence le fœtus par sa nutrition ou sa nervosité, il serait intéressant de penser que le fœtus fait la même chose pour la mère, selon les chercheurs.
Même si la mère l’ignore, les mouvements du fœtus augmenteraient son rythme cardiaque et sa circulation sanguine. Les cellules fœtales passent à travers le placenta dans la circulation sanguine de la mère. « C’est excitant de penser que ces cellules sont attirées par certaines régions dans le cerveau qui peuvent être impliquées dans l’optimisation du comportement maternel », affirme Mme Glynn dans la revue Current Directions in Psychological Science.
Puisque la grossesse diffère énormément d’une femme à l’autre, les spécialistes doivent continuer à faire des recherches. Une image plus complète est nécessaire pour comprendre les changements apportés au cerveau pendant la grossesse.
Ainsi, des interventions pour venir en aide aux mères plus à risque à mieux vivre avec elles-mêmes et leur bébé pourraient être développées.
Faire l’impasse sur le flan et autres douceurs est bon pour le cerveau. Une nouvelle étude italienne met en lumière les bienfaits de la « restriction calorique ». De petites portions amélioreraient la santé et l’espérance de vie, surtout.
Des chercheurs ont décidé de se concentrer sur une protéine appelée CREB1, qui est connue pour être importante pour la mémoire et l’apprentissage.
Lors de leurs expériences sur des souris, les scientifiques ont notamment démontré que la réduction de calories stimule l’apprentissage.
Une tasse de café peut aussi être bénéfique, si l’on regarde les résultats de récentes études qui mettent en évidence le rôle de la caféine. Cette dernière augmenterait la quantité de CREB1 dans le corps.
Finalement, on comprend mieux pourquoi les résidents de l’île d’Okinawa, au Japon, vivent longtemps. En effet, ces personnes consomment peu de calories.
« Cette découverte a des implications importantes pour développer des thérapies futures afin de garder notre cerveau jeune et prévenir la dégénérescence du cerveau et du processus de vieillissement », a indiqué un des chercheurs, le Dr Pani de l’Université catholique du Sacré-Coeur de Rome, dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences.