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L’exercice physique incite à manger mieux

L’exercice provoque des changements dans le cerveau, ce qui influence les comportements impulsifs.
 
Selon le journal Obesity Reviews, notre société moderne prône la surconsommation, ce qui déclenche aussi ce type de réaction.
 
Il a déjà été prouvé que faire de l’exercice régulièrement changeait la structure du cerveau, notamment dans la zone de « contrôle inhibiteur », qui nous aide à garder le contrôle sur notre impulsivité et réprime les mauvais comportements.
 
Ainsi, l’exercice nous aide à résister aux tentations et nous permet de faire de meilleurs choix santé.
 
Lorsque l’exercice est accompagné d’un régime alimentaire, le traitement de l’obésité est plus efficace et les nouvelles habitudes alimentaires sont plus respectées à long terme.
 
Il est donc préférable de commencer par bouger avant d’entamer un régime, cela vous aidera à manger plus sainement ensuite.
 
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La dépression saisonnière traitée par le biais des oreilles

Un nouvel appareil finlandais, le Valkee, pourrait aider les personnes souffrant de dépression saisonnière, de changements d’humeur et même de décalage horaire.
 
Le Valkee illumine des parties du cerveau par les oreilles. Il a la taille d’un iPod, mais les écouteurs émettent un faisceau de lumière de fibre optique plutôt que de la musique.
 
92 % des personnes qui l’ont testé de 8 à 12 minutes par jour ont noté une amélioration de leur état. Son fonctionnement s’appuie sur le fait que le cerveau serait aussi sensible à la lumière, comme la peau et les yeux.
 
La dépression saisonnière se manifeste généralement à l’automne, alors que les heures d’ensoleillement sont moins nombreuses. On note une baisse de l’estime de soi, de l’anxiété, de la tristesse et, dans certains cas, plus de fringales et plus d’heures de sommeil.
 
On recommande souvent l’activité physique quotidienne pour vaincre ce passage dépressif ou encore les lampes spéciales de luminothérapie qui émettent une lumière artificielle bénéfique.
 
Le Valkee pourrait devenir une solution moins encombrante. Vendu à 300 $ environ, il devrait apparaître sur le marché américain sous peu.
 
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Le speed peut avoir des effets à long terme sur le cerveau

Les adolescents qui consomment des amphétamines peuvent être victimes de dérèglements neurobiologiques. Ceci augmente les comportements à risque et le phénomène se poursuit toujours à l’âge adulte.
 
L’étude menée à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill démontre que les effets des amphétamines peuvent demeurer perceptibles même si la personne n’en consomme plus.
 
Selon l’International Journal of Neuropsychopharmacology, les résultats qui ont été observés chez les rats sont si inquiétants qu’ils poussent les chercheurs à les vérifier sur les humains.
 
« La chimie du cerveau de ces rongeurs est très similaire à celle des humains. Ce modèle nous a donc fourni des renseignements très utiles sur la consommation d’amphétamines chez la population humaine », explique la professeure Gabriella Gobbi.
 
On croit que les dérèglements causés au cerveau pourraient favoriser les risques de maladies mentales.
 
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Autisme : une autre découverte

Depuis quelque temps, plusieurs nouvelles découvertes sur l’autisme ont été présentées. Entre autres, on a démontré que la circonférence de la tête et la surcroissance du cerveau étaient en lien avec ce trouble envahissant.

Cette fois, on aurait ciblé des causes prénatales de l’autisme. Une étude américaine publiée dans le Journal of American Medical Association en détiendrait la preuve.

Encore une fois, le cortex préfrontal des bébés est pointé du doigt. Cette partie du cerveau joue un rôle dans la communication, le comportement social, l’humeur et l’attention, tous des aspects touchés par l’autisme.

On a relevé que parmi les bébés à l’étude, ceux atteints d’autisme avaient 67 % plus de neurones que les autres dans le cortex préfrontal, de même qu’un cerveau plus lourd.

Puisque ces neurones se développent avant la naissance, on soutient donc que la formation prénatale déficiente des cellules serait responsable – en partie – de l’autisme.

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Percée scientifique sur le cerveau infantile

Des chercheurs américains viennent de réussir à détecter certains éléments du cerveau de jeunes enfants en employant une imagerie par champs magnétiques plus avancée que celle utilisée habituellement.

On peut désormais percevoir des lésions à la matière blanche du cerveau infantile, chose qui demeurait impossible jusqu’ici.

L’enjeu réside en ce que ces lésions constituent la cause la plus fréquente de retard ou de handicap neurologique chronique chez les enfants atteints de paralysie cérébrale.

Ainsi, la reconnaissance hâtive de ces lésions dans la matière blanche de bébés prématurés pourrait réussir à éviter certains retards quant à la thérapie à adopter. Le personnel médical serait plus apte à identifier rapidement de possibles complications.

Ces blessures se produisent durant le développement cérébral, au moment où les fibres nerveuses sont enveloppées de myéline. Celle-ci sert d’isolant aux fibres nerveuses qui sont responsables de la transmission des messages au cerveau.

Les bébés prématurés sont particulièrement vulnérables à ce type de lésions, lesquelles peuvent engendrer des déficiences se prolongeant toute la vie – l’incapacité à marcher et des troubles d’apprentissage, notamment.

Les résultats complets de cette étude sont parus dans Annals of Neurology.

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Un stimulateur gastrique pour venir en aide aux obèses

La firme américaine IntraPace a créé un stimulateur gastrique, l’Abiliti, que l’on peut implanter dans l’estomac et qui trompe le cerveau sur le sentiment de satiété, rapporte le Daily Mail.
 
Ce dispositif aiderait donc les personnes obèses à manger plus sainement, sans avoir à subir une chirurgie pour réduire la taille de leur estomac.
 
Cet appareil envoie des signaux au cerveau pour donner l’impression d’avoir assez mangé, et ce, peu importe la taille de la portion. Le dispositif peut même être renversé afin qu’il soit moins intense si nécessaire.
 
Pour débuter, il s’adresse aux personnes obèses dont l’indice de masse corporelle est supérieur à 30. Éventuellement, on pense l’offrir aux personnes en surpoids afin de leur éviter de devenir plus grosses.
 
Les premiers essais européens démontrent que les personnes ont consommé 45 % moins à chacun des repas.
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Effet de la grossesse sur la mémoire

Un enfant dont la mère a souffert d’hypothyroïdie durant sa grossesse aurait une moins bonne mémoire. Précisément, un impact négatif sur le fonctionnement de son hippocampe rendrait difficile le rappel de ses souvenirs autobiographiques, lit-on sur Medscape.

C’est que l’hormone thyroïdienne joue un rôle clé dans le développement de cette partie du cerveau. L’hippocampe est activé plus fortement lors de la recherche de mémoire autobiographique. On a donc vérifié de quelle manière l’hypothyroïdie pouvait l’influencer.

L’étude dont il est question ici a porté sur 34 enfants de 9 à 11 ans. Près de la moitié (15 sujets) étaient nés d’une mère qui avait souffert d’hypothyroïdie durant sa grossesse. Les enfants ont répondu à des questions portant sur leur mémoire autobiographique et sur des souvenirs événementiels; une imagerie numérique était effectuée pendant ces tests.

Il s’est avéré qu’il y avait une différence notable entre les deux groupes d’enfants. De plus, les taux de l’hormone stimulant la thyroïde durant le premier trimestre de grossesse prédisaient l’activation de l’hippocampe lors du rappel de souvenirs autobiographiques.

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Couper les calories est aussi bon pour le cerveau

Couper le nombre de calories consommées quotidiennement ne va pas seulement avoir un impact sur votre poids, mais également sur votre mémoire.
 
Après avoir fait une étude sur 50 femmes de poids normal ou légèrement en surpoids, les chercheurs constatent que réduire le nombre de calories consommées améliore significativement la mémoire.
 
Sur les 50 participantes, 20 ont vu leur nombre de calories être réduit, 20 avaient augmenté leur consommation d’acides gras insaturés, et 10 conservaient leur régime habituel.
 
C’est uniquement sur le premier groupe que l’on a noté un impact sur la mémoire. Non seulement les femmes avaient perdu du poids, mais elles avaient également amélioré leurs résultats aux tests de mémoire de 20 %.
 
Ce sont des conclusions tout à fait surprenantes, rapporte le Proceedings of the National Academy of Sciences. Même si le nombre de participantes n’est pas élevé, les résultats sont assez significatifs pour être pris en considération par les chercheurs, qui pousseront plus loin leurs analyses prochainement.
 
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Découvertes sur le déficit de l’attention

Il serait désormais possible d’aborder de nouveaux traitements pour une forme de déficit de l’attention. Se basant sur un modèle d’analyse testé sur des souris, des chercheurs de la Washington University School of Medicine ont réussi à vérifier l’efficacité de médicaments sur le cerveau.

En employant la numérisation, ils ont été en mesure de constater l’élévation du taux de dopamine, une substance chimique cérébrale. C’est que l’augmentation du taux de dopamine a été reconnue pour son effet atténuant des symptômes d’une forme de déficit de l’attention.

Il s’agit de la neurofibromatose de type 1 (la NF1); de 60 à 80 % des enfants qui en sont atteints auraient des symptômes marquants du déficit de l’attention. Plusieurs ont donc d’importantes difficultés scolaires.

Toutefois, le modèle expérimenté par ces chercheurs américains n’en est pas un parfait, soulignent-ils. Il peut malgré tout représenter un atout majeur quant à une certaine forme du dysfonctionnement du système de l’attention.

Les résultats complets de cette recherche sont parus dans Experimental Neurology.

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Les secrets du cerveau de la future maman

Une très intéressante étude parue dans Neuron nous explique de façon scientifique pour quelle raison une femme enceinte se retrouve avec un odorat plus fin et une ouïe plus performante.

La future maman perçoit les odeurs et les sons différemment en raison de modifications de la fonction cérébrale. Les nouvelles capacités de la femme sont liées à des changements neuronaux, ce qui permettra entre autres à la mère de mieux comprendre les appels de détresse de ses petits.

On en connaît encore très peu sur ce fascinant sujet, même si l’on sait que certains changements au cerveau sont directement liés à la grossesse. On commence à peine à comprendre l’impact de ces changements sur les capacités sensorielles ainsi que sur certains comportements de la femme enceinte.

En se basant sur des animaux (des chiens, des souris), des chercheurs ont analysé si le cortex auditif primaire pouvait représenter la région particulière à l’intégration des sons et des odeurs. Rappelons que le cortex auditif primaire est impliqué dans la reconnaissance des sons, notamment.

Leurs résultats suggèrent que la grossesse est liée à une forme encore jusqu’ici non identifiée de processus multisensoriel se déroulant dans le cortex auditif. Devenir maman rendrait donc la femme attentionnée envers ses petits, biologiquement parlant.