Cette invention serait en mesure d’accélérer la recherche, de trouver des remèdes pour la démence ou encore de mieux comprendre les traumatismes et problèmes cérébraux.
Ce premier tissu cérébral vivant représente une percée et une avancée exceptionnelle dans le domaine de la recherche des troubles neurologiques.
« Vivant » jusqu’à deux mois en laboratoire, le « faux cerveau 3D » permettra aux scientifiques de découvrir comment les médicaments agissent à court et long terme sur le traitement de maladies et traumatismes tels que la démence et les AVC.
Comme l’indique The Telegraph, ils pourront aussi observer comment on peut soigner les zones endommagées après des blessures à la tête et des maladies dégénératives qui s’étalent sur un certain temps.
« Nous pouvons observer les maladies neurologiques d’une façon qui nous était impossible à cause des délais nécessaires pour étudier certaines des maladies clés du cerveau », explique le Dr. David Kaplan de l’Université Tufts à Boston.
Le nouveau tissu cérébral 3D est composé d’un gel spécial pour favoriser la croissance des neurones. Il a six anneaux concentriques qui imitent les six couches du cortex du cerveau humain, où existent différents types de neurones.
L’étude a été publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.
Selon une nouvelle étude de l’Université de Toronto, les rythmes cérébraux des gens de 60 ans et plus sont meilleurs et plus actifs entre 8 h 30 et 10 h 30.
En effet, dans cette tranche d’âge, les gens seraient moins distraits en matinée qu’en après-midi ou en soirée.
Pour le docteur Lynn Hasher co-auteur de l’étude, la plupart des aînés sont capables, tout comme les jeunes, de se concentrer pour effectuer une tâche, tout dépend du moment de la journée.
Parue dans la revue américaine Psychology and Aging, la recherche a été effectuée auprès de 32 participants. Un groupe de 16 personnes de 19 à 30 ans et un autre se situant de 60 à 82 ans.
Ceux-ci ont dû retenir une série d’images et de mots présentés sur un écran d’ordinateur à divers moments, et ce, en après-midi, entre 13 à 17 heures. Pendant leur observation, les chercheurs avaient pour mission de distraire occasionnellement les sujets.
Il est ressorti que les personnes plus âgées avaient 10 % plus de chance de se laisser distraire que les jeunes. Ce pourcentage diminuait visiblement le matin, alors que les 60 ans et plus étaient plus concentrés.
Ainsi, l’écart de concentration était pratiquement réduit à zéro, révèle Top Santé.
Ce sont les chercheurs de l’Université de médecine de Pittsburgh qui affirment que peu importe la concentration d’oméga-3 comprise dans le poisson, c’est la régularité de sa consommation qui importe pour la santé cérébrale.
Comme le rapporte Science World Report, le Dr James T. Becker est catégorique. D’ici 2040, il estime à 80 millions le nombre de personnes recevront un diagnostic de démence. Bien entendu, les conséquences sur les familles des malades seront lourdes, mais le système de santé en souffrira aussi grandement.
La population étant vieillissante, les chercheurs encouragent donc les gens, dès qu’ils le peuvent, à inclure ces acides gras élevés en antioxydants dans leur alimentation. Les oméga-3 sont également présents en grande quantité dans les noix, les graines et certaines huiles.
Ils ne font pas que maintenir, mais améliorent la santé du cerveau et diminuent donc les risques d’Alzheimer. « Notre étude démontre que les gens qui mangent du poisson cuit ou grillé, mais pas frit ont un cerveau plus volumineux dans les régions associées à la mémoire et aux réponses cognitives. »
Les résultats ont été publiés dans la revue American Journal of Preventive Medicine.
« L’instinct paternel est inscrit dans le cerveau des pères et ne demanderait qu’à se développer après la naissance d’un enfant », selon Parents.
Une nouvelle étude de l’Université d’État de l’Oregon démontre que si les femmes ont parfois l’impression que leur homme a moins d’instinct qu’elles, c’est parce que ce dernier ne l’utilise pas au maximum de leur capacité. En effet, en présence des mères, les pères sont moins portés à assumer plusieurs rôles : divertir, faire l’autorité et éduquer leurs petits.
Grâce à des tests effectués par scanneur, les chercheurs ont découvert que l’implication émotionnelle d’un père dans l’éducation de son enfant peut être identique à celle d’une mère. Tout dépend si l’homme se dit complémentaire à sa conjointe, se fie ou encore se réfère à elle, en présence de cette dernière.
Pour arriver à cette conclusion, des neurologues ont comparé l’action cérébrale de divers pères. Certains étaient hétérosexuels, monoparentaux ou homosexuels (l’un des deux devait être le père biologique de l’enfant). En regardant des vidéos d’eux avec leur enfant, il en est ressorti qu’en présence de leur conjointe, les pères hétérosexuels en couple avec la mère de l’enfant avaient moins de réactions émotionnelles que leur femme quand ils regardaient la vidéo. Les pères hétérosexuels en couple avaient également moins de réactions que les autres hommes qui élèvent leur enfant seul ou avec un partenaire du même sexe, qui réagissaient de la même manière que les mères en visionnant le film.
En conclusion, les femmes, les pères hétérosexuels en couple ou seuls et les homosexuels sont tous en mesure d’assumer deux rôles, soit s’impliquer émotionnellement tout en maintenant leur autorité. Il suffit d’en faire la commande à son cerveau et d’utiliser son instinct parental au maximum de sa capacité.
Les adolescents et les adultes ont un cortex préfrontal plus développé que les jeunes enfants. Cela fait en sorte qu’ils ont plus de difficulté à apprendre une nouvelle langue, car ils sont portés à analyser trop d’informations.
Certes, ils ont la faculté de retenir du vocabulaire, mais les enfants seraient plus aptes à cibler et se remémorer des nuances subtiles d’une langue que les adultes ou adolescents. Après quelques semaines à l’étranger ou à vivre dans un foyer qui parle une autre langue, le bambin est en mesure d’être bilingue.
Tout serait une question de cerveau et de mémoire, démontre une étude du Massachusetts Institute of Technology parue dans la revue PLOS ONE. La mémoire déclarative (qui encaisse les connaissances et les faits) serait beaucoup plus forte que la mémoire procédurale (qui éclaire nos tâches inconsciemment) chez l’adulte ou l’adolescent, tandis que c’est l’inverse chez l’enfant.
En d’autres termes, lorsque la personne plus âgée apprend une nouvelle langue, sa mémoire déclarative serait plus utile pour l’apprentissage du vocabulaire et des règles de grammaire. La mémoire déclarative aurait le dessus sur la mémoire procédurale, qui serait plus utile pour l’apprentissage des règles subtiles liées à la « morphologie » de la langue, explique-t-on sur Santé Log.
Un bébé sur 2000 est atteint de la craniosténose et il s’agit plus souvent de garçons. Cette malformation est visible dès la naissance, car l’enfant nait avec le front bombé, une bosse derrière la tête, la racine du nez déplacée ou un front proéminent.
Cette maladie rare signifie que le crâne du bébé se soude trop tôt pendant la grossesse. Habituellement, à la naissance, un bébé a le crâne encore un peu mou, afin de favoriser le passage vaginal et la croissance du cerveau. La craniosténose fait en sorte que le cerveau « pousse » la partie du crâne encore souple. Le bébé nait alors avec une tête déformée.», explique Top Santé.
Si la craniosténose n’est pas opérée à temps, soit entre l’âge de 3 à 9 mois, le visage de l’enfant restera déformé. Encore pires, les risques d’hypertension intracrânienne, ou HTIC sont très élevés.
Avec le cerveau comprimé par une croissance rapide d’un crâne soudé, l’enfant fera face à des maux de tête, des troubles de l’audition et de la vue et des vomissements. Un retard mental important peut également surgir.
Cependant, une opération réussie, réalisée sous anesthésie générale, fera vite oublier toutes ces conséquences désastreuses. Remis sur pieds cinq jours après l’opération, le bambin grandira normalement et pourra même faire du sport.
Les émotions expliquées simplement
En réalité, comme le rapporte Science World Report, nos émotions sont le résultat de l’activation de zones spécifiques du cerveau, sans plus.
Pour en arriver à cette conclusion, les experts ont présenté à des volontaires une série d’images et de goûts pendant que leur cerveau était analysé par neuroimagerie. On leur demandait ensuite de décrire leur expérience en surveillant les schémas d’activation du cerveau reliés aux émotions.
Dans un communiqué, l’un des chercheurs, Adam Anderson, explique qu’ils ont observé le fonctionnement du cortex orbitofrontal, « une région du cerveau associée à la transformation émotionnelle ». Les capteurs « agissent comme un code neural qui capte le sentiment subjectif d’un individu ».
Anderson a ajouté : « Il semble que le cerveau humain génère un code spécial pour l’ensemble de l’éventail des sentiments, plaisants ou non, bons ou mauvais ».
Les spécialistes ont réalisé que les schémas étaient similaires pour les mêmes émotions chez les différents individus, ce qui suggère qu’en réalité, nous avons un « code standard » de langage émotionnel.
Les recherches ont été publiées dans la revue Nature Neuroscience.
La nouvelle étude publiée dans la revue JAMA Neurology stipule qu’en « termes de prévention de la dépréciation cognitive [mentale], l’éducation et le maintien de l’activité cérébrale sont importants ».
Les résultats de ce processus ont démontré que peu importe le niveau d’éducation des candidats ou de leurs activités quotidiennes, l’effet bénéfique demeure le même.
Ce sont 2000 participants de 70 à 89 ans, patients de la clinique Mayo, qui se sont prêtés au jeu. Parmi eux, 1700 avaient encore un système cognitif « normal », alors que 300 souffraient d’une « légère dépréciation cognitive ».
Parmi eux, ceux qui avaient poursuivi divers apprentissages et maintenu leur stimulation intellectuelle avaient réussi à retarder les premiers symptômes de la démence, et ce, parfois jusqu’à 9 ans.
Même les participants porteurs du gène APOE, qui favorise l’Alzheimer, avaient retardé la maladie.
Cependant, Prashanthi Vemuri, spécialiste en radiologie à la clinique Mayo, spécifie que « la stimulation intellectuelle » est aussi importante avant le 3e âge.
On définit la maltraitance par toute forme d’agression physique ou émotionnelle, d’agression sexuelle, de négligence ou d’exploitation (commerciale ou autre).
Jusqu’à présent, les scientifiques n’avaient pas réussi à mettre le doigt sur les dommages cérébraux de ce type d’enfance. Ils viennent de découvrir, rapporte Science World Report, que le point commun est la diminution du volume de la matière grise. Celle-ci est responsable du traitement de l’information.
« La maltraitance chez l’enfant crée un stress sévère produisant une cascade d’altérations physiologiques et neurobiologiques, et conséquemment, elles mènent à une modification de la structure cérébrale », explique Joaquim Radua.
Les chercheurs ont procédé à une comparaison cérébrale de deux groupes de personnes, le premier ayant subi différentes agressions pendant l’enfance. À l’aide d’une analyse par neuro-imagerie, les spécialistes ont pu différencier le volume de la matière grise des deux groupes.
Ces résultats, selon eux, expliqueraient le déficit d’attention et d’affection chez les gens ayant été victimes de sévices dans leur enfance.
L’étude a été publiée dans la revue American Journal of Psychiatry.
Ces anomalies du tube neural sont très élevées, selon un nouveau rapport de March of Dimes, tout comme le nombre de bébés prématurés parmi les femmes hispaniques ou d’autres ethnicités.
Des problèmes au niveau du tube neural sont responsables de maladies telles que la spina-bifida et l’anencéphalie (absence de cerveau), informe Dr Edward McCabe.
Medicalxpress rapporte que ces anomalies sont beaucoup plus fréquentes chez ces femmes en raison de la consommation de farine de pâte de maïs, une base alimentaire utilisée pour de nombreux aliments, dont les tortillas. Cette farine ne contient pas d’acide folique (folate) et de vitamine B, deux éléments qui préviennent la malformation du tube neural.
La FDA (Food and Drug Administration) requiert que toute farine de blé soit enrichie, et Dr McCabe espère faire en sorte que désormais, la farine de pâte de maïs soit incluse dans le processus.
D’ici 2050, on prévoit que 30 % des Américaines en âge de procréer seront hispaniques à cause de la croissance rapide de cette population.