Une recherche menée par l’University of Virginia fait naître plusieurs questionnements quant à la sécurité de l’anesthésie pour les jeunes enfants. Comme nous le lisons dans Current Opinion in Anesthesiology, des expérimentations faites sur des animaux pourraient présager des problèmes chez l’humain.
Il a été démontré que l’anesthésie générale cause une baisse de l’activité neurale chez le cerveau animal en développement, ce qui cause des troubles cognitifs à long terme.
On ne saurait dire si cet effet est le même chez l’enfant, mais pour l’instant, aucune preuve ne peut réfuter cette hypothèse.
Des études récentes ont par ailleurs démontré que la kétamine, un anesthésiant couramment utilisé, avait engendré des dommages clairs et persistants chez des singes, lorsqu’elle avait été administrée durant une période clé du développement.
La recherche se poursuit, car une meilleure compréhension des seuils critiques de développement du cerveau humain permettra de mieux définir ce qui peut le mettre en danger.
Quand bébé ressent-il la douleur?
Un changement dans l’activité neurale du cerveau permet aux bébés de reconnaître ce qu’est la douleur dès la 35e semaine de grossesse. Cette activité passe en fait à un stade presque adulte à ce moment du développement.
Des chercheurs ont présenté les résultats d’une recherche sur ce sujet dans Current Biology. Pour tirer cette conclusion, ils ont examiné l’activité cérébrale de 46 bébés. Parmi eux, 21 étaient nés de façon prématurée.
Une comparaison entre les différents stades de l’activité du cerveau humain a donc pu être faite, soit de la 28e semaine de développement à sa complétion, à 37 semaines. L’analyse a été faite par électroencéphalogramme.
La réponse cérébrale chez les bébés de 35 à 37 semaines s’était localisée dans des zones précises du cerveau, ce qui suppose qu’ils sont dès ce moment capable de différencier un stimulus de douleur d’un toucher normal.
Cette période est donc cruciale quant à d’importantes connexions de neurones dans différentes parties du cerveau.
L’infertilité a une cause cérébrale
On prévoit que l’infertilité touchera un plus en plus grand nombre de personnes dans le monde au cours de la prochaine décennie. Une récente découverte transformera notre approche de ce problème majeur.
Un chercheur de l’Inserm, Vincent Prévot, soutenu par ses collaborateurs, vient de présenter ses résultats dans PNAS quant à une cause cérébrale de l’infertilité.
En résumé, une hormone serait au cœur du problème, la prostaglandine E2. Cette dernière est libérée par les cellules gliales – lesquelles assurent la nutrition et le soutien des neurones – et elle s’avère indispensable au déclenchement des fonctions reproductives. Celles-ci sont déclenchées par une suite d’événements se situant dans le cerveau.
La libération de la prostaglandine E2 est nécessaire à l’activité électrique des neurones à GnRH, lesquelles sont inévitables pour que le processus de puberté et de fertilité soit enclenché.
Une déficience à ce niveau engendrerait un retard pubertaire ou une faible fertilité. On envisage déjà de futurs traitements des problèmes de fertilité d’origine centrale.
Il s’agit d’une découverte majeure, car comme l’explique Vincent Prévot : « L’identification de cette hormone […] ouvre de nouvelles pistes thérapeutiques pour le traitement des troubles de la fertilité. »
L’American Society for Dependance Medicine vient de définir la dépendance comme une maladie chronique du cerveau.
Cette nouvelle définition pourra peut-être inciter les médecins à mieux déceler les symptômes chez leurs patients, mais cela apporte également une nouvelle compréhension de la pathologie.
Que ce soit une dépendance à l’alcool, aux drogues, au jeu, ou encore des troubles alimentaires, il s’agit dans tous les cas d’une maladie.
Les patients passent par l’excitation, le manque, et parmi les symptômes, il y a tout ce qu’ils sont prêts à faire pour vivre cette excitation et éviter ce manque.
Comme toutes les maladies, la dépendance nécessite un long traitement, et les rechutes sont tout à fait possibles. Ce qui explique pourquoi certaines personnes, par exemple, ont besoin de plusieurs cures de désintoxication.
Aussi, tout le monde peut en souffrir à un moment ou à un autre de sa vie.</pquo;American Society for Dependance Medicine vient de définir la dépendance comme une maladie chronique du cerveau.
Cette nouvelle définition pourra peut-être inciter les médecins à mieux déceler les symptômes chez leurs patients, mais cela apporte également une nouvelle compréhension de la pathologie.
Que ce soit une dépendance à l’alcool, aux drogues, au jeu, ou encore des troubles alimentaires, il s’agit dans tous les cas d’une maladie.
Les patients passent par l’excitation, le manque, et parmi les symptômes, il y a tout ce qu’ils sont prêts à faire pour vivre cette excitation et éviter ce manque.
Comme toutes les maladies, la dépendance nécessite un long traitement, et les rechutes sont tout à fait possibles. Ce qui explique pourquoi certaines personnes, par exemple, ont besoin de plusieurs cures de désintoxication.
Aussi, tout le monde peut en souffrir à un moment ou à un autre de sa vie.
Crédit photo : smokedsalmon / FreeDigitalPhotos.net
Pour réduire votre consommation de sel, les chercheurs ont découvert qu’utiliser seulement certaines odeurs associées au goût salé peuvent déjouer le cerveau et donner l’impression que les aliments sont plus salés qu’ils ne le sont.
Il serait donc possible de réduire sa consommation de sel de 25 % simplement en intensifiant des odeurs comme celles associées aux sardines, fromage, bacon, jambon, arachides et anchois, par exemple, à l’aide d’arômes créés artificiellement.
Soulignons qu’une consommation élevée de sodium est liée à des risques accrus de maladies cardiaques, d’hypertension et d’accident vasculaire cérébral.
Selon le Telegraph, les scientifiques affirment qu’en réduisant de 6 g par jour notre consommation de sel, nous pourrions ainsi prévenir 20 000 décès prématurés par année.
Donc, usez de ruse pour déjouer votre cerveau et lui faire croire que vos plats sont plus salés qu’ils ne le sont, simplement en augmentant les effluves de vos repas avec l’ajout d’odeurs artificielles. Ce truc simple les rendra également plus attrayants.