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L’obésité se joue-t-elle avant la naissance?

Afin de mieux comprendre en quoi le développement fœtal peut influencer celui d’un futur surpoids, des chercheurs américains se sont penchés sur la question hormonale. Leurs résultats sont parus dans Endocrinology.

Il semble qu’un changement dans les taux de ces hormones altère, en quelque sorte, le développement fœtal, soit au niveau du cerveau. Une telle transformation de l’évolution cellulaire aurait un impact sur les fonctions cérébrales qui régissent l’appétit.

Bien que ces observations aient été effectuées sur des modèles animaliers, il est évident, selon les chercheurs, qu’elles peuvent être reportées chez l’humain. Cette découverte représenterait donc, selon eux, l’une des explications primaires de l’obésité.

Parallèlement, des niveaux de leptine et d’insuline déréglés ont été relevés chez des enfants dont la mère était obèse, souffrait de diabète de grossesse ou s’alimentait de façon inadéquate.

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La malbouffe détruit la capacité du cerveau à gérer l’appétit

Le DailyMail nous apprend que la malbouffe est non seulement mauvaise pour la santé en général, mais elle détruit certaines cellules du cerveau qui aident à contrôler le poids.
 
Cela cause donc le cercle vicieux de l’obésité et expliquerait pourquoi certaines personnes ont tant de mal à perdre leurs livres en surplus.
 
Après avoir fait des tests avec des souris de laboratoire, les chercheurs ont observé que la malbouffe causait une inflammation de l’hypothalamus, la partie du cerveau comprenant les neurones qui maîtrisent le poids.
 
Toutefois, on ignore encore si ces dommages cellulaires sont permanents, mais ils contribuent sans l’ombre d’un doute à la prise de poids.

Éventuellement, cette découverte pourrait mener à la création d’un médicament pour remédier au phénomène.

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Encore une controverse sur l’usage des téléphones portables

Le débat entourant les risques de développer un cancer du cerveau avec les téléphones portables se poursuit.
 
Après que l’Organisation mondiale de la santé (MS) ait récemment classé les portables comme « possiblement cancérigènes », des chercheurs de l’Université de Tampere, en Finlande, émettent d’autres résultats.
 
Selon leur nouvelle recherche, publiée dans l’American Journal of Epidemiology, les cellulaires sont peu susceptibles de causer le cancer du cerveau, car ils ne sont pas regroupés dans la gamme de rayonnements émis par la plupart des appareils.
 
Alors que l’OMS disait que 15 minutes par jour suffisaient pour favoriser le développement du cancer, et ce, même 20 ans plus tard, l’étude finlandaise n’a trouvé aucune preuve tangible que les personnes qui parlent longtemps avec leurs téléphones mobiles ont plus de risques d’avoir un cancer.
 
Par contre, bien que ces résultats soient plus encourageants, les chercheurs ajoutent qu’ils ne sont pas concluants, car un cancer peut se développer beaucoup plus tard et seulement 5 % des participants à l’étude utilisaient les cellulaires depuis au moins 10 ans.

Les données concernant le potentiel de risque des téléphones mobiles ne sont donc pas encore établies clairement.

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Gardez la tête fraîche pour bien dormir

En gardant la tête au frais, il est possible de favoriser le sommeil, selon les résultats d’une recherche publiée dans le Telegraph.
 
Des chercheurs ont constaté que des personnes qui souffraient d’insomnie arrivaient à s’endormir et avoir un sommeil réparateur en portant un casque spécial contenant de l’eau froide.
 
On croit qu’en abaissant la température du cerveau, on ralentit ainsi son activité, favorisant donc le repos.
 
Il s’agirait d’un traitement potentiel à l’insomnie, mais sans les médicaments qui provoquent des effets secondaires et une accoutumance chez certaines personnes. De plus, cela est simple d’utilisation et réalisable à la maison.
 
Au repos, notre cortex frontal diminue son activité habituellement, mais chez les insomniaques, cette activité est plutôt accrue. Donc en abaissant la température, on ralentit l’activité.

On va maintenant tenter l’expérience sur un plus grand nombre de personnes afin de confirmer les données.

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Différences cérébrales reliées au TDAH

On a entendu parler au cours des derniers mois de dissemblances cérébrales chez les enfants autistes. Cette fois, l’expérience a été effectuée auprès d’enfants atteints d’un trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité (TDAH).

Des chercheurs du Kennedy Krieger Institute ont donc pu statuer, selon l’imagerie cérébrale d’enfants d’âge préscolaire, que le TDAH est lui aussi lié à des différences au niveau du cerveau, lisons-nous dans Clinical Neuropsychologist.
 
Les jeunes participants étaient âgés de quatre ou cinq ans. Sur 26 enfants, 13 avaient reçu un diagnostic de TDAH et la seconde moitié suivait un développement habituel.
 
La région du cerveau responsable de la maîtrise cognitive et motrice était plus petite chez les enfants atteints que chez les autres. Cette découverte ouvre bien sûr la porte à de futures interventions pouvant être accomplies le plus tôt possible.

Cette avenue est donc très encourageante, car il a été démontré que les enfants ayant reçu un diagnostic de trouble déficitaire de l’attention en bas âge étaient plus à risque de vivre des difficultés d’apprentissage et sociales.

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Une nouvelle technique pour détecter la maladie d’Alzheimer

Lors du congrès annuel de la Société de médecine nucléaire qui a eu lieu au Texas, on a présenté une nouvelle technique d’imagerie par résonnance magnétique du cerveau qui détecte la maladie d’Alzheimer avant même que les premiers symptômes n’apparaissent.
 
Cette méthode, nommée Tomographie par émission de position (TEP), détecte et analyse la protéine bêta-amyloïde qui est responsable de la maladie d’Alzheimer. Ainsi, cela permet de poser un diagnostic.
 
Jusqu’à présent, aucun remède ne permet de guérir cette maladie, mais détectée à un stade précoce, il est possible de ralentir son développement.
 
« L’imagerie par résonance magnétique qui rend visible l’amyloïde est une technique qui devrait rapidement être éprouvée par des tests cliniques. C’est une avancée remarquable, car ce nouvel outil permettra de mieux déterminer l’avancement de la maladie », indique Christopher Rowe, professeur à l’hôpital d’Austin en Australie.

On espère offrir cette nouvelle technique dans les hôpitaux d’ici un an, rapporte le Telegraph.

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La morale, une affaire d’âge

Notre réponse à des situations faisant appel à notre morale changerait au cours de la vie en raison de modifications dans nos circuits cérébraux.

C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs de l’Université de Chicago. Leurs résultats sont parus dans Cerebral Cortex.
 
L’expérience a porté sur 127 personnes âgées de 4 à 36 ans. Les outils d’évaluation consistaient en des imageries du cerveau et des mesures optiques ainsi que comportementales.
 
On a remarqué que les réactions à différentes situations correspondaient aux stades de développement du cerveau, c’est-à-dire au fur et à mesure qu’il pouvait faire des jugements de raison.
 
La réponse émotionnelle d’un enfant serait donc plus forte que celle d’un adulte, parce qu’elle précède le jugement.

Adulte comme enfant est donc capable de distinguer un dommage accidentel d’un autre qui serait intentionnel. Toutefois, un enfant aurait plus tendance à penser que quelqu’un devrait subir une punition dans l’un ou l’autre cas, si un objet est endommagé.

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Dommages au cerveau dus à la naissance prématurée

Les recherches sont nombreuses quant à la prévention des naissances prématurées. Ces jours-ci, on parle même d’un lien possible entre un accouchement à terme et le vaccin contre l’influenza.

Une recherche est également en cours afin de découvrir un traitement pouvant bloquer le travail hâtif de l’accouchement. Elle est soutenue par l’Action Medical Research. On souhaite ainsi contrer les nombreuses défectuosités de naissance pouvant être engendrées, peut-on lire sur Medical News Today.
 
Les conséquences sont en effet nombreuses et peuvent être très graves. Les enfants sont par exemple très à risque de subir des dommages au cerveau. Des problèmes de développement à long terme peuvent aussi être encourus.
 
On pense ici à la paralysie cérébrale, à la cécité et aux problèmes d’apprentissage. Une naissance prématurée peut aussi mener à la mort. Sur ce, on estime que 1 500 bébés mourront sur 60 000 naissances prématurées chaque année, au Royaume-Uni seulement.
 
En ce moment, on peut arrêter les contractions si la femme est déjà en travail en administrant des médicaments. Toutefois, l’accouchement ne peut être retardé que de 48 heures, de cette manière.

Quant aux tests actuels, ils permettent de cibler quelles femmes sont à risque d’accoucher prématurément, mais on ne peut leur venir plus en aide par la suite, ni à leur enfant.

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La douleur affecte notre intelligence

Des chercheurs de la Clinique orthopédique de la colonne vertébrale et de l’Unité de gestion de la douleur du Centre universitaire de santé McGill mentionnent que la douleur peut affecter nos performances cognitives.
 
La douleur lombaire est une maladie chronique courante. 14 personnes en souffrant ont participé à cette recherche. On a fait deux analyses cérébrales avec l’aide de l’imagerie par résonnance magnétique (IRM), soit avant une intervention pour une douleur persistante et six mois après cette procédure.
 
Les scientifiques ont remarqué qu’après l’intervention pour soulager la douleur, certaines zones du cerveau avaient augmenté leur volume et l’activité cérébrale y était passée d’anormale à normale.
 
On a comparé ces résultats à ceux de personnes qui ne souffraient pas de douleur pour s’assurer que cela était bien relié au mal. En effet, la douleur affecte nos performances intellectuelles, mentionne le Journal of Neuroscience.
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Les enfants s’habituent-ils à la violence?

Au fil des recherches, on se contredit sur les jeux vidéo et la violence qu’ils présentent. Cette fois, des chercheurs de l’Université du Missouri parlent de l’habitude à la violence que peut entraîner ce type d’activité.

Ils abordent en fait la question de la montée de l’agressivité par ces jeux d’un autre côté. Ils ont remarqué chez des joueurs de jeux vidéo violents que leur cerveau présentait une moins grande réponse à la violence.
 
C’est finalement cette plus faible réaction cérébrale qui mènerait à un comportement plus agressif. Il y a donc lieu de se questionner quant à l’usage de ces divertissements chez les enfants.
 
En ce moment, on évalue que les enfants à l’école primaire passent en moyenne plus de 40 heures à jouer sur une console de jeux vidéo. Il s’agit là de l’activité qu’ils font le plus, après le temps passé à dormir.

La recherche en question comprenait 70 participants. Les résultats complets sont parus dans le Journal of Experimental Social Psychology.