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L’allaitement contribue au développement d’un lien affectif plus étroit avec l’enfant

Selon Science Daily, une nouvelle étude publiée dans The Journal of Child Psychology and Psychiatry prétend que les mères qui nourrissent leur nouveau-né exclusivement au lait maternel développent un lien émotionnel plus fort avec leur enfant. 

Les données recueillies concernent les premiers mois de vie du nourrisson. L’allaitement activerait des zones spécifiques du cerveau de la mère, développant un comportement empathique accru lorsque l’enfant pleure. Il s’agit de la première étude sur le sujet qui examine non pas le comportement humain, mais plutôt les informations factuelles associées aux mécanismes biologiques du cerveau.
 
Le Dr Pilyoung Kim, qui dirige les recherches, insiste sur l’importance de cette découverte. En fait, lors de l’allaitement, les régions du putamen, du globus pallidus, du gyrus frontal supérieur et du complexe amygdalien, qui sont naturellement activées à la suite de l’accouchement, conservent leur activité jusqu’à 3 ou 4 mois après la naissance de l’enfant. Ces zones cérébrales sont liées directement au comportement empathique maternel et renforcent naturellement le lien entre le nourrisson et sa mère.

« Les proches de la nouvelle mère devraient l’encourager à donner le sein lors de cette période, en insistant sur la qualité du lien affectif développé avec le nourrisson. Ainsi, peut-être que celles qui sont incapables d’allaiter demanderaient une aide supplémentaire pour poursuivre », ajoute le Dr Kim.

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Des travaux confirment des signes d’Alzheimer dix ans avant le diagnostic

Bien que les résultats soient encore préliminaires, la revue Neurology rapporte de nouvelles études qui confirment que certaines zones du cerveau commencent à rétrécir jusqu’à dix ans avant qu’on ne pose un diagnostic de maladie d’Alzheimer.
 
On a mesuré les zones du cerveau habituellement affectées par la maladie chez 64 personnes en bonne santé ne présentant aucun signe de maladie. Elles ont été suivies pendant 7 à 11 ans.
 
On a remarqué que l’épaisseur du cortex, la substance grise qui contient les neurones, pouvait déterminer les risques de développer la maladie plus tard.
 
Chez les 11 personnes qui avaient un cortex plus petit, 55 % ont développé l’Alzheimer, alors que chez les 9 avec un plus gros cortex, aucune personne n’a développé la maladie. Chez les participants avec un cortex moyen, on a enregistré 20 % de cas de démence.
 
« Ces mesures sont un indicateur potentiellement important des premiers changements dans le cerveau liés à l’Alzheimer. Elles pourraient aider à prédire qui sont les personnes ayant le plus grand risque de souffrir de cette maladie et peut-être aussi à déterminer quand la maladie va se manifester », mentionne le Dr Bradford Dickerson qui a dirigé les travaux à l’Université Harvard.
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On peut devenir dépendant à la nourriture

Les Archives of General Psychiatry dévoilent une nouvelle étude qui établit clairement un lien entre la nourriture et la dépendance.
 
48 jeunes femmes corpulentes en bonne santé ont participé à cette étude. Devant un appétissant lait frappé au chocolat, leur activité cérébrale a été accrue dans certaines zones du cerveau, les mêmes que l’on remarque chez les toxicomanes devant de la cocaïne.
 
Selon l’équipe de l’Université Yale, une dépendance à la nourriture est donc possible avec une plus grande activation de zones précises du cerveau chez certaines personnes. Ainsi, ces dernières ne peuvent que difficilement maîtriser leurs fringales.
 
Cette découverte est importante, puisque le taux d’obésité de cesse d’augmenter. Cela pourrait s’expliquer en partie par la publicité alimentaire omniprésente, qui devient alors une grande source de stimulation pour le cerveau.
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L’ecstasy provoquerait d’importantes pertes de mémoire

La prise à long terme d’ecstasy provoquerait une importante perte de mémoire chez les utilisateurs, rapporte le British Medical Journal.
Des experts du Centre de recherche de l’Université d’Amsterdam ont passé au scanneur le cerveau d’utilisateurs d’ecstasy.
 
On a mesuré la taille du cerveau de 10 personnes ayant pris cette drogue, à raison de plus de 250 comprimés sur six ans et demi, et on a comparé les données avec le cerveau de sept personnes n’ayant jamais pris d’ecstasy.
 
Chez les utilisateurs d’ecstasy, on a remarqué un rétrécissement de 10 % de l’hippocampe, la région de la mémoire, comparativement au groupe témoin. Ce rétrécissement se constate souvent chez des personnes ayant la maladie d’Alzheimer.
 
Les études doivent maintenant se poursuivre sur un plus grand nombre de personnes.
 
Le professeur David Nutt, autrefois conseiller du gouvernement, a rejeté cette étude justement en raison du nombre réduit de participants. Rappelons toutefois que le Pr Nutt a été congédié après avoir dit, en 2009, que l’ecstasy, le LSD et le cannabis étaient moins dommageables que l’alcool et le tabac.
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Mieux comprendre l’autisme

Selon Postmedia News, une recherche menée par l’Université de Montréal et l’Hôpital général du Massachusetts a démontré que le cerveau des autistes ne se comporte pas de la même manière que celui des autres personnes.

Encore une fois, on soutient qu’il faut éviter de trouver un quelconque traitement à l’autisme. Les gens qui en sont atteints sont simplement différents. De plus, cela explique pourquoi il est si douloureux pour un enfant autiste de se retrouver dans une classe normale.
 
Afin d’en arriver à ces conclusions, les chercheurs ont analysé les résultats d’une vingtaine d’études ayant été faites entre 1995 et 2009. Selon les analyses d’un test de stimuli visuel auquel plus de 700 sujets ont participé, il semble qu’il y ait plus d’activité cérébrale chez les autistes dans les régions temporale et occipitale et moins dans le cortex frontal.
 
Les régions temporale et occipitale sont reliées à la perception et à la reconnaissance, alors que le cortex frontal est associé à la prise de décisions et à la planification.

Ces observations expliquent pourquoi les enfants autistes sont souvent capables d’apprendre à lire à un âge très précoce, mais qu’ils ont de la difficulté ou sont incapables de s’intégrer socialement.

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Les pleurs de bébé pour une maman dépressive

Selon PsychCentral, une mère dépressive ne présentera pas la même réponse cérébrale qu’une femme en parfaite santé, alors que cette dernière sera plus poussée à aller chercher son enfant qui pleure en réponse à l’activité de son cerveau.

C’est la conclusion à laquelle sont arrivés des chercheurs de l’Université de l’Oregon après avoir suivi 22 femmes. Les participantes étaient mères pour la première fois et leur bébé était âgé de 18 mois. Elles ont été divisées en deux groupes, selon si elles avaient un historique de dépression ou non.
 
À l’aide de l’imagerie par résonnance magnétique, on a remarqué une différence de l’activité cérébrale en fonction du degré de dépression. Toutefois, les femmes dépressives ne présentaient pas une réponse négative. Elles démontraient plutôt moins de réponse cérébrale que les autres dans la même situation.
 
Les mères en bonne santé étaient en mesure de répondre d’une manière positive lorsque l’enfant pleurait. Celles qui étaient dépressives avaient des lacunes quant à cette réaction.

Pourtant, la réponse de la mère aux pleurs de bébé est très importante dans le développement de celui-ci. Un réel lien existe entre le comportement et les réponses physiologiques.

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Cause possible de la mort subite du nourrisson

On apprend sur Medical News Today que des chercheurs auraient fait une découverte quant à la mort subite du nourrisson. On connaît encore très peu de choses sur ce syndrome touchant principalement les bébés de quelques mois ou quelques semaines.

Ainsi, une équipe de l’Université de Macquarie, en Australie, a ciblé deux aires du cerveau qui pourraient être en cause. Ces deux zones gèrent la déglutition et la respiration, afin de pouvoir respirer sans s’étouffer.
 
Les chercheurs espèrent mieux comprendre ces parties du cerveau en vue de mieux définir les causes réelles du syndrome de la mort subite du nourrisson.
 
C’est qu’un fort réflexe du cerveau surviendrait lorsqu’un irritant – de l’eau ou de la nourriture, par exemple – menace d’aller dans les poumons : il stopperait la respiration en guise de prévention. Ce mécanisme pourrait survenir plus souvent chez les bébés que les adultes, car ils régurgitent souvent.

Cela peut donc représenter une explication possible, laquelle sera étudiée plus attentivement maintenant que nous pouvons mieux observer ces zones cérébrales.

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Un nouvel outil pour détecter les crises d’épilepsie

Jusqu’à présent, pour déterminer la nature et les moments de crises d’épilepsie d’une personne, on enregistrait l’activité du cerveau avec un électroencéphalogramme, mais l’analyse de ces données n’était pas informatisée et prenait plus de temps.
 
Maintenant, une équipe de l’Université Concordia à Montréal a créé une méthode informatisée pour détecter les crises plus rapidement et de façon plus précise également.
 
L’algorithme peut vérifier les signaux électriques du cerveau des personnes et déterminer plus clairement quand survient une crise.
 
Les crises d’épilepsie sont causées par une perturbation de l’activité électrique du cerveau. La maladie se caractérise par des convulsions, une perte de conscience, une perception transformée et une respiration bruyante.
 
Ce problème touche environ une personne sur cent au Canada. Après la migraine, il s’agit de la pathologie neuropathique la plus fréquente au pays.
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La grossesse influe sur le cerveau du bébé

Une nouvelle étude donne encore des points à l’allaitement. Menée par des chercheurs de l’Université de Durham, en Angleterre, elle a fait un lien entre la croissance du cerveau et le temps investi par la mère.

Il semble que plus la grossesse est longue et plus l’allaitement est prolongé, plus le cerveau du bébé croît. C’est la conclusion à laquelle sont arrivés les chercheurs après avoir suivi 128 mammifères, dont des humains.
 
En ce moment, l’Organisation mondiale de la santé conseille d’allaiter les poupons durant six mois afin que le poids corporel et la taille du cerveau de l’enfant soient maximaux.
 
Les chercheurs de la présente recherche ajoutent quant à eux que cette période devrait même s’étendre jusqu’à ce que l’enfant ait deux ans. Bien entendu, l’allaitement devrait alors être complémentaire à la nourriture solide.

Les résultats complets de cette étude sont parus dans Proceedings of the National Academy of Sciences.

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Une thérapie pour le syndrome de la Tourette?

Des chercheurs de l’Université de Nottingham, au Royaume-Uni, ont fait passer des tests d’imagerie à résonnance magnétique au cerveau d’enfants souffrant du syndrome de la Tourette.

Ils ont pu remarquer que le cerveau des enfants atteints se développait d’une manière unique et reconnaissable. Cela signifie que l’on pourrait envisager certaines méthodes pour traiter ce trouble neurologique.
 
En effet, il semble qu’une thérapie comportementale pourrait venir à bout de plusieurs symptômes du syndrome de la Tourette.
 
Précisément, selon les résultats de cette recherche parus dans Current Biology, le cerveau de plusieurs enfants atteints avait subi une réorganisation de sa structure, comme s’il compensait en fonction du syndrome.

Ainsi, les chercheurs pensent qu’un entraînement du cerveau pourrait accentuer cette réorganisation, ce qui réduirait considérablement les effets de cette maladie.