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On peut lire dans PLoS One qu’un manque de fer en début de grossesse, voire avant la conception, entraîne des risques pour le bébé, même s’il ne s’agit pas d’une anémie sévère.
Il semble que le moment de la carence ait un impact plus important que sa gravité. Ces résultats devraient donc mener à de nouvelles façons de préparer la grossesse et d’encadrer les femmes enceintes.
Analyse du syndrome du bébé secoué
Si l’on connaît les répercussions du syndrome du bébé secoué, tels les dommages au cerveau, le profil des coupables est toutefois peu documenté.
C’est dans ce but que des chercheurs de trois hôpitaux américains ont tenté d’évaluer les différences entre les femmes et les hommes qui commettent ces sévices. Pour ce faire, on s’est basé sur les données recueillies sur des cas survenus entre 1998 et 2008.
Pour les 34 cas étudiés (17 de chaque sexe), on avait accès aux conséquences judiciaires encourues ainsi qu’au profil de ces personnes ayant secoué un bébé.
De plus, on a pu prendre connaissance des dommages au cerveau et à la rétine, entre autres, vécus par les bébés en cause. L’âge moyen des victimes était de 9,4 mois.
Après analyse, il en est ressorti qu’il y avait une différence marquée entre les hommes et les femmes quant aux coupables. Les hommes étaient plus jeunes et ils étaient plus portés à se confesser de leur crime. De plus, leurs victimes avaient subi de plus graves dommages à leur santé.
D’autres recherches sur le sujet pourraient suivre, mais jusqu’ici, on peut déjà établir un certain profil des coupables du syndrome du bébé secoué. Les résultats détaillés de la présente étude ont été publiés dans Pediatrics.
On peut lire dans le New England Journal of Medicine que l’on se questionne quant à l’anesthésie durant l’enfance. Il semble que cette procédure médicale ait des impacts possibles sur le développement du cerveau.
Des membres de la FDA (Food and Drug Administration, aux États-Unis) ont donc répertorié quelques risques connus de l’anesthésie sur le cerveau des enfants. On avait déjà remarqué, au cours de la dernière décennie, que cette procédure semblait avoir un lien avec la cellule du suicide chez de jeunes singes et rats.
Malgré tout, n’oublions pas que les substances anesthésiantes et sédatives sont essentielles aux interventions médicales. On a pourtant suggéré, à la suite d’un comité de la FDA en 2007, que ces substances ne devraient être administrées qu’à partir de l’âge de 3 ans.
À l’aide d’images par résonnance magnétique, des chercheurs ont découvert que les pleurs d’un bébé provoquaient une réaction moins positive dans le cerveau des mères qui étaient déprimées que dans celui des mères qui ne l’étaient pas, rapporte HealthDay News.
L’auteure principale de cette étude, Heidemarie K. Laurent, a déclaré que contrairement à une étude précédente, « il semble que les mères déprimées ne répondent pas de manière plus négative que les mères non déprimées. Ce que nous avons observé était plus comme une lacune quant à la réponse positive ».
Cette étude, qui apparaît en ligne dans le journal Social Cognitive and Affective Neuroscience, est la première à examiner la façon dont le cerveau de mères déprimées répond aux pleurs du bébé.
Les chercheurs ont étudié le cerveau de 22 femmes en utilisant une technique d’imagerie par résonance magnétique, ce qui mesure l’activité du cerveau à travers les changements du débit sanguin. Toutes les mères ayant été observées durant l’étude avaient un enfant de 18 mois et étaient mères pour la première fois.
Laurent révèle : « Dans ce contexte, il était intéressant de voir que les mères non déprimées étaient capables de répondre au son de pleurs par un signal positif. Leur réponse était constante dans leur désir de vouloir s’approcher de leur enfant. Les mères déprimées avaient clairement un manque, du côté de cette réaction. »
Le but de cette étude est donc de démontrer que la dépression peut avoir un impact de longue durée sur les relations entre une mère et son enfant en affaiblissant la réponse du cerveau face aux signaux émotionnels d’un bébé.
Depuis des années, les chercheurs se penchent sur les effets du téléphone portable sur le cerveau. Les études se contredisent parfois, d’ailleurs.
La dernière en date, parue dans le Journal of the American Medical Association, mentionne que les cellulaires ont des effets sur le cerveau, mais pour le moment, on ignore quelles en seraient les répercussions sur la santé.
Durant cette recherche, 47 personnes ont été suivies entre le 1er janvier et le 31 décembre 2009.
Un téléphone portable était placé près de l’oreille gauche, puis près de l’oreille droite de chaque personne, pendant que son cerveau était observé via l’imagerie par résonnance magnétique.
Les chercheurs ont noté que la région du cerveau qui était la plus proche de l’antenne du téléphone voyait le métabolisme du glucose augmenter après un contact de 50 minutes.
De plus, aucun appel n’était nécessaire pour avoir ce type de réaction, simplement se trouver près d’un téléphone allumé pendant 50 minutes provoquerait ce phénomène.
D’autres études doivent toutefois être effectuées, car l’on ignore les effets que cela pourrait provoquer sur la santé.
Prendre le thé stimule le cerveau
Déjà lié à une réduction des maladies cardiovasculaires, des cancers et des risques de la maladie de Parkinson, voilà que les chercheurs découvrent de nouvelles propriétés au thé.
Les ingrédients naturels de cette boisson amélioreraient la puissance de votre cerveau ainsi que votre vigilance. C’est ce qui ressort d’une étude effectuée sur 44 personnes.
Selon le journal Nutritional Neuroscience, les personnes ayant bu du thé ont exercé certaines tâches avec plus de précision et ont vu leur vigilance s’accroître, comparativement aux personnes ayant reçu un placebo.
De plus, le thé diminue la fatigue, ce qui permet de focaliser son attention sur une tâche cognitive exigeante. À noter que l’ajout de lait n’affecte pas l’absorption des flavonoïdes, antioxydants et autres bienfaits du thé pour la santé.
À long terme, la consommation régulière de thé permet également d’améliorer la densité osseuse, rappellent les chercheurs. Toutefois, pour bénéficier de ces bienfaits, il est préférable de consommer quatre tasses de thé chaque jour.
Déceler l’autisme au plus jeune âge
Une nouvelle technique permettrait un diagnostic hâtif de l’autisme. En effet, un nouveau test non invasif élaboré par l’Hôpital pour enfants de Boston évaluerait efficacement le risque d’autisme chez de très jeunes enfants.
En utilisant à la fois les encéphalogrammes et une machine analysant l’activité électrique du cerveau, on a pu évaluer, selon un taux de réussite de 80 %, la prévalence de l’autisme chez des bébés de neuf mois.
Précisément, on a pu remarquer certaines marques distinctives au niveau cérébral permettant un diagnostic d’autisme chez 79 bébés âgés de 6 à 24 mois parmi tous les participants de cette étude. Parmi eux, 46 avaient un historique d’autisme dans la famille.
Selon les chercheurs, l’âge permettant de voir les plus grandes différences est bien neuf mois, car à ce moment, le cerveau des bébés démontre des changements importants ayant des répercussions sur l’émergence des capacités sociales et communicatives.
Les résultats complets de cette étude sont parus dernièrement dans BMC Medicine.
Toutes les femmes enceintes doivent prendre de l’acide folique pour la santé de leur bébé. Cette vitamine prévient la spina-bifida, les malformations et permet de maintenir le bon développement du cerveau du fœtus.
Or, des chercheurs de l’Université McGill ont découvert qu’une absorption excessive d’acide folique pouvait causer des problèmes durant la grossesse.
L’étude en question a porté sur des rates enceintes. On leur a administré 20 fois plus d’acide folique que la dose quotidienne de 8 mg par jour.
Le muscle cardiaque des fœtus s’en est trouvé plus mince. De plus, les bébés nés lors de cette recherche présentaient des malformations de naissance ainsi qu’une plus petite ossature.
La Dre Rima Rozen, directrice de ce projet de recherche, a affirmé que même si l’acide folique est essentiel, il n’y a aucune raison d’en consommer trop, comme nous pouvons le lire dans le National Post.
Bien entendu, il ne faut pas cesser de prendre de l’acide folique si l’on est enceinte, car ses bienfaits sont véridiques. Toutefois, il faut savoir qu’une trop faible ou trop forte dose peut causer une interruption de grossesse.
Découverte d’un gène du langage
Des chercheurs de l’Université d’Édimbourg viennent de découvrir un gène relié au développement du langage chez l’enfant. Le gène ROBO1 intervient au niveau du cerveau.
Précisément, ce gène dirige certaines substances chimiques vers les cellules du cerveau qui permettent à l’enfant d’emmagasiner et de décoder les sons de la parole.
Ce processus est primordial quant à l’apprentissage du langage chez le très jeune enfant, lorsque les mots, au départ sans signification, peuvent être associés à un objet ou un concept.
Il est désormais possible d’expliquer d’une nouvelle façon certains aspects de l’apprentissage du langage chez les enfants. En effet, celui-ci serait influencé non seulement par l’éducation, mais aussi par certains traits génétiques.
Pour tirer ces conclusions, on a suivi pendant 1 an 538 familles de 5 enfants et moins. En étudiant les différentes façons d’apprendre à parler à ces enfants, on a pu remarquer que le gène ROBO1 constituait bel et bien une composante de cet apprentissage. Les résultats complets sont parus dernièrement dans l’European Journal of Human Genetics.
Un lien clair a été fait entre le fonctionnement de ce gène et la capacité du cerveau à emmagasiner des sons de la parole sur une courte période de temps. Cette recherche ouvre donc la voie à une meilleure compréhension de certains troubles du langage, de la dyslexie et des problèmes de mémoire à court terme.