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L’alimentation reliée au QI à trois ans

Il semble que l’alimentation de l’enfant a un impact important sur son intelligence. C’est ce que suggère une récente étude de l’Université de Bristol en Angleterre.

Les résultats de cette étude réalisée sur 4 000 enfants portent à croire que les petits qui ont une alimentation riche en gras, en sucre et en nourriture transformée vers l’âge de trois ans accusent une baisse de quotient intellectuel un peu plus tard.

À l’inverse, les participants qui avaient une alimentation santé, composée de pâtes, de salades, de fruits et de légumes en grande partie, ont eu des résultats plus élevés aux tests d’intelligence de la recherche.

Ainsi, les enfants qui avaient une alimentation plus pauvre démontraient une baisse de QI de 1,67 point à l’âge de 8 ans et demi. Ceux qui avaient une alimentation plus saine avaient un gain de 1,20 point dans leur QI au même âge lors des mêmes tests.

Selon les chercheurs, l’association entre l’alimentation d’un enfant à trois ans et son intelligence future pourrait s’expliquer facilement. En effet,  la croissance du cerveau est la plus rapide de l’existence durant les trois premières années de vie.

Des études antérieures ont démontré que la croissance de la tête lors de cette période avait des impacts cognitifs. Il est donc possible qu’une alimentation saine durant cette période puisse soutenir le développement optimal du cerveau.

Les résultats complets de cette étude sont parus dernièrement dans la revue en ligne Journal of Epidemiology and Community Health.

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Oméga-3 et grossesse : prévenir la dépression

Une récente recherche parue dans Nature Neurscience a démontré qu’une trop faible quantité d’oméga-3 dans le cerveau influence négativement la transmission nerveuse, et ce, dès le moment où le fœtus se trouve dans le ventre de sa mère.

On a en effet pu remarquer chez des souris qu’une telle carence affaiblissait le fonctionnement des neurones reliés aux comportements anxieux et dépressifs.

Les oméga-3, des acides gras, jouent un rôle essentiel dans le développement du cerveau depuis le passage dans l’utérus jusqu’à l’adolescence.

Dans la présente expérience ayant porté sur des souris, on a pu statuer que la carence en oméga-3 influence deux parties du cerveau, soit le cortex préfrontal et le noyau accumbens. Ces parties sont responsables de la régulation émotionnelle et de la motivation, entre autres.

Rappelons finalement que les oméga-3 ne sont pas fabriqués par le corps et doivent être fournis par l’alimentation. Leur déficit est courant dans les pays industrialisés. On recommande de varier l’alimentation plutôt que de prendre des gélules.

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Une simple conversation peut aider à préserver la mémoire

Des scientifiques de l’Université de Zurich ont découvert qu’une simple conversation était aussi efficace pour le cerveau que les nombreux jeux qui existent sur le marché pour exercer la mémoire.
 
Selon le Daily Mail, les chercheurs ont comparé 36 études sur la mémoire réalisées entre 1970 et 2007. Plusieurs disaient que les personnes âgées en bonne santé arrivaient à mieux se souvenir de différentes choses après des entraînements pour la mémoire. D’autres études révélaient que les résultats étaient les mêmes avec de simples conversations entre les gens.
 
La perte de mémoire n’est pas identique pour tous les individus en vieillissant. Pour certains, cela se caractérisera aussi par une incapacité à planifier les choses, à leur porter une attention particulière ou à exécuter des tâches aussi rapidement qu’auparavant. Chez d’autres, ce ne seront que les pertes cognitives qui se feront remarquer.
 
Par le passé, il a été observé que les personnes âgées qui étaient moins isolées et moins seules avaient un déclin cognitif moins rapide et moins prononcé que celles qui souffraient de solitude.
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Les migraines ne causent pas de dommages au cerveau

Si vous souffrez fréquemment de migraines ou de céphalées, n’ayez crainte, des équipes de chercheurs de l’Inserm et de l’Université Pierre et Marie Curie viennent de démontrer que ces douleurs n’altéraient en rien les capacités du cerveau.
 
780 personnes âgées en moyenne de 69 ans ont participé à cette étude qui s’est étalée sur dix ans. Toutes souffraient de migraines.
 
Avec l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) de leur cerveau et des tests cognitifs, on a pu s’apercevoir que les céphalées et les migraines n’avaient aucune incidence sur les accidents vasculaires cérébraux (AVC) ou sur des troubles cognitifs éventuels.
 
De plus, le British Medical Journal ajoute que bien qu’il y ait des microlésions dans les vaisseaux du cerveau lors d’une crise de migraine, elles n’ont aucun impact sur le cerveau. Les personnes ont pu facilement identifier leur environnement et les objets qui les entouraient, de même que leurs capacités cognitives étaient demeurées les mêmes.
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Les anesthésies locales modifient la perception de notre propre corps

Une étude révèle que les anesthésies locales peuvent entraîner une modification de l’activité du cerveau, engendrant alors une perception modifiée de notre propre corps.
 
Les anesthésies locales sont pratiquées sur une région avec un nerf ou un groupe de nerfs. La revue Anesthesiology mentionne que 20 personnes ont été suivies. Elles devaient avoir une anesthésie au bras dans le but de se soumettre à une chirurgie.
 
Après l’intervention, on a fait voir des images en trois dimensions aux patients, de mains droites et gauches sous différents angles, afin de savoir s’ils étaient capables de reconnaître les différents aspects de ces membres.
 
Les personnes qui avaient eu une anesthésie ont fait plus d’erreurs et ont eu plus de mal à savoir si c’était une main gauche ou droite. De plus, elles auraient ressenti une sensation à leurs propres mains, notamment une impression de gonflement ou une altération de la taille et de la forme.
 
Cette découverte pourrait mener éventuellement à la création de traitements pour soulager les personnes qui ressentent de la douleur à des membres qui ont pourtant été amputés.
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Une faible alimentation affecte le cerveau du foetus

Il a été remarqué, chez les femmes ayant moins mangé durant la première moitié de leur grossesse, une baisse de la connexion des cellules, de leur division et d’éléments du développement chez le fœtus.

Ce sont là les résultats d’une récente étude de l’Université du Texas ayant porté sur deux groupes de primates et récemment parue dans Proceedings of the National Academy of Sciences.

L’un desdits groupes a reçu une alimentation 30 % plus petite que le second durant la période citée.

On savait déjà que la famine pouvait atteindre le cerveau du fœtus, mais c’est la première fois que l’on démontre qu’une variation de l’alimentation peut en atténuer le développement.

Les effets en sont par la suite nombreux, comme un plus faible quotient intellectuel et un plus haut risque de troubles du comportement, par exemple.

Dans la présente étude, on a aussi remarqué une augmentation de l’incidence de l’autisme, de la schizophrénie, de la dépression et d’autres problèmes mentaux.

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Le régime méditerranéen ralentit le déclin cognitif

Pendant sept ans, des chercheurs américains ont analysé le contenu des assiettes de 3 759 personnes de 65 ans et plus pour constater que celles qui adoptaient le plus le régime méditerranéen avaient un déclin cognitif moins marqué que les autres.
 
Selon l’American Journal of Clinical Nutrition, on mesurait les facultés mentales des participants chaque trois ans par des tests de mémoire et de mathématiques de base.
 
Les capacités cognitives étaient plus conservées avec une alimentation dite méditerranéenne, qui se compose notamment de céréales entières, poissons, fruits, légumes, ail, oignons, épices, huile d’olive, noix et légumineuses, mais de très peu de viande rouge ou de poulet.
 
Afin de confirmer les résultats, les chercheurs ont effectué les mêmes examens avec des personnes qui respectaient surtout le guide alimentaire américain et celui-ci s’est avéré ne provoquer aucun changement dans la conservation des facultés mentales des participants à la recherche.
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Le cerveau des adolescents ne connaît pas la peur

Après des tests sur des souris, des chercheurs des universités de Cornell et Brown ainsi que de la faculté de médecine de l’Université de New York ont découvert qu’à l’adolescence, les peurs ne sont plus enregistrées dans le cerveau. Cela expliquerait pourquoi les adolescents adoptent parfois un comportement téméraire.
 
On a placé des souris adolescentes devant des situations où elles auraient dû se figer sur place pour manifester leur peur. Il s’agissait de situations vécues à leur jeune âge, comme de petits électrochocs. Pourtant, les souris ados ne présentaient que peu de réactions et leur activité cérébrale était moins forte dans les deux régions du cerveau qui régissent la peur.
 
« Bien que les souvenirs des peurs contextuelles ne s’expriment pas au début de l’adolescence, ils réapparaissent ensuite lorsque la souris sort de cette période. Du point de vue de l’évolution, une suppression provisoire de ce type de craintes durant l’adolescence s’avère une adaptation fort utile au moment où la souris doit s’aventurer hors du nid », mentionnent les chercheurs.
 
Des études plus approfondies sur le sujet seront effectuées dans l’espoir que nous puissions un jour traiter les phobies, les crises d’angoisses ou encore le syndrome post-traumatique.
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Apprendre des langues étrangères pour maintenir le cerveau jeune

Afin de garder le fonctionnement de notre cerveau à son plein potentiel, une des solutions serait d’apprendre des langues étrangères, mentionne le Science Journal.
 
Il semblerait que ce soit encore plus efficace chez les femmes. On explique ce phénomène par le fait que le cerveau des femmes est toujours plus actif que celui des hommes, notamment par le fait qu’elles pensent toujours à des milliers de trucs et peuvent effectuer plus d’une tâche à la fois.
 
La maîtrise d’au moins deux langues étrangères aide à conserver un esprit vif et une bonne mémoire, mentionnent les chercheurs.
 
Parmi les participants à l’étude, on a remarqué que les personnes qui arrivaient à maîtriser de 5 à 15 langues avaient un cerveau semblable à celui de personnes de 30 à 35 ans, et ce, malgré le fait qu’elles étaient des personnes âgées.
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Découverte sur le langage du bébé

Grâce à l’imagerie par résonnance magnétique, des chercheurs de l’Université de San Diego ont fait une découverte des plus étonnante quant au développement du langage.

Il semble que si les bébés d’à peine un an ne peuvent pas reproduire le son de tous les mots, ils sont en mesure d’en comprendre le sens.

De plus, les mêmes parties du cerveau seraient utilisées pour y arriver que les adultes, ce qui signifie que dès cet âge, le langage fonctionne d’une façon mature.

En d’autres mots, les bébés prendraient le même chemin cérébral pour trouver la signification d’un mot, ce qui veut dire que nous aurions un genre de base de données des signifiants.

Confirmant des recherches précédentes, on pourrait retracer le développement du langage et en voir le fonctionnement en observant la réponse à un stimulus de certaines parties du cortex.

Cette étude a été publiée cette semaine dans Cerebral Cortex, le journal hebdomadaire de l’Université d’Oxford.