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Les causes biologiques du déficit de l’attention

Des chercheurs auraient mis le doigt sur les causes physiques du trouble du déficit de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH). 

Les enfants qui en souffrent auraient des particularités cérébrales différentes de la moyenne, peut-on lire dans The Telegraph.

En effet, selon des chercheurs de l’Université de Nottingham, leur cerveau ne pourrait que difficilement se sortir d’un état de rêve éveillé.

De plus, cet état par défaut reviendrait chaque fois que l’enfant n’est pas concentré à une tâche.

On ne pourrait donc dire qu’un enfant a des difficultés de concentration ou qu’il est facilement ennuyé sans prendre en considération de véritables raisons biologiques. 

Rappelons finalement que le TDAH est le trouble le plus fréquent chez l’enfant.

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L’amygdale est responsable de nos peurs

En tentant d’établir quelle était la zone du cerveau qui était responsable de nos peurs, des scientifiques de l’Iowa ont découvert que c’est celle appelée amygdale qui en serait à l’origine.
 
Jusqu’ici, ce sont des études sur des rats et des singes qui avaient démontré un possible lien entre l’amygdale et nos peurs. Maintenant, nous savons qu’il en est de même chez l’humain.
 
L’étude publiée dans la revue Current Biology relate le cas d’une femme de 40 ans qui, après avoir eu une maladie rare, a vu son amygdale être détruite. Depuis, cette femme mentionne qu’elle ne ressent plus aucune peur, mais aussi qu’elle n’est plus capable de détecter la peur sur le visage des gens.
 
Cette découverte est importante, car plus de sept millions d’Américains souffrent du syndrome de stress post-traumatique qui survient après une expérience particulièrement difficile, souvent lorsque leur survie a été mise en jeu. Ainsi, en créant de nouveaux traitements qui cibleraient l’amygdale, ces personnes pourraient mieux vivre avec un choc aussi grand.
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L’activité cérébrale du bébé et le visage de la mère

Des chercheurs japonais ont étudié la réaction de bébés âgés de 7 à 8 mois devant le visage de leur mère et celui d’étrangers.

D’après Science Daily, ils auraient fait une découverte de plus quant à l’influence du visage de la mère dans le développement des aptitudes sociales de l’enfant.

C’est qu’en voyant leur mère, les petits participants de l’étude ont eu une activité hémodynamique (mouvements de la masse sanguine) plus forte dans leur cortex cérébral gauche.

Dans de précédentes études, nous avions appris que le cortex cérébral droit était responsable de la perception des visages par les enfants.

L’activité du cortex cérébral gauche a été remarquée seulement lorsque les bébés voyaient leur mère.

Ces analyses ont été réalisées grâce à la spectroscopie proche infrarouge (NIRS). Cette technique non invasive permet de quantifier l’activité cérébrale de l’influx sanguin du cerveau.

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La voix de la mère stimule le cerveau de son bébé

Le langage bébé, celui que la mère utilise pour parler à son enfant, est reconnu scientifiquement.

On apprend maintenant que la voix de la mère joue un grand rôle dans l’activation de certaines parties du cerveau de l’enfant.

En effet, la voix de maman active l’hémisphère cérébral gauche de bébé, particulièrement en ce qui a trait au traitement linguistique et verbomoteur.

Or, si l’enfant entend la voix d’une autre femme, l’hémisphère cérébral droit est activé, ne touchant qu’à la reconnaissance vocale.

Cette nouvelle découverte de chercheurs de l’Université de Montréal et du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine prouve le rôle de la mère dans l’apprentissage de la parole de son enfant. Elle en est l’initiatrice.

On peut en effet lire dans le communiqué nous annonçant leurs conclusions qu’il existe bel et bien un lien entre l’acquisition prénatale du langage et les compétences motrices de la parole.

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Le cerveau peut apprendre un nouveau mot en seulement quelques minutes

Il est faux de croire qu’on est incapable d’apprendre une langue étrangère. Selon les scientifiques, notre cerveau est capable d’apprend un nouveau mot en moins de 15 minutes. Le processus est donc moins long qu’on ne le croyait.
 
On a placé des électrodes sur la tête de 16 volontaires pour mesurer leur activité cérébrale. On a enregistré les impulsions provoquées par des mots familiers. Ensuite, on a répété un nouveau mot encore et encore. Au début, leur cerveau travaillait plus fort, mais après 160 répétitions en 14 minutes, le mot était devenu familier.
 
Donc, il est possible d’apprendre une nouvelle langue plus facilement qu’on ne le croit.
 
Cette découverte démontre qu’il est aussi possible pour des personnes ayant eu des lésions cérébrales de retrouver la parole, comme après un accident vasculaire cérébral.
 
D’ailleurs, on veut maintenant tester cette théorie sur des personnes victimes d’AVC pour confirmer les résultats, rapporte le Journal of Neurosciences.
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Le dentifrice peut être dangereux pour le cerveau du foetus

Les futures mamans y repenseront à deux fois avant de se brosser les dents. Du moins, elles devront relire attentivement la liste d’ingrédients de leur tube de dentifrice, selon le Dailymail.

C’est que des chercheurs de l’Université de la Floride ont récemment constaté qu’un élément du dentifrice, le triclosan, comportait des dangers pour le fœtus.

Celui-ci nuirait à l’enzyme libérant l’estrogène jusqu’au ventre de la femme enceinte.

Alors que l’estrogène ouvre les artères donnant du sang très oxygéné au fœtus, celui-ci en serait privé en partie, ce qui provoquerait des retards dans le développement de son cerveau.

Toutefois, les chercheurs mentionnent que bien que cette substance puisse être une des causes majeures, d’autres éléments peuvent aussi entrer en ligne de compte.

Le triclosan est en fait un puissant antibactérien existant depuis une cinquantaine d’années. On le retrouve dans le dentifrice, dans certains savons et même dans des jouets.

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Les stimulations tactiles à la naissance influencent le comportement

Il semble que les nouveau-nés ne réagiraient pas de la même façon envers les autres, selon qu’ils ont reçu des stimulations tactiles ou non au moment de leur naissance.

C’est la conclusion des chercheurs du Centre national de recherche scientifique (CNRS) en France, à la suite d’une récente étude.

Parue dans Biology Letters, elle a porté sur 28 poulains. À leur naissance, 10 ont été manipulés du côté droit, 10 du côté gauche et 10 n’ont reçu aucune manipulation.

Ceux qui avaient été manipulés du côté droit ont ensuite eu tendance à éviter les contacts avec l’humain, comparativement aux autres sujets de l’étude.

Selon ces chercheurs, lesdites stimulations pourraient avoir une influence sur le développement comportemental et neurologique, voire sur l’asymétrie du cerveau.

Ces résultats ouvrent donc une nouvelle voie quant aux soins néonataux apportés aux bébés.

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La taille d’une partie du cerveau en lien avec la perception des choses

Une étude parue récemment dans Nature Neuroscience nous apprend un lien surprenant entre notre vision et une partie située à l’arrière de notre cerveau.

Cette petite partie, le cortex visuel primaire, est responsable du traitement de ce que nous voyons. Or, sa taille peut varier jusqu’à trois fois d’un individu à l’autre.

Les chercheurs de l’étude en question pourraient donc prédire comment une personne percevra le monde extérieur par la simple mesure de cette partie.

Pour tirer ces conclusions, les chercheurs du Collège universitaire de Londres ont demandé à des sujets d’observer une image. On y voyait deux cercles de la même taille, mais l’un était entouré d’autres cercles plus grands, et l’autre, de plus petits.

Un deuxième test a été fait, celui-là montrant encore deux cercles, mais placés dans un tunnel faisant en sorte que celui à l’arrière semblait plus grand que celui à l’avant.

Il en est finalement ressorti, après des imageries, un lien évident entre la taille du cortex visuel primaire et la capacité à déceler l’illusion d’optique. À l’inverse, plus le cortex était petit, plus l’illusion d’optique était forte.

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L’alimentation de la mère pourrait influer sur le développement du cerveau du bébé

Des chercheurs de l’Université du Colorado ont trouvé pourquoi le bébé est porté à aimer ce que sa mère ingérait durant sa grossesse, apprenons-nous sur MailOnline

Les odeurs présentes dans le liquide amniotique atteindraient une partie du cerveau responsable du goût et de l’odorat.

Ainsi, le bébé sera porté à mieux aimer ce que sa mère aimait aussi durant sa grossesse. En effet, il croira que tout ce que la mère ingère est bon pour la santé.

Plus vieux, l’enfant aura tendance à manger de la même façon que sa mère lorsqu’elle était enceinte, car son cerveau aura appris à aimer certaines odeurs et saveurs.

Les chercheurs concluent sur l’importance de préférer une saine alimentation durant la grossesse, en plus d’éviter l’alcool pendant celle-ci et durant l’allaitement.

Pour la première fois, on aura donc fait un lien entre l’alimentation durant la grossesse et le cerveau du fœtus, ce qui met en lumière une fois de plus l’importance de favoriser la bonne santé de l’enfant le plus tôt possible.

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Importante percée médicale pour les victimes d’un infarctus

Les personnes qui ont vécu un infarctus du myocarde souffrent fréquemment d’insomnie après l’incident. Alors que l’on croyait que cela était le résultat de l’infarctus, des chercheurs montréalais ont découvert que cela était plutôt dû à une atteinte au cerveau.
 
Les chercheurs Roger Godbout et Guy Rousseau, ainsi qu’un étudiant de l’hôpital du Sacré-Cœur de Montréal, ont provoqué des infarctus sous anesthésie à des rats afin d’observer leur comportement par la suite.
 
Selon les résultats qui paraîtront dans la revue scientifique Sleep,un infarctus provoque une perte neuronale dans le tronc cérébral, ce qui entraînerait les insomnies.
 
Ceci va dans le même sens qu’une étude précédente qui démontrait un lien entre un infarctus et une dépression après l’incident, ce qui survient d’ailleurs dans 30 % des cas.
Cette découverte pourra donc ouvrir la voie à de nouvelles thérapies préventives et les médecins pourront éventuellement intervenir dès l’apparition des premiers symptômes d’insomnie et de dépression.