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La violence à l’écran modifie les fonctions cérébrales des garçons

Des scientifiques viennent de démontrer que la violence engendre des altérations au niveau de la maturité du cerveau et de ses fonctions chez les jeunes adultes de sexe masculin.

Évidemment, ces modifications prennent racine plus tôt dans la vie des garçons. Les chercheurs ont demandé à de jeunes hommes de tenir un journal de leurs habitudes télévisuelles pendant un an, explique Science World Report.

Ces mêmes participants ont également complété une série de tests psychologiques mesurant le niveau du contrôle inhibiteur, de la mémoire et de l’attention. Ensuite, ils ont été soumis à une imagerie par résonnance magnétique (IRM) mesurant chaque structure du cerveau.

Les résultats ont été surprenants, rapporte Tom Hummer, l’un des chercheurs. « Nous avons réalisé que plus l’homme regardait des émissions violentes, pire étaient ses résultats basés sur l’attention et le contrôle cognitif. »

De plus, les participants visualisant plus de violence démontraient un cerveau « immature », puisque le volume de la matière blanche du lobe pariétal et frontal était moins développé.

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Centre de la peur du cerveau surdéveloppé chez les enfants enclins à l’anxiété

Des scientifiques ont découvert des altérations dans le développement du « centre de la peur » au niveau du cerveau des enfants ayant des troubles d’anxiété.

Les chercheurs ont examiné 76 enfants âgés de 7 à 9 ans. Il s’agit d’une période durant laquelle les caractéristiques et symptômes de l’anxiété peuvent être identifiés avec justesse. Les parents ont participé à l’étude qui visait à mesurer le degré d’anxiété des jeunes.

On a également utilisé l’imagerie par résonnance magnétique pour étudier la structure et la fonction du cerveau de ces enfants.

À leur grande surprise, les scientifiques ont été en mesure, avec la grosseur de l’amygdale et l’étendue de sa connectivité aux régions de l’attention, de la perception émotive et de la régulation, d’établir fidèlement le niveau d’anxiété ressenti par les enfants.

Dans la revue Biological Psychiatry, Shaozheng Qin, l’un des chercheurs, explique : « Notre étude représente une étape importante dans la caractérisation des systèmes cérébraux altérés et leurs biomarqueurs prédictifs dans l’identification des désordres anxieux chez les jeunes enfants ».

Cette découverte, selon les chercheurs, représente un excellent espoir pour déterminer la source de l’anxiété chez l’adulte.

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Les probiotiques utiles pour les patients atteints de cirrhose

Les patients diagnostiqués avec une cirrhose pourraient bénéficier de la consommation de probiotiques, selon une étude rapportée par MedicalNewsToday.

Les probiotiques seraient en effet particulièrement efficaces en prévention de l’encéphalopathie hépatite, une complication cérébrale très sérieuse de la cirrhose.

Cette conclusion est proposée par un groupe de chercheurs basé à New Delhi, en Inde, qui publie les résultats d’un essai clinique impliquant deux groupes de sujets volontaires. Le premier groupe a reçu des probiotiques, et le second, un placebo.

Les chercheurs ont alors observé une baisse substantielle des risques d’encéphalopathie hépatite chez les patients du premier groupe, similaire à celle observable avec le traitement offert actuellement, le lactulose. Cependant, les probiotiques semblent être mieux tolérés par les patients.

« Cette rigoureuse nouvelle recherche permet de constater que les probiotiques permettent la prévention de l’encéphalopathie hépatite. Ces résultats offrent une alternative sécuritaire, mieux tolérée et possiblement moins coûteuse aux traitements actuels », confirme le Dr David W Victor III, qui contribue aux efforts de ces travaux.

Les résultats de cette recherche ont été publiés par le journal médical Clinical Gastroenterology and Hepatology.

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Les hallucinations auditives de la schizophrénie démystifiées

Une percée intéressante aurait été effectuée par des chercheurs en matière de schizophrénie, alors que ceux-ci seraient parvenus à mieux comprendre et démystifier les hallucinations auditives qui découlent parfois de la maladie.

Les spécialistes américains du St. Jude Children’s Research Hospital se sont attardés à ce symptôme des plus étonnants et terrifiants, et seraient parvenus à établir une cause physique au phénomène, selon ce que rapporte Top Santé.

Après analyse, les chercheurs estiment que ces hallucinations pourraient être le résultat de l’absence d’un gène chez les patients souffrant de schizophrénie. Ce gène manquant impliquerait des transformations chimiques cérébrales et réduirait le flux d’information, en plus d’altérer le traitement normal des informations auditives par le cerveau.

« Nous pensons qu’en réduisant le flux d’informations entre ces deux structures cérébrales qui jouent un rôle central dans le traitement d’informations auditives, on peut réduire l’état de stress et les autres facteurs associés qui déclenchent les voix, qui sont le symptôme psychotique le plus courant de la schizophrénie », estime Stanislav Zakharenko, coauteur de la recherche.

Il s’agit d’une percée des plus intéressantes et prometteuses, dans la quête de traitements plus performants pour soigner les patients schizophrènes.

Les résultats de l’étude américaine ont été proposés dans le magazine Science.

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Le cerveau des hommes modifié par le rôle maternel

Pour la femme, comme l’indique Science World Report, les étapes de la grossesse, de l’accouchement et de la lactation représentent à eux seuls les détonateurs relatifs à la protection pour la survie de leur enfant.

« Les pères ont les mêmes capacités, mais ils ont besoin d’apporter des soins quotidiens au bébé pour déclencher ce réseau maternel interne », explique Ruth Feldman, chercheuse principale d’une recherche sur le sujet à l’Université Gonda Brain Sciences Center à Bar-Ilan en Israël.

Feldman rapporte que le cerveau envoie des signaux neurologiques différents en réponse aux émotions selon le sexe. L’étude a été menée auprès de 89 parents d’un premier enfant.

Chez la femme, les signaux tendaient vers l’amygdale, alors que chez l’homme, ils se situaient au niveau du sillon temporaire supérieur, région du cerveau responsable des tâches logiques et des interactions sociales.

« Plus les pères participent activement aux soins de leur enfant, plus le réseau neurologique du père activera la partie maternelle de son cerveau. »

Les informations ont été publiées dans la revue PNAS.

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Une carence en iode chez la mère peut avoir des conséquences sur le cerveau du bébé

Selon le pédiatre de l’Académie de pédiatrie américaine, Dr Paulson, « les problèmes de développement du cerveau d’un bébé sont très subtils et ne sont pas susceptibles d’être remarqués rapidement, peu importe l’enfant ».

Moins d’une femme sur cinq prend des suppléments iodiques pendant la grossesse. Or, un manque d’iode peut avoir des conséquences à long terme sur le développement du cerveau du bébé.

« Les enfants qui ont souffert d’une carence en iode peuvent éventuellement avoir plus de difficultés d’apprentissage. C’est un problème pour la société dans son ensemble lorsque vous avez un grand nombre d’enfants qui n’ont pas atteint leur plein potentiel de développement », insiste le Dr Paulson.

Même après la grossesse, si la femme donne le sein, elle a tout intérêt à maintenir un apport suffisant en aliments riches en iode.

Top santé vous guide vers ces aliments, afin de prévenir toute carence : le poisson, les algues et les fruits de mer, les œufs, les produits laitiers, les épinards et le cresson.

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Enfin un diagnostic de fatigue chronique?

Les personnes souffrant de ce qu’il est convenu d’appeler le « syndrome de la fatigue chronique » ne trouvent souvent pas beaucoup de soutien ou de compréhension auprès de leurs proches, leurs collègues ou même certains spécialistes en santé.

La raison de cette marginalisation est simple : il n’existe pour ainsi dire aucune manière de diagnostiquer le trouble. Cette absence de verdict clair empêche grandement la reconnaissance de ce mal qui touche pourtant plusieurs personnes.

« À ce jour, aucun marqueur biologique ou organique ne permet d’identifier ce syndrome. C’est un diagnostic difficile qui requiert l’exclusion des autres maladies responsables de fatigue chronique (cancer, maladies endocrines, maladies inflammatoires systémiques, psychiatriques, auto-immunes, etc.), explique d’ailleurs l’Association Française du Syndrome de Fatigue chronique.

Voilà qu’une nouvelle découverte permettrait de faire avancer la cause, alors que des chercheurs ont observé des différences physiques chez les patients atteints du syndrome grâce à des tests par résonnance magnétique, rapporte Top Santé.

Un dérèglement des ganglions cervicaux ou des noyaux gris seraient observables chez plusieurs patients de l’étude, ce qui permet aux spécialistes d’être optimistes quant à un possible diagnostic plus officiel du syndrome de fatigue chronique dans le futur.

Cette nouvelle percée et les conclusions de l’étude ont été publiées dans la revue PLoS One.

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Une étude estime que certains antidépresseurs peuvent ralentir l’Alzheimer

La maladie d’Alzheimer pourrait-elle être freinée dans son développement par certains types d’antidépresseurs? Voilà la question qui se pose à la suite du dépôt d’une nouvelle étude sur le sujet.

L’étude en question, par ailleurs rapportée par The National Library of Medicine, constate que certains types de traitements contre la dépression semblent capables de limiter les niveaux de protéines responsables du blocage cérébral observable chez les patients souffrant de la maladie d’Alzheimer.

Le traitement mentionné dans cette étude préliminaire est le Celexa, qui possède plusieurs descendants du genre de la même famille. Quelques options sont possibles, donc, selon les chercheurs de l’Université de la Pennsylvanie à la tête de cette recherche.

« C’est le premier pas dans l’effort de se diriger vers un traitement préventif. Jusqu’à maintenant, les spécialistes ont concentré leurs efforts sur le traitement de l’Alzheimer en soi, mais il semble que ça se produit trop tard », explique la Dre Yvette Sheline, auteure de l’étude.

Des propos rassurants dans le dossier de l’une des maladies les plus terrifiantes, alors que la recherche se poursuit de plus belle.

Les conclusions de la Dre Yvette Sheline et son équipe ont été publiées dans le magazine Science Translational Medicine.

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Une étude établit un lien réel entre le téléphone et le risque de tumeur

Les téléphones intelligents et cellulaires sont soupçonnés depuis longtemps de hausser les risques de développer une tumeur, notamment au cerveau.

Une nouvelle recherche semble vouloir confirmer ces craintes, rapporte Top Santé, alors qu’une étude française propose des statistiques sur le sujet.

Selon la recherche menée par des chercheurs de l’Institut de santé publique d’épidémiologie et de développement (Isped) de l’Université de Bordeaux, les personnes qui utilisent constamment leur téléphone portable pour parler avec leurs proches ou pour affaires seraient effectivement plus à risque. On estime qu’un temps moyen minimum d’utilisation de trente minutes par jour peut constituer un risque bien réel de développer une tumeur cérébrale.

« Le risque de contracter un gliome est multiplié par deux pour les utilisateurs de longue durée d’un portable », estime la Dre Annie Sasco, Galement épidémiologiste.

On suggère donc l’utilisation d’oreillette ou d’un système comme le Bluetooth, d’éviter de téléphoner dans des zones de mauvaise réception ou encore de téléphoner lorsque s’on se déplace à grande vitesse, tous des facteurs qui pourraient contribuer au risque.

Les conclusions des chercheurs européens ont été publiées dans le magazine Occupational and Environmental Medicine.

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Une étonnante banque de cerveaux

Radio-Canada, par l’entremise de Michel C. Auger, rapporte et dévoile les détails de la création d’une banque de cerveaux, un projet étonnant qui pourrait faire grandement avancer les progrès de la science et la compréhension du cerveau humain.

Située au Québec, plus précisément à l’Institut Douglas de Verdun, la banque de cerveaux dont il est question comprendrait plus de 3000 cerveaux offerts à la science. Les spécialistes croient que ce genre de projet permettra de mieux comprendre certaines maladies mentales, et d’en apprendre davantage sur le suicide, notamment.

« C’est impressionnant, franchement », lance l’invitée de Michel C. Auger à l’émission15-18, Tamara Altéresco.

Cette dernière a pu visiter les lieux et rencontrer la coordonnatrice de la banque de cerveaux montréalaise, Mme Danielle Cécyre, qui explique que de sérieuses recherches sur le suicide et les troubles dépressifs sont possibles grâce à cette initiative et aux gens qui décident de léguer leur cerveau « à la science ».

Mme Cécyre rappelle du même coup qu’un formulaire doit être dûment rempli afin de céder son cerveau aux chercheurs à la suite de son décès, et que la section au dos de la carte d’assurance-maladie ne couvre pas ce don.

D’autres banques de cerveaux existent ailleurs dans le monde, mais le phénomène demeure assez rare.