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Les résultats de chercheurs du MRC Clinical Sciences Centre de l’Imperial College à Londres ont été publiés dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences.
On a pu constater que certains systèmes de neurones, des réseaux à l’état passif, sont déjà à un stade mature dans le cerveau du nouveau-né.
Ces réseaux fonctionnent continuellement chez l’adulte, même lorsqu’une personne dort. Contrairement à ce que l’on croyait, ils sont déjà pleinement développés dès la naissance.
Plus précisément, l’un de ces réseaux, que l’on nomme le mode par défaut, est pleinement actif chez le poupon. Auparavant, il était convenu que s’il était présent dès la naissance, il poursuivait son développement durant l’enfance.
Or, ce réseau est responsable, entre autres, de la conscience introspective comprenant la mémoire autobiographique et la pensée du futur.
Les chercheurs mentionnent toutefois que d’autres éléments devront être abordés pour mieux approfondir cette question.
Ces derniers ont par ailleurs découvert que ces réseaux sont pratiquement complets à la 30e semaine de grossesse et tout près de la maturité à 40 semaines.
Pour arriver à ces résultats, ils ont observé la résonance magnétique de 70 bébés nés entre la 23e et la 43e semaine de gestation.
Une nouvelle étude, publiée dans le Journal of the American Medical Association, a démontré que l’huile de poisson n’aurait aucun effet sur le cerveau du bébé ni sur le post-partum de la maman.
En effet, des chercheurs de l’Université d’Adelaïde, en Australie, n’ont trouvé aucune différence entre des femmes ayant pris des gélules d’huile de poisson et d’autres n’en ayant pas consommé.
Pour ce faire, ils ont suivi 2 400 femmes enceintes qui fréquentaient 5 hôpitaux australiens entre 2005 et 2009. La moitié d’entre elles ont pris des capsules d’huile de poisson durant leurs trois derniers mois de grossesse. On donnait à l’autre moitié du groupe des gélules d’huile végétale.
Il en est ressorti que le taux de dépression post-partum était identique dans les groupes. De plus, aucune différence n’a été remarquée dans le développement cognitif des bébés à 18 mois.
Ces résultats ont donc démenti que l’huile de poisson aurait des effets positifs sur le développement du cerveau, la coordination et le vocabulaire des enfants.
On a longtemps cru, par ailleurs, que les oméga 3 diminuaient le risque de dépression après l’accouchement.
Toutefois, il faut rappeler que si l’huile de poisson et les oméga 3 ne semblent pas avoir d’effets notables sur les mamans et leur bébé, ils n’en sont pas plus nocifs pour eux.
Une étude américaine publiée dans le Behavioral Neuroscience fait état des impacts positifs des changements hormonaux qui surviennent après la naissance d’un enfant.
Il semble en effet que l’augmentation de l’oestrogène, de l’ocytocine et de la prolactine, par exemple, peut provoquer une réorganisation dans le cerveau de la nouvelle mère, et ce, en réponse au bébé.
Ainsi, les femmes venant d’accoucher démontrent une meilleure activité des parties du cerveau liées au comportement et à la motivation.
Les comportements maternels relèveraient donc plus d’un accroissement de l’activité cérébrale que de l’instinct.
Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont effectué des tests de résonnance magnétique sur le cerveau de 19 femmes venant de donner la vie. Dix garçons et neuf filles étaient nés. L’âge moyen des participantes était de 33 ans.
En comparant des images prises entre deux à quatre semaines, puis de trois à quatre mois après l’accouchement, on a pu remarquer une augmentation significative de la matière grise dans certaines parties du cerveau, notamment dans l’hypothalamus (motivation maternelle) et le cortex préfrontal (jugement et raisonnement).
De plus, les mères qui portaient le plus d’attention à leur bébé avaient eu la plus grande augmentation.
Les adolescentes qui subissent une opération de réduction de poids exposent leur futur enfant à des dangers, nous apprend BabyCenter.
En effet, les bébés dont la mère a vécu une telle intervention auraient plus de chances de naître avec des malformations au cerveau et à la colonne vertébrale.
L’étude a été présentée récemment à l’Association américaine de pédiatrie. Diana Farmer, chef des chirurgies infantiles au Benioff Children’s Hospital de l’Université de la Californie à San Francisco, en a expliqué les détails.
C’est que ce type d’opération limite la quantité de nourriture que peut ingérer une personne. Cela faisant, elle peut se retrouver plus facilement avec une carence en vitamine B9, l’acide folique.
Cette vitamine joue un très grand rôle dans la prévention de la spina-bifida et d’autres maladies liées au tube neural. Seulement 14 % des adolescents qui subissent une réduction de poids reçoivent des suppléments en acide folique.