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L’imagerie du cerveau peut mesurer les effets du plomb sur le développement

Selon le Globe and Mail, l’imagerie cérébrale permet maintenant de voir chez des adultes, qui ont avalé et respiré de hauts niveaux de plomb quand ils étaient enfants, comment cette exposition à un âge précoce a endommagé de façon significative et permanente leur cerveau.

L’imagerie cérébrale apparaît comme un outil important pour explorer comment des polluants environnementaux affectent le développement du cerveau, tant dans l’utérus qu’après la naissance.

Désormais, la science offre une explication physique partielle pour l’intelligence diminuée, les pauvres performances académiques, les plus hauts taux de troubles de déficit de l’attention avec hyperactivité et les autres problèmes de comportements associés à cette exposition au plomb tôt dans la vie.

Une étude a été réalisée sur 250 volontaires dans la vingtaine à Cincinnati. Avec les images d’une IRM spécialisée, qui examinait de façon microscopique la taille, l’architecture et l’activité des cerveaux, on a trouvé des différences importantes chez les adultes qui avaient été exposés à de hauts niveaux de métaux lourds.

Pour certains, les circuits ne fonctionnaient pas bien et pour d’autres, les connexions n’étaient pas très efficaces. Cela explique des QI moins élevés, des problèmes cognitifs ou des tendances à l’irritabilité et à l’agressivité.

Cette étude met aussi en évidence que l’exposition réduite à certaines formes de pollution permet à certains enfants, souvent plus pauvres, de mieux réussir à l’école.

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L’exercice physique pour améliorer le cerveau des enfants

Si vous souhaitez avoir de petits génies, vous pourriez encourager vos enfants à bouger dès leur plus jeune âge.
 
Des scientifiques mentionnent que l’exercice physique permet de développer le cerveau. Les enfants actifs sont ainsi plus intelligents et ont une meilleure mémoire que ceux qui demeurent inactifs.
 
Selon leur étude, parue dans le Brain Research, les chercheurs de l’Université de l’Illinois, aux États-Unis, ont remarqué que les enfants actifs avaient une partie importante de leur cerveau 12 % plus grande que les enfants qui ne bougent pas.
 
Ils ont analysé le cerveau de 49 enfants avec l’imagerie par résonnance magnétique (IRM), en plus d’évaluer leur condition physique en les faisant marcher sur un tapis roulant.
 
Les enfants qui s’adonnent à des activités physiques ont l’hippocampe, la partie du cerveau qui gère la mémoire et l’apprentissage, 12 % plus développé que leurs confrères.
Ils obtiennent de meilleurs résultats dans les tests de mémoire et aussi à l’école.
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Les champs magnétiques de causent pas de cancer chez les enfants

Depuis 1979, on étudie les effets des champs magnétiques sur la santé. L’équipe du Dr Kheifets Leeka de l’Université de la Californie vient de compléter une méta-analyse en se basant sur diverses études et données statistiques.
 
Ils en concluent que l’exposition aux extrêmes basses fréquences des champs magnétiques (ELF-MFS) émis par les lignes électriques n’augmente pas les risques de tumeurs cérébrales chez les enfants.
 
Le lien possible entre les tumeurs et les champs magnétiques serait très minime, disent les auteurs des travaux. Selon l’American Journal of Epidemiology, malgré le nombre de cas de tumeurs diagnostiqués (8 400 enfants de moins de 15 ans) entre 1960 et 2001, cela ne serait pas en lien avec les ELF-MFS. Les chercheurs n’ont établi aucune association cohérente.
 
Toutefois, il est vrai que nous vivons encore dans l’incertitude. On recommande de créer de nouvelles lignes électriques qui diminueraient l’exposition, mais aussi de préconiser quelques gestes faciles à adopter au quotidien. Par exemple, si votre enfant dort avec un réveil matin à la tête de son lit, placez ce réveil à quelques mètres plutôt, il sera moins près de votre enfant.
 
Il n’y a toutefois pas lieu de s’inquiéter ou de déménager si vous demeurez à proximité de lignes électriques, vos enfants ne courent pas plus de danger que les autres.
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Les cafards et les criquets à l’origine de nouveaux antibiotiques

Le cerveau des insectes pourrait devenir la source pour la création de nouveaux antibiotiques.
 
Des chercheurs de l’Université de Nottingham, en Angleterre, ont découvert que le cerveau des insectes, surtout celui des cafards et des criquets, pourrait aider à développer de nouveaux antibiotiques.
 
Selon les travaux présentés lors du congrès de la Society for General Microbiology, les insectes ont développé des systèmes de défense efficaces en raison du fait qu’ils vivent dans des environnements insalubres et sans oxygène.
 
Les tissus de leur cerveau seraient capables de détruire 90 % des bactéries Meticillin résistant Staphylococcus et Escherichia coli, mais sans affecter les cellules humaines saines.
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Le lien mère-enfant prend son origine dans le cerveau

C’est connu, le lien entre une mère et son enfant est particulier. Des chercheurs ont découvert que la mère tenait une signification unique dans le cerveau de son enfant et elle y demeure même une fois que celui-ci est devenu adulte.
 
Les scientifiques ont utilisé l’imagerie par résonnance magnétique (IRM) pour mesurer la réaction du cerveau de volontaires lorsqu’on leur montrait des images de visages de personnes. Lorsque c’était le visage de leur mère, il y avait une forte réaction dans la zone reliée à la reconnaissance et l’émotion. Une réaction plus forte et totalement différente que celle enregistrée avec les visages du père, de membres de la parenté, d’amis et d’étrangers.
 
Ceci apporte un éclairage nouveau sur ce genre « d’empreinte » que laisse la mère sur son enfant. Ce phénomène est remarqué également chez de nombreux oiseaux et animaux qui entretiennent un lien étroit avec celle qui les a mis au monde.
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La technologie fatigue le cerveau

Le New York Times rapporte une nouvelle étude qui révèle que les outils technologiques qui nous simplifient la vie, comme les téléphones cellulaires, les ordinateurs et autres, fatiguent notre cerveau.
 
Notre cerveau est sans cesse sollicité et ne trouve pas le repos essentiel pour enregistrer les informations et générer des idées.
 
Après des tests sur des souris, on constate qu’elles vivent de nouvelles expériences en explorant de nouveaux endroits, générant ainsi un nouveau schéma d’activité dans leur cerveau. Toutefois, ce schéma est efficace pour transformer l’information en souvenir seulement si les souris s’arrêtent un moment.
 
Ces observations sont valables pour l’être humain également, mentionne Loren Frank, professeur de physiologie à l’Université de la Californie à San Francisco. « Le temps de repos permet au cerveau de passer en revue les nouvelles expériences, de les consolider et de les transformer en souvenirs permanents. »
 
De plus, il a été prouvé que l’on apprenait mieux après avoir effectué une marche dans la nature plutôt qu’une promenade en ville.
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Un scan de 15 minutes pour détecter l’autisme

Des scientifiques britanniques viennent de créer un scan du cerveau de 15 minutes qu’ils espèrent utiliser pour détecter l’autisme chez les jeunes enfants.

L’équipe de l’Institut de psychiatrie du King’s College London a déjà fait le test sur des adultes, et les résultats ont démontré une précision de 90 % dans le diagnostic de l’autisme.

Ce scan utilise l’imagerie 3D et analyse les changements structurels du cerveau, grâce à un logiciel qui repère les caractéristiques de l’autisme.

Cette nouvelle méthode, qui ne sera toutefois pas offerte avant au moins deux ans, devrait non seulement réduire les coûts du diagnostic, mais aussi la durée du processus.

Jusqu’à présent, pour savoir si un enfant est autiste, il faut passer par un long processus de tests d’interaction, de communication et d’imagination. Les diagnostics sont posés après 18 mois.

Selon le Journal of Neuroscience, les chercheurs sont impatients de tester leur nouveau scanneur sur les enfants, afin de voir s’ils obtiendront les mêmes résultats positifs que chez les adultes.

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Très tôt, le diabète affecte le cerveau des enfants

Une petite étude rapportée par le journal Diabetologia démontre que le diabète de type 2 peut affecter le cerveau, y compris celui de jeunes enfants.

Auparavant, les enfants étaient plus susceptibles de souffrir du diabète de type 1, communément appelé le diabète juvénile, mais avec le nombre grandissant d’enfants obèses, souvent lié au diabète de type 2, on retrouve des cas de plus en plus jeunes. Maintenant, 40 % des cas de diabète chez les enfants sont de type 2.

Des chercheurs ont évalué les capacités cognitives de jeunes obèses diabétiques et non-diabétiques, et ont constaté que les diabétiques avaient notamment plus de difficultés à penser.

Chez l’adulte aussi on avait noté que le diabète de type 2 affectait les capacités à apprendre et à retenir.

Bien qu’il n’y ait pas de preuves définitives et qu’on ne s’explique pas encore très bien pourquoi le diabète de type 2 affecte le cerveau, certains affirment que cela nuirait à l’apport de sang vers le cerveau.

La bonne nouvelle est que ces effets négatifs s’estompent, lorsque le diabète de type 2 s’efface. Il est donc important que les enfants perdent du poids.

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Obésité : le cerveau serait aussi en cause

Contrairement à la croyance populaire, un surplus de poids n’est pas seulement causé par une alimentation malsaine. Le cerveau jouerait aussi un rôle important dans le phénomène.
En effet, certaines personnes n’arrivent pas à garder la ligne et pour cause, leur cerveau ne leur dit pas assez rapidement qu’elles ont suffisamment mangé dans bien des cas. C’est ce que démontrent les recherches d’une équipe de l’Université de Yale qui a testé la théorie sur des rats.
 
Certains des rongeurs possédaient des terminaisons nerveuses plus lentes, donc le message de satiété parvenait moins rapidement. Ces rats mangeaient toujours plus que les autres à chacun des repas, cumulant ainsi un surplus de poids.
 
L’étude met aussi en évidence une hérédité génétique.
 
Ce dérèglement du cerveau expliquerait pourquoi, au sein d’une même famille, deux enfants qui mangent les mêmes aliments n’ont pas du tout le même physique.
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Importante découverte montréalaise sur le cancer du cerveau

La découverte du Dr Gilbert Bernier, de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont à Montréal, pourrait conduire à un éventuel traitement contre le cancer du cerveau, rapporte La Presse.
 
L’année dernière, ce chercheur avait démontré que le gène Bmi1 jouait un rôle important dans le vieillissement du cerveau. Cela avait servi dans la recherche sur la maladie d’Alzheimer et le Parkinson.
En poursuivant ses recherches sur ce gène, le Dr Bernier a constaté que certaines tumeurs cancéreuses du cerveau le possédaient. Comme il est expliqué dans le Journal of Neuroscience, ce gène joue un rôle dans la réparation de l’ADN des cellules cancéreuses et ce mécanisme nuit donc grandement aux traitements de radiothérapie.
 
« L’objectif de la radiothérapie est notamment de créer des cassures dans l’ADN des cellules cancéreuses, ce qui provoque leur mort. Mais les cancers du cerveau de type glioblastome multiforme sont résistants à la radiothérapie. Si on inactive le gène Bmi1, les cellules deviendront plus sensibles à la radiothérapie », explique le chercheur.
 
Il espère donc trouver une molécule qui sera capable de désactiver le gène. L’espérance de vie des personnes atteintes pourrait ainsi être grandement prolongée et nous pourrions même voir certaines guérisons.
 
La majorité des personnes atteintes du cancer du cerveau meurent dans l’espace d’un an. En général, elles ont plus de 50 ans.