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Le chocolat noir offrirait une protection pour le cerveau

Après avoir récemment appris que le chocolat noir pouvait diminuer les effets d’une cirrhose, voilà que l’on trouve un autre bienfait à cet aliment.
 
Des chercheurs de l’Université Johns Hopkins à Baltimore, dans le Maryland aux États-Unis, ont découvert qu’un composé du chocolat noir, l’épicatéchine (un flavonoïde) offrait une protection au cerveau contre les accidents vasculaires cérébraux, rapporte le Journal of Cerebral Blood Flow and Metabolism.
 
Les scientifiques ont mené des essais cliniques sur des souris en leur donnant une dose d’épicatéchine. Une heure et demie plus tard, ils ont provoqué un accident vasculaire cérébral (AVC) en freinant l’approvisionnement du sang au cerveau.
 
On a constaté que les souris ayant eu l’épicatéchine avaient eu beaucoup moins de dommages au cerveau que celles qui n’en avaient pas reçu. Le chocolat noir offre cette même protection également s’il est administré après un AVC. Il est plus efficace encore que les médicaments couramment utilisés.
 
On espère que le chocolat noir aura le même effet sur les humains. Si tel est le cas et que les cellules nerveuses sont effectivement protégées, cela pourrait aussi mener à des traitements contre les maladies dégénératives comme l’Alzheimer.
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Les jeux n’augmentent pas les capacités du cerveau

Dans les dernières années, une panoplie de jeux visant à améliorer les capacités du cerveau ont vu le jour. Les amateurs seront déçus d’apprendre qu’en fait, ces derniers ne donnent aucun résultat.
 
Selon la revue Nature qui rapporte une étude financée par l’émission Bang Goes the Theory de la BBC, les personnes qui s’adonnent régulièrement à ce type de jeux ne deviennent pas plus intelligentes.
 
8 600 personnes ont participé à une recherche britannique. Elles devaient jouer un jeu en ligne pendant au moins 10 minutes trois fois par semaine pendant six semaines. Ces jeux avaient pour but d’améliorer la mémoire, le raisonnement et d’autres capacités du cerveau.
 
Ensuite, on a comparé leurs résultats avec ceux de 2 700 autres personnes qui n’avaient fait que naviguer sur le Web et répondre à des questions d’ordre général. Avant l’étude, les deux groupes avaient passé des tests pour mesurer leur quotient intellectuel (QI). Il s’avère que les personnes ayant joué à des jeux n’ont pas eu de meilleurs résultats.
 
Le plus surprenant a été de constater que les personnes qui n’avaient fait que naviguer sur Internet ont obtenu de meilleurs résultats dans certaines portions du test. Voilà donc qui en fera réfléchir plusieurs avant de se lancer dans l’achat de logiciels ou de consoles de jeux.
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Un portrait plus précis des cerveaux des autistes

Il est maintenant possible d’obtenir un portrait plus précis du cerveau d’une personne autiste grâce à une nouvelle technique créée par des équipes des universités de Montréal et McGill.
 
Selon le Human Brain Mapping, on a combiné deux techniques d’imagerie pour en arriver à ces résultats. Pour la première fois, il est possible de mieux comprendre les cerveaux de personnes autistes. On note des différences structurelles dans certaines régions, ce qui provoque le trouble envahissant du développement.
 
« Les résultats nous permettent de faire des interprétations plus assurées au sujet des différences structurelles du cerveau qu’on observe chez les autistes », mentionne la Dre Krista Hyde.
 
Cette nouvelle méthode permet de mesurer de façon fiable et directe les différences de la matière grise dans les régions du cerveau. Les chercheurs ont pu voir une augmentation de la matière grise dans le cortex visuel, mais ils ont appris que le phénomène se produisait aussi dans le cortex auditif. « Nous pensons que les augmentations de l’épaisseur du cortex visuel et auditif pourraient avoir un lien avec l’affinement de la perception visuelle et auditive chez les autistes », ajoute la Dre Hyde.
 
L’autisme touche environ une personne sur 166 et ce nombre est en croissance au Canada. La personne atteinte a des difficultés d’interactions sociales et de communication. Elle s’isole donc et se renferme dans des comportements répétitifs.
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Un test d’ADN pour traiter les tumeurs cérébrales des enfants

Le Journal of Clinical Oncology rapporte que grâce à l’ADN, des chercheurs ont réussi à trouver une mutation génétique qui joue un rôle dans la façon dont réagissent les enfants face à un traitement pour une tumeur cérébrale. Cette découverte permettait de mieux adapter les thérapies prescrites pour chacun des patients.
 
Les enfants atteints d’un carcinome du plexus choroïde (CPC) pourraient donc ne pas avoir besoin de la radiothérapie et ainsi éviter que leur petit cerveau en plein développement soit trop endommagé. Le CPC est une tumeur qui apparaît habituellement dans les toutes premières années de vie des enfants et qui touche de 3 à 4 % des cas de tumeurs cérébrales reliées à l’enfance
 
Ce sont des équipes du Hospital for Sick Children de Toronto et du Children’s Hopital de Los Angeles qui ont analysé l’ADN de 64 enfants ayant ce type de tumeur.
 
Les enfants dont la tumeur possédait le gène TP53 mutant avaient une mauvaise réaction aux traitements, alors que ceux qui n’avaient pas ce gène mutant pouvaient être mieux soignés. Le gène TP53 est présent dans différents cancers. Pour certains, cette mutation est d’origine inexpliquée alors que pour d’autres, elle est héréditaire.
 
Ainsi, on recommande aux enfants qui souffrent d’un CPC de passer ce test d’ADN, de même que les membres de la famille, afin de déterminer l’état de leur gène TP53 pour pouvoir mieux adapter les soins.
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Des fruits de mer qui s’attaquent au cerveau

La revue PNAS affirme que certains fruits de mer peuvent être particulièrement dangereux pour la santé.
 
Ils contiennent des toxines libérées par les microalgues qui sont présentes dans certains poissons et fruits de mer comme certaines huîtres. Ces toxines, une fois ingérées, peuvent provoquer des symptômes neurologiques sévères, selon des travaux du Centre national de la recherche scientifique et du Commissariat à l’énergie atomique.
 
Deux toxines ont été étudiées et on a découvert qu’elles étaient néfastes. On souhaite donc pouvoir éventuellement mettre au point un antidote.
 
Les fruits de mer et poissons contaminés peuvent causer des symptômes diarrhéiques, paralytiques ou encore neurologiques sévères.
 
En fait, ces neurotoxines qui sont libérées peuvent même favoriser des problèmes neurologiques mortels en seulement quelques minutes. Elles s’attaquent à des transmetteurs essentiels du cerveau et les bloquent de façon quasi irréversible. Cela cause des dysfonctionnements musculaires et cérébraux.
 
Il est donc recommandé de bien choisir ses fruits de mer et de limiter leur consommation également. Il est primordial de s’assurer de leur provenance et de leur fraîcheur.
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La méditation zen pour contrer la douleur

Une équipe de l’Université de Montréal affirme que la méditation permet de réduire la douleur.
 
Pour l’étude, on a recruté 17 personnes adeptes de la méditation et 18 qui ne l’avaient jamais pratiqué. Une plaque chaude a été pressée sur les mollets des participants. On augmentait graduellement la chaleur jusqu’au seuil de tolérance de chacun ou jusqu’à un maximum de 53 degrés Celsius (la limite avant la brûlure).
 
Les personnes méditant régulièrement ont atteint 50 degrés, même 53 dans certains cas, alors que les non-adeptes ont atteint 48 degrés Celsius.
 
En observant le cerveau des personnes qui méditent régulièrement, on a constaté que leurs fibres nerveuses dans certaines zones étaient beaucoup plus épaisses que chez les autres personnes. Cela augmente la résistance à la douleur. De plus, cela aurait des effets contre le vieillissement, car les connexions entre les neurones sont également plus nombreuses.
 
Des études approfondies seront faites prochainement afin de confirmer que la structure du cerveau change en se concentrant longtemps et régulièrement. Si le tout se confirme, cela pourrait ouvrir la voie à de nouvelles thérapies.
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Le cerveau a aussi besoin d’une pause

Les pauses sont bénéfiques pour le cerveau, car elles lui permettent de prendre le temps d’assimiler les informations recueillies. C’est la conclusion qui est tirée d’une récente étude américaine.
 
Le cerveau n’arrête jamais de travailler pour nous, mais durant les pauses, il en profite pour faire le point.
 
Pour cette étude, on a analysé l’activité cérébrale de 16 personnes à l’aide de l’imagerie par résonnance magnétique. L’IRM s’est faite avant et pendant un visionnement d’images ainsi que durant la pause qui a suivi.
 
Les volontaires n’avaient aucune idée qu’ils participaient à un test de mémorisation. On leur avait simplement dit que pendant leur pause, ils devaient rester éveillés et penser à n’importe quoi.
 
On a constaté que les zones très actives du cerveau durant le visionnement des images le demeuraient durant la pause, alors qu’elles étaient presque en repos avant de voir les images. Le cerveau travaille donc pour mémoriser ce que l’on vient de lui montrer, même quand on se détend quelque temps.
 
Plus l’activité du cerveau était similaire durant le visionnement et pendant la pause, plus les participants avaient bien mémorisé les images présentées. On croit que pendant les pauses, les zones de l’hippocampe et le néocortex travaillent ensemble pour former la mémoire.
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Vers une réparation des nerfs endommagés

Comprendre le développement du cerveau des bébés pourrait conduire à de nouvelles thérapies afin de réparer les nerfs endommagés. C’est du moins ce que les scientifiques tentent de faire en ce moment, rapporte la revue Neuron.

Jusqu’à l’âge de deux ans, les neurones du cerveau sont en croissance. Ensuite, ils forment des connexions. Toutefois, chez les bébés et les adultes, le processus est différent. On vient de découvrir une molécule, appelée SOCS3, qui freine la croissance des neurones chez les souris.

Lorsque les chercheurs ont écrasé le nerf optique des souris, des neurones endommagés ont commencé à se redévelopper, allant même jusqu’au cerveau. La prochaine étape sera toutefois de voir si cela peut redonner la vision aux souris.

Chez les bébés souris avec cette même lésion au nerf optique, les neurones ont été réparés sans intervention, car le système immunitaire a envoyé les signaux de guérison et la réponse a été rapide. À l’âge adulte, nous sommes moins sensibles aux signaux immunitaires envoyés lors d’une lésion.

Ceci est donc une avancée importante dans la compréhension de la régénération des cellules nerveuses qui pourrait mener à de nouveaux traitements dans le futur.

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Un neurostimulateur pour lutter contre l’obésité

En France, des chercheurs ont réussi à déjouer le cerveau de cochons afin de réduire leur appétit. Cette technique pourrait éventuellement devenir une solution intéressante pour les obèses.

La technique consiste à envoyer des impulsions électriques pour stimuler le nerf vague et donner l’impression au cerveau que le repas a été pris et qu’on n’a plus faim.

Après deux séries de tests sur des cochons, les résultats sont particulièrement prometteurs. On a soumis les porcs, réputés pour avoir un appétit vorace, à un régime du genre restauration rapide en quantité illimitée. Ceux qui n’avaient pas eu de stimulation du nerf vague ont mangé jusqu’à en devenir obèses et même en mourir, alors que les neurostimulés ont mangé beaucoup moins et leur poids a diminué.

Les porcs sont reconnus pour avoir de nombreuses similitudes avec l’humain, notamment au niveau du cerveau, du système digestif et du système immunitaire associé.

D’ici quelques mois, on devrait être en mesure d’implanter des neurostimulateurs chez les premiers volontaires humains. On a bon espoir d’arriver aux mêmes résultats que chez les cochons, ce qui serait une bonne solution contre l’obésité.

Aux États-Unis, c’est la voie de la thérapie génétique qui est étudiée et qui semble également prometteuse contre les problèmes de poids.

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Un autre facteur à la délinquance

Selon l’American Journal of Psychiatry, les enfants qui ne manifestent pas de peur ont plus de chances de devenir des délinquants en vieillissant.

Pour en arriver à une telle conclusion, on a mené une étude pendant vingt ans à l’île Maurice. Au départ, on a évalué la réaction de peur de 1 800 enfants de trois ans face à des bruits qui auraient dû les effrayer. On a ensuite mesuré leurs réactions cutanées et leur sueur.

20 ans plus tard, les chercheurs ont examiné plusieurs casiers judiciaires pour y trouver 137 de leurs participants qui, à l’âge de 23 ans, avaient commis des délits ou encore des crimes plus graves. Ces 137 personnes n’avaient jamais eu de réaction de peur lors du test à l’âge de 3 ans. Comparativement, ceux qui n’avaient pas commis de crime à 23 ans avaient tous manifesté de la peur.

On constate donc que la délinquance serait attribuable au fonctionnement du cerveau et non pas seulement à des facteurs sociaux et économiques.

L’étude suggère également aux femmes enceintes de cesser de fumer et de diminuer leur consommation d’alcool et de drogue afin d’éviter le plus possible que leurs enfants deviennent des délinquants.

On ajoute que les jeunes de 3 à 5 ans qui s’alimentent bien, font de l’exercice et sont stimulés mentalement ont 35 % moins de risques de devenir des criminels.