Catégories
Uncategorized

Le mécanisme derrière la mémoire à long terme

Une recherche, dont les détails sont publiés dans la revue Science, nous apprend une découverte majeure en matière de mémoire à long terme.

En effet, des travaux menés par des chercheurs de l’Université McGill et de l’Université de Californie à Los Angeles ont permis de visualiser, pour une première fois, la formation de protéines aux synapses, la zone de contact entre les neurones.

Selon les chercheurs, ce processus forme les souvenirs et renforce ainsi la mémoire.

Une telle découverte pourrait éventuellement mener à une meilleure compréhension des maladies entraînant une perte de mémoire, comme la maladie d’Alzheimer.

Catégories
Uncategorized

Découverte en matière de maladie de Huntington

Une étude menée par le Dr Solomon Snyder, de l’Université Johns Hopkins aux États-Unis, a mené à la découverte du mécanisme derrière la dégénérescence du cortex chez les patients atteints de la maladie de Huntington.

Jusqu’ici, la communauté scientifique s’entendait pour une origine génétique de la maladie dégénérative, alors que le gène en cause crée une protéine qui s’attaque aux neurones, ce qui provoque des troubles de motricité.

Voilà que l’équipe du Dr Snyder a découvert une molécule appelée Rhes, située dans le striatum du cerveau, une zone souvent associée à la maladie de Parkinson. Lorsque la molécule se mélange à la protéine, une réaction chimique s’en suit et entraîne la destruction de certains neurones.

Catégories
Uncategorized

La dépression, un signe annonciateur du Parkinson

Une nouvelle étude démontre que les symptômes dépressifs seraient le premier élément de la maladie de Parkinson. Ils précèderaient les tremblements et la rigidité des muscles.

Les chercheurs ont découvert qu’une thérapie avec antidépresseurs était associée à un risque accru de développer le Parkinson dans les deux années suivantes.

Bien qu’on ait établi un lien entre les deux maladies, on ignore si l’une cause l’autre ou si elles découlent de mécanismes communs.

Sur les patients observés qui avaient commencé à prendre des antidépresseurs, les risques d’avoir le Parkinson augmentaient de 85 %.

On suggère aux personnes qui présentent des signes de dépression et qui commencent à avoir des problèmes de circulation de consulter afin d’écarter la possibilité d’un début de Parkinson.

Catégories
Uncategorized

Espoir pour le traitement de la maladie d’Alzheimer

Le Dr Hemant Paudel, assisté de Dong Han, Hamid Qureshi et Yifan Lu, a découvert que l’ajout d’un phosphate à un acide aminé à une protéine clé du cerveau pourrait causer la maladie neurodégénérative.

Cette découverte pourrait donc mener à un dépistage et un traitement plus rapides de la maladie d’Alzheimer.

Chez les personnes souffrant de la maladie, la protéine en question, la protéine tau, contient entre 21 et 25 phosphates de plus que chez les patients en bonne santé. Ces protéines tau forment des nœuds qui, avec des plaques séniles, constituent la cause principale de la maladie d’Alzheimer.

« Cette étude a un double impact. Nous pouvons maintenant effectuer une imagerie du cerveau pendant les toutes premières étapes de la maladie. Nous n’avons pas à chercher divers phosphates tau, seulement ce phosphate spécifique. La possibilité d’un diagnostic précoce est maintenant envisageable. Ensuite, on peut cibler, à l’aide de médicaments, l’enzyme qui place ce phosphate sur la protéine tau, de manière à développer des thérapies. Cette découverte nous indique, pour la première fois, une direction claire vers un diagnostic et un traitement précoces de la maladie d’Alzheimer », a fait savoir le Dr Paudel.

Catégories
Uncategorized

Un esprit vif grâce à la vitamine D

Une étude publiée dans le Journal of Neurology, Neurosurgery and Psychiatry indique qu’une bonne dose quotidienne de vitamine D a un effet bénéfique sur les capacités du cerveau chez les gens âgés.

La vitamine absorbée par une exposition au soleil peut également se prendre par le biais de suppléments ou de nourriture comme certains poissons huileux.

David Lee, qui a mené l’étude avec ses collègues de l’Université de Manchester, rapporte : « Si le lien entre la prise de vitamine D et la bonne performance mentale s’avère réel, le tout pourra avoir un effet très significatif sur la population ».

Les chercheurs ont comparé les performances cognitives de plus de 3 000 hommes européens âgés de 40 à 79 ans et ont remarqué que ceux qui possédaient un bas niveau de vitamine D avaient moins bien réussi des tâches désignées pour tester leur agilité mentale.

David Lee et son équipe n’ont toutefois pas été en mesure d’expliquer pourquoi il existerait une connexion quelconque entre l’agilité mentale et la vitamine D, mais il se pourrait que l’un des rôles de la vitamine soit d’augmenter certaines activités hormonales ou la protection des neurones dans le cerveau.

Des études récentes ont également démontré que la vitamine D protègerait contre le cancer, les maladies artérielles et la tuberculose.

Catégories
Uncategorized

Retarder la retraite pour ne pas devenir dément

Selon une étude britannique publiée dans le Journal international de psychiatrie gériatrique, repousser la retraite retarderait la démence et, par conséquent, le déclenchement de la maladie d’Alzheimer.

Sur les 1 300 personnes observées, les experts du King’s College de Londres ont constaté qu’une retraite tardive permettait de repousser l’apparition de la maladie. Pour chaque année de travail, on retarderait de six semaines le déclenchement de l’Alzheimer.

On mentionne par ailleurs qu’on ne comprend pas encore très bien comment retarder ou prévenir la maladie et que plusieurs facteurs peuvent entrer en jeu. Le travail provoquerait toutefois une plus grande stimulation intellectuelle, ce qui serait profitable au cerveau.

L’Alzheimer est la cause la plus fréquente de démence avec 60 % des cas. On estime que la démence touche une personne sur vingt après 65 ans. Selon les données, près de 30 millions de personnes en souffrent dans le monde.

Catégories
Uncategorized

Rêver éveillé est bon pour le cerveau

Contrairement à ce que l’on a toujours cru, rêvasser est un bon stimulant pour le cerveau.

Alors que l’on croyait « qu’être dans la lune » ralentissait l’activité cérébrale, c’est plutôt le contraire qui se produit, selon une étude publiée dans le journal américain Proceedings of the National Academy of Sciences.

L’étude, qui a été faite par résonnance magnétique (IRM), a démontré que ceux qui rêvassent ont une plus grande activité cérébrale que ceux qui se concentrent sur une tâche spécifique.

Rêvasser stimule donc l’activité de plusieurs régions du cerveau, surtout la partie qui aide à résoudre des problèmes complexes.« Les personnes qui rêvent éveillées ne sont peut-être pas aussi concentrées lorsqu’elles exécutent une tâche, mais elles font appel à beaucoup plus de ressources de leur cerveau », a déclaré la professeure Christoff, directrice du laboratoire de sciences neurologiques de l’Université de Colombie-Britannique.

Selon la scientifique, cette étude obligera les gens à revoir leurs perceptions et être plus indulgents, car l’humain passe environ le tiers de son temps à rêvasser lorsqu’il est en éveil.

Catégories
Uncategorized

La maladie d’Alzheimer, causée par une protéine?

Un chercheur du Département de physiologie de l’Université de Montréal, le Dr Jannic Boehm, va se pencher sur l’hypothèse qui veut que la protéine amyloïde-bêta, communément appelée A-bêta, soit à l’origine de la maladie d’Alzheimer.

Alors que plusieurs membres de la communauté scientifique croient que la maladie neurodégénérative pourrait être attribuée à une perte de neurones, M. Boehm envisage plutôt un déficit d’ordre physiologique pour l’expliquer. « Cela est fort possible. D’autant plus qu’un niveau élevé de protéines A-bêta influe sur des phénomènes comme la potentialisation et la dépression à long terme, deux corrélats cellulaires de la mémoire et de l’apprentissage, en réduisant la transmission synaptique glutamatergique », a-t-il mentionné.

Ainsi, ses travaux se pencheront sur les mécanismes cellulaires, régulés par l’A-bêta, qui perturbent la transmission et la plasticité synaptiques.

Catégories
Uncategorized

Un traitement innovateur contre la dépression majeure

Une technique de stimulation du cerveau améliore les symptômes liés à la dépression majeure, selon des chercheurs qui ont présenté les résultats de leurs travaux au congrès annuel de l’Association américaine des neurochirurgiens se déroulant à San Diego.

« En moyenne, nos patients ont souffert de dépression pendant 27 ans et ont utilisé 10 types de médication sans succès. Leur dernier épisode de dépression a duré environ six ans. Ce sont des gens très malades qui avaient très peu d’options », a expliqué le Dr Emad Eskandar, l’auteur principal de cette recherche.

Le chercheur a installé sur le crâne des électrodes qui émettaient de faibles pulsations électriques qui bloquaient l’activité cérébrale liée à la dépression.

Pendant huit semaines, une douzaine de patients ont reçu ce nouveau traitement. Ils ont avoué ensuite que leur qualité de vie était améliorée de 25 à 30 %.

Catégories
Uncategorized

Le valproate, nocif durant la grossesse

Une recherche, publiée dans le New England Journal of Medicine, nous apprend que les femmes enceintes prenant du valproate durant la grossesse exposent leur enfant à des retards dans le développement de leur cerveau.

Selon la Dre Kimford J. Meador, professeure de neurologie à la Faculté de médecine Emory à Atlanta, le quotient intellectuel des enfants âgés de trois ans dont la mère a pris le médicament antiépileptique lors de la grossesse était inférieur de six à neuf points.

« Il y a un risque clair lié au valproate et les médecins ont une obligation d’en informer les femmes. Valproate a encore un rôle important à jouer pour traiter l’épilepsie, car les crises de certains patients ne peuvent être maîtrisées qu’avec ce médicament. Cependant, nous recommandons que les femmes épileptiques essayent tout d’abord un autre traitement », a mentionné la chercheuse.