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Aspirine et hémorragies cérébrales

Une étude publiée dans le site Web d’Archives of Neurology nous apprend que l’aspirine pourrait être à l’origine de micro-hémorragies cérébrales.

Des examens d’imagerie par résonance magnétique cérébrale, menés sur 1 062 sujets, ont permis de conclure que l’incidence d’hémorragies cérébrales augmente de 70 % lorsque les participants consommaient de l’aspirine régulièrement, comparativement à ceux qui prenaient des médicaments anticoagulants.

Soulignons que la consommation d’aspirine est souvent recommandée par les médecins afin de réduire le risque de crise cardiaque et d’accident vasculaire cérébral. L’aspirine réduit la formation de caillots en agissant sur les plaquettes qui forment les caillots.

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Une meilleure vue grâce au cerveau

Les travaux menés par la Dre Elvire Vaucher, de l’École d’optométrie de l’Université de Montréal, l’amènent à conclure que les neurones cholinergiques du cerveau jouent un rôle crucial dans la vision.

« Ils ont notamment pour fonction d’accroître l’intensité de la transmission nerveuse des neurones visuels », a observé Mme Vaucher.

Lorsque ce type de neurones est endommagé, les images du cerveau en action obtenues par neuroanatomie fonctionnelle montrent une activité beaucoup moins intense des neurones du cortex visuel chez les rats, sur qui la recherche a été menée.

« Cela laisse entendre que les lésions cholinergiques n’ont pas influé sur l’acuité visuelle des rats, mais elles perturbent considérablement l’apprentissage visuel en réduisant la capacité de stocker de nouvelles informations », a conclu l’auteure de cette recherche.

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Essais cliniques sur un traitement contre les AVC

Des essais cliniques pour améliorer la mobilité de patients ayant souffert d’un accident vasculaire cérébral seront menés par une équipe de chercheurs de l’Hôpital Royal Victoria.

Le traitement, baptisé ENHANCE, consiste à combiner une stimulation magnétique transcrânienne répétitive (SMTr) à des séances de physiothérapie traditionnelle.

Cette stimulation, conçue dans les années 80, était surtout utilisée pour traiter les migraines, la maladie de Parkinson, la dystonie et les acouphènes.

« Avec la SMTr, nous stimulons les neurones du cerveau au moyen d’une petite bobine placée à la surface de la tête. Cette bobine délivre un champ magnétique qui induit alors un faible champ électrique dans les cellules du cerveau situées à proximité. Nous pensons que la SMTr avant les séances de physiothérapie stimule le cerveau des patients et les rend plus réceptifs aux effets de la réadaptation », a expliqué l’un des chercheurs, Lisa Koski.

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La taille du cerveau liée à l’intelligence

Une équipe de chercheurs de l’Université McGill et de l’Institut neurologique de Montréal prétend que l’intelligence chez les enfants âgés de 6 à 18 ans est déterminée, entre autres, par l’épaisseur corticale de leur cerveau.

Menée auprès de 500 enfants et adolescents, cette recherche a permis, grâce à l’imagerie, de mesurer l’association entre les capacités cognitives, comme la coordination motrice et l’acquisition du langage, et les particularités du cerveau.

Il en résulte que plus le cortex cérébral est épais, plus il y a des connexions complexes, ce qui a pour conséquence de favoriser un meilleur quotient intellectuel.

« Une constatation déterminante de cette étude est qu’elle appuie un modèle distribué de l’intelligence où de multiples zones du cerveau jouent un rôle dans les différentes capacités cognitives, plutôt que l’existence d’un seul centre ou d’une seule structure importante expliquant les différences en matière d’intelligence dans le cerveau », a expliqué le coauteur de cette recherche, le Dr Sherif Karama.

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Les jeunes ne prennent pas de petit déjeuner

Une étude réalisée en Australie par MBF Heathwatch, a révélé que plusieurs jeunes ne mangent pas le matin, prétextant manquer de temps, être trop fatigués ou simplement ne pas avoir envie de manger avant d’aller à l’école, rapporte ScienceDaily.com

Lors de cette étude, 22 % des parents interviewés ont affirmé que leurs enfants sautaient le petit déjeuner de trois à cinq jours d’école chaque semaine. En contrepartie, 58 % des parents ont affirmé que leurs enfants mangeaient toujours avant de se rendre à l’école.

La Dre Christine Bennett a déclaré : « Il est troublant d’apprendre que 42 % des enfants sont envoyés à l’école un ou plusieurs matins avec un estomac vide, parce que ça envoie le message clair, à un jeune âge, que le petit déjeuner n’est pas important. »

Bennett ajoute : « Des recherches ont démontré que sauter le petit déjeuner résultait en une baisse de l’apprentissage, une baisse d’attention et de mauvais choix alimentaires pour le reste de la journée. Les enfants qui sautent le petit déjeuner sont plus sujets à faire de l’embonpoint, ce qui peut créer le développement de problèmes chroniques de santé à long terme. »

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Les effets secondaires de l’anesthésie générale

Une étude menée par le Dr Emmanuel Planel et son équipe, de la Faculté de médecine de l’Université Laval, démontre que l’anesthésie générale de quelques heures fait hausser le risque de maladie d’Alzheimer chez les souris.

« Ces résultats suggèrent qu’une anesthésie prolongée pourrait accélérer le développement de la maladie chez les personnes atteintes d’Alzheimer, et également chez celles qui ignorent leur état parce que la maladie n’en est qu’à ses premiers stades », a fait savoir l’auteur principal.

Les scientifiques ont travaillé avec des souris transgéniques ayant un des premiers symptômes de la maladie neurodégénérative, soit la présence de la protéine « tau », qui altère la structure des neurones et les rend non fonctionnelles.

Une semaine après l’anesthésie de quatre heures, l’organisme des rongeurs produisait davantage de cette protéine.

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Association entre le diabète et l’Alzheimer

Une fois de plus, le diabète est associé à d’autres maladies. Cette fois-ci, une recherche, effectuée par des chercheurs de l’Université Columbia aux États-Unis, démontre que les personnes diabétiques courent un risque accru d’être touchés par la maladie d’Alzheimer et la démence.

Pendant longtemps, les scientifiques ont soupçonné que le diabète endommageait les vaisseaux sanguins qui alimentaient le cerveau. Voilà maintenant une preuve supplémentaire que les dommages au cerveau sont observés bien avant les complications du diabète.

« Pour le moment, on ne peut pas faire grand-chose pour prévenir la formation des plaques dans le cerveau associées à la maladie d’Alzheimer, sauf peut-être essayer de mieux contrôler la vascularisation au cerveau », a fait savoir l’auteur principal, le Dr Yaakov Stern.

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Les déficits cognitifs liés à une vitamine

L’étude menée par la chercheuse Guylaine Ferland, de l’Université de Montréal, l’amène à conclure que les déficits cognitifs chez les rats pourraient être causés par une carence de vitamine K.

Pour en arriver à ces conclusions, Mme Ferland a fait subir aux rongeurs le test de la « piscine de Morris », où l’on évalue le sens de l’orientation grâce à des repères visuels dans un bassin d’eau.

Avant un an, le sens de l’orientation des rats est impeccable, pour ensuite décliner à partir de 21 mois s’il y a carence de vitamine K.

« La différence de performance à ce test visant à évaluer l’apprentissage cognitif est d’environ 35 % entre les rates dont la diète était pauvre en vitamine K et celles dont la diète était adéquate », a souligné la scientifique.

Il reste maintenant à identifier la quantité nécessaire de la vitamine afin de prévenir le vieillissement.

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Vaincre l’obésité grâce à un courant électrique

Carol Poe, 60 ans, est la deuxième personne aux États-Unis à participer à une étude clinique, menée par des chercheurs de l’Université West Virginia, afin de perdre du poids.

Après avoir essayé sans succès toutes les méthodes, du régime à la chirurgie bariatrique, Mme Poe a subi des stimulations au cerveau afin de mieux maîtriser son sentiment de satiété.

Selon le neurologue Julian Bailes, qui mène les travaux, la patiente est la candidate idéale pour ce genre d’intervention avec un poids de 104 kilos.

« C’est une première que de générer de légères pulsations électriques dans un groupe de neurones du système nerveux central et d’observer ensuite que cela peut modifier le comportement humain, y compris celui qui gère l’appétit incontrôlable », a souligné M. Bailes.

Ce type de chirurgie cérébrale, approuvée par la Food and Drug Administration, vise à mieux contrôler l’appétit chez les patients, qui réduisent progressivement leurs calories ingérées quotidiennement. À titre d’exemple, Mme Poe a perdu 3 livres depuis son intervention survenue en février dernier.

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Travailler, c’est trop dur

Selon une étude publiée dans la revue médicale The American Journal of Epidemiology, accumuler les heures supplémentaires n’est pas sans conséquence pour les travailleurs.

En effet, ceux qui travaillent plus de 55 heures par semaine réussissent moins bien aux tests cognitifs évaluant leur capacité de raisonnement et leur vocabulaire, comparativement aux employés qui travaillent 40 heures hebdomadairement.

Pour en arriver à ces conclusions, des chercheurs finlandais ont travaillé avec 2 200 fonctionnaires âgés de 33 à 55 ans. Selon eux, la surcharge de travail est souvent associée à une piètre qualité de sommeil et à la dépression, ce qui pourrait expliquer les moins bons résultats aux tests cognitifs.