Une étude, publiée dans la revue médicale Nature Medecine et menée par des chercheurs de la Faculté de médecine de l’Université Laval, nous apprend que des cellules immunitaires peuvent diminuer les dommages au cerveau après un accident vasculaire cérébral (AVC).
Le professeur Serge Rivest et son équipe ont mentionné que, trois jours après l’AVC, la zone du cerveau atteinte est 20 % plus grande chez des souris dépourvues de cellules régulatrices T (Treg) que chez des souris normales.
« Ces résultats nous portent à croire que des fonctions très importantes, comme la vue, la parole ou le contrôle des membres, pourraient être mieux préservées si on parvenait à stimuler rapidement la production de cellules Treg chez les victimes d’AVC », a souligné M. Rivest.
Comme le chercheur connaît déjà des produits qui stimulent la production des Treg, un éventuel traitement ne saurait tarder à voir le jour.