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Une découverte médicale sur les AVC

Une étude, publiée dans la revue médicale Nature Medecine et menée par des chercheurs de la Faculté de médecine de l’Université Laval, nous apprend que des cellules immunitaires peuvent diminuer les dommages au cerveau après un accident vasculaire cérébral (AVC).

Le professeur Serge Rivest et son équipe ont mentionné que, trois jours après l’AVC, la zone du cerveau atteinte est 20 % plus grande chez des souris dépourvues de cellules régulatrices T (Treg) que chez des souris normales.

« Ces résultats nous portent à croire que des fonctions très importantes, comme la vue, la parole ou le contrôle des membres, pourraient être mieux préservées si on parvenait à stimuler rapidement la production de cellules Treg chez les victimes d’AVC », a souligné M. Rivest.

Comme le chercheur connaît déjà des produits qui stimulent la production des Treg, un éventuel traitement ne saurait tarder à voir le jour.

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La perte de mémoire liée à la substance blanche

Contrairement à plusieurs recherches sur le sujet, il semble que ce soit la matière blanche dans le cerveau qui joue un rôle dans les pertes de mémoire, affirment des neurologues du Massachusetts Institute of Technology.

Ces derniers ont comparé des gammagraphies cérébrales de sujets adultes et âgés en bonne santé. Ils ont découvert qu’une altération de la matière blanche chez les personnes âgées était observée lorsqu’il y avait perte de mémoire et de capacités cognitives.

Plusieurs chercheurs croyaient que c’était la matière grise qui pouvait expliquer les pertes de mémoire, mais il semble que la substance blanche, faite de fibres nerveuses myélinisées, favorise la communication entre les différentes parties du cerveau.

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Étude clinique pour un traitement de l’Alzheimer

Le Dr N. P. Vasavan Nair et son équipe de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas à Montréal vont effectuer des essais cliniques pour un médicament innovateur qui pourrait traiter les patients atteints, de façon modérée, de la maladie d’Alzheimer.

« La plupart des thérapies actuelles concernant l’Alzheimer traitent les symptômes qui lui sont associés, mais non la maladie en tant que telle. Notre objectif consiste à déterminer si ce médicament de recherche peut aider à contrôler la progression de l’Alzheimer », a indiqué le chercheur.

2 050 patients participeront à cette étude visant à analyser si le médicament élimine la protéine bêta-amyloïde qui cause les dommages au cerveau.

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De nouvelles statistiques concernant l’Alzheimer

Selon une récente étude menée par la Société Alzheimer du Canada, même les baby-boomers peuvent être frappées par la maladie d’Alzheimer et par d’autres formes de démence.

Environ 71 000 personnes de moins de 65 ans sont aux prises avec la maladie neurodégénérative au pays, ce qui représente 15 % des 500 000 Canadiens souffrant d’Alzheimer.

Pour le président de la société, cette statistique signifie que les réseaux de santé publics risquent d’être engorgés et de déstabiliser l’économie. À titre d’exemple, d’ici 5 ans, 250 000 personnes pourraient recevoir un diagnostic d’Alzheimer ou d’une autre forme de démence, pour atteindre 1 à 1,3 million de cas en 2040.

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La glycémie, liée à l’Alzheimer?

Selon le Dr Robert Vassar et son équipe, de l’école de médecine Feinberg, affiliée à l’Université Northwestern de Chicago, la diminution du débit sanguin dans le cerveau favorisait la formation de plaques de protéines, ce qui pourrait expliquer l’apparition de la maladie neurodégénérative d’Alzheimer.

« Ces résultats sont importants, puisque ça suppose que le flux sanguin dans le cerveau peut être une approche intéressante pour prévenir ou traiter la maladie d’Alzheimer », suggère le Dr Vassar.

Pour les besoins de l’étude, le chercheur et ses collègues ont analysé des cerveaux humains et de rongeurs pour y découvrir que la protéine elF2alpha est altérée quand le cerveau ne reçoit pas suffisamment de sang. Cette protéine est à l’origine de la formation des plaques amyloïdes.

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L’alcool, bon pour le cerveau

Une étude, que l’on retrouve dans le Journal of the American Geriatrics Society, affirme qu’une consommation modérée d’alcool peut être bénéfique pour le cerveau des femmes.

3 000 participantes, âgées de 70 à 82 ans, ont collaboré à cette recherche menée par le Dr David J. Stott et ses collègues de l’Université de Glasgow. Parmi les sujets, celles qui buvaient de 1 à 7 verres d’alcool par semaine avaient de meilleurs résultats aux tests cognitifs que les participantes qui ne buvaient pas du tout.

Le Dr Stott, qui insiste sur la consommation modérée, croit que l’alcool peut préserver le cerveau du déclin pendant quelques années. « Si vous buvez trop d’alcool, il est évident que cela affecte la mémoire et le cerveau », a-t-il conclu.

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La dépendance au sucre

Le Dr Bart Hoebel, un professeur de l’Université Princeton, croit que le sucre provoque les mêmes réactions de dépendance observées dans le cerveau que peut provoquer la consommation de drogues dures comme la cocaïne et l’héroïne.

« Boire de l’eau sucrée lorsque l’on a faim cause des changements neurochimiques dans le cerveau qui ressemblent étrangement à ceux chez les personnes qui consomment de la drogue. Ça va bien au-delà du syndrome de sevrage », a observé le Dr Hoebel.

Pour cette étude, les chercheurs ont privé de nourriture des rats de laboratoire pendant 12 heures quotidiennement, pour ensuite les nourrir d’aliments contenant du glucose et du sucre blanc.

Lors de l’ingestion de ces aliments, les chercheurs ont observé une hausse de dopamine dans le cerveau. Cet acide aminé est souvent associé à la réaction neurologique lors de la dépendance aux drogues.

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Le revenu familial et son effet sur le cerveau

Selon le Dr Tom Boyce, professeur spécialisé en développement de l’enfant à l’Université de la Colombie-Britannique, les fonctions cérébrales des enfants, particulièrement au niveau du cortex préfrontal, sont différentes en fonction du revenu familial des parents.

26 enfants âgés de 9 à 10 ans ont été observés par le Dr Boyce. La moitié d’entre eux étaient issus d’un milieu défavorisé, tandis que le reste du groupe venait d’un milieu aisé.

Les sujets avaient ensuite à trouver des triangles légèrement asymétriques, tandis que les chercheurs enregistraient l’activité cérébrale des enfants grâce à l’électroencéphalographie.

Il en résulte que les enfants du premier groupe ont répondu moins rapidement aux stimuli que les enfants issus de milieux plus riches.

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Une explication à l’épilepsie

Des chercheurs de l’Université de Vérone, en Italie, croient qu’une mauvaise interaction entre les cellules immunitaires et les vaisseaux sanguins du cerveau jouerait un rôle dans l’apparition de l’épilepsie.

Les travaux de la Dre Gabriela Constantin avec des souris ont démontré que les cellules immunitaires qui s’accrochent aux vaisseaux sanguins dans le cerveau provoquent une inflammation, qui contribue à provoquer des crises d’épilepsie chez les rongeurs.

Grâce à cette découverte, la Dre Constantin a espoir de trouver un traitement contre l’épilepsie qui pourrait modifier le système immunitaire.

À défaut d’être complètement guéris, les épileptiques, qui représentent 1 % de la population, peuvent prendre des médicaments qui permettent de diminuer la fréquence et l’intensité des crises.

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Des tests peu concluants pour traiter l’Alzheimer

Des chercheurs de l’Université Yale et du Laboratoire Merck ont effectué des essais cliniques avec un médicament qui devait traiter la maladie d’Alzheimer. Ce traitement consistait à stimuler l’hormone IGF-1 afin de ralentir la progression de la maladie neurodégénérative.

Or, les travaux menés sur des souris n’ont mené à aucun résultat concluant, alors que des recherches précédentes démontraient que cette hormone réduisait l’accumulation de plaques séniles dans le cerveau des rongeurs.

« Ces résultats laissent penser que le ciblage de ce système hormonal ne constitue sans doute pas une approche efficace pour ralentir le rythme de progression de la maladie d’Alzheimer », a annoncé, avec un certain dépit, J. J. Sevigny du Laboratoire Merck.

Tous les détails de cette étude sont publiés dans la revue scientifique Neurology.