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Le cerveau des femmes modifié après une grossesse

Il semble que l’expérience d’une grossesse ne change pas que la vie d’une femme, mais aussi la dynamique de son cerveau, rapporte Radio-Canada.

C’est une étude proposée par une équipe de chercheurs menée par la neuroscientifique Liisa Galea, basée à l’Université de la Colombie-Britannique (UBC), qui dévoile cette conclusion.

Le cerveau subirait certains changements et perdrait même de la masse au cours d’une certaine période, ce qui pourrait créer des avantages pour les mères, comparativement à celles qui n’ont jamais vécu de grossesse.

Selon Mme Galea, les recherches effectuées par son équipe sur des rongeurs tendent à démontrer que les spécimens qui donnent la vie développeraient une meilleure mémoire à long terme, en plus d’une plus grande capacité à effectuer plusieurs tâches en même temps.

Le fait le plus étonnant s’avère sans aucun doute celui qui propose une réduction de la taille du cerveau pouvant aller jusqu’à 8 % au cours d’une grossesse, mais celui-ci reprendrait sa taille « normale » au cours des mois suivants.

Toutefois, on mentionne et confirme que les femmes qui mettent un enfant au monde ont aussi certains risques accrus de problèmes de santé, qui peuvent se matérialiser de multiples façons et selon le cas de chacune.

Les conclusions de Mme Galea et de son équipe ont été proposées dans le cadre de l’arrivée de la fête des Mères, explique en terminant la société d’État.

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Le rire serait similaire à la méditation

Le processus du rire serait similaire à celui de la méditation au niveau du cerveau, et aurait par conséquent des impacts du même ordre, selon une nouvelle étude rapportée par The National Library of Medicine.

L’étude en question, proposée par des chercheurs californiens, estime que le rire et l’humour stimulent largement et de façon bénéfique le cerveau et ses ondes gamma, qui se retrouve dans toute la région cérébrale.

« Ce que cela signifie est que l’humour engage en fait tout le cerveau. C’est une expérience cérébrale complète, similaire à la méditation. On appelle ça “être dans la zone” », explique le directeur de la recherche, le professeur Lee Berk.

L’étude a été effectuée avec l’aide de 31 sujets volontaires, à qui l’on a demandé de visionner différents types de vidéos, dont certaines humoristiques, bien entendu. Les résultats démontrent des niveaux élevés d’activité des ondes gamma en situation de rire, les mêmes observables lors de périodes de méditation.

Comparant le rire à un « véritable entraînement du cerveau », M. Berk croit que l’humour cache des vertus insoupçonnées pour le cerveau et la santé psychologique.

Les résultats de l’étude seront présentés dans lors de la réunion annuelle Experimental Biology  qui se tient à San Diego.

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Développement de la mémoire, un indicatif pour la schizophrénie et la dépression à l’adolescence

Les structures associées se situent dans l’hippocampe et ses connexions au cortex préfrontal et pariétal. Ceux-ci sont responsables de l’amélioration de la capacité à conserver des souvenirs en mémoire.

Selon les chercheurs du département de psychologie et du centre du cerveau et de l’esprit de la UC Davis : « On a longtemps présumé que l’hippocampe ne se développait plus suivant les premières années de vie ».

Cette hypothèse a été modifiée récemment grâce à la résonnance magnétique effectuée sur 39 enfants de 8 à 14 ans. Ce sont les chercheurs Simona Ghetti et Arne Ekstrom qui ont procédé à cette analyse, la première du genre sur des enfants.

« C’est important pour nous », a déclaré Ghetti. « Cela nous permet de comprendre l’hétérogénéité de l’hippocampe, qui avait déjà été examinée chez les humains adultes et d’autres espèces. »

Les régions du cerveau étudiées étaient la corne d’Ammon (CA1) et le gyrus dentelé (CA3), ainsi que le subiculum. Les chercheurs ont découvert que les enfants qui obtenaient les meilleurs tests de mémoire étaient ceux avec un gyrus dentelé plus développé.

Cette nouvelle variable, selon Medical News Today, peut être associée à des troubles dépressifs ou schizophréniques.

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L’arsenic dans l’eau potable pourrait nuire aux performances du cerveau

La présence d’arsenic dans l’eau potable inquiète un grand nombre de citoyens et de spécialistes, même si celui-ci se retrouve souvent en faibles quantités.

Il n’en demeure pas moins que le fait d’associer l’arsenic à l’eau potable semble terrifiant, et une nouvelle étude en provenance de l’État du Maine donne des munitions à cette peur, selon The National Library of Medicine.

La présence de traces d’arsenic dans l’eau potable du Maine n’étant pas un secret pour ses citoyens, des chercheurs ont décidé de faire passer des tests d’intelligence et de performance mentale à des groupes de jeunes étudiants, dont certains sont davantage exposés à la présence d’arsenic.

Les craintes des chercheurs américains se sont avérées fondées, alors que ces derniers ont observé des résultats plus faibles chez les groupes exposés à l’arsenic.

« Même si le fait d’acheter un filtre standard à la quincaillerie est inadéquat pour traiter l’eau potable des puits, la bonne nouvelle est qu’il existe des étapes pour améliorer la situation », explique l’auteur des travaux, Joseph Graziano.

Ce dernier fait référence à un système appelé « inversement de l’osmose », malheureusement coûteux. Des programmes éducatifs sont également offerts aux familles du Maine pour en apprendre davantage sur le phénomène et les méthodes de prévention possible.

Les conclusions et observations de l’étude menée par M. Graziano ont été publiées dans le journal Environmental Health.

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Ces personnes qui n’aiment pas la musique

Il n’existe que quelques petites choses de la vie qui semblent faire l’unanimité et qui plaisent à tout le monde, mais à toute bonne règle existe une exception.

C’est le cas de la musique, qui fait vibrer et agrémente la vie de plusieurs personnes, sauf celles qui souffrent « d’anhédonie musicale », selon ce que rapporte Santé Log.

Des chercheurs espagnols basés à l’Université de Barcelone se sont penchés sur le cas de ces personnes qui n’aiment pas la musique, afin de mieux comprendre cette imperméabilité aux mélodies et arrangements de toutes sortes.

À la suite des analyses, les chercheurs estiment que cette insensibilité et ce manque d’intérêt pour la musique s’expliquent par une absence de réaction de la zone du plaisir du cerveau. Ces personnes peuvent cependant tout aussi bien réagir à d’autres plaisirs, ce qui fascine et intrigue les chercheurs.

Cette étude confirme donc que le circuit de récompense du cerveau, ou zone du plaisir, ne réagit pas de façon identique d’un individu à l’autre. La recherche s’ajoute à de précédentes sur le processus de réaction du cerveau aux plaisirs, et celles-ci pourraient contribuer à des percées dans le traitement de certaines dépendances, croit l’équipe de l’Université de Barcelone.

Les résultats de l’étude espagnole sur l’anhédonie musicale ont été publiés dans le magazine Current Biology.

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Les jeunes fumeurs altèrent la structure de leur cerveau

Selon Medical news today, les jeunes fumeurs, adolescents et jeunes adultes représentent le groupe de fumeurs le plus important en Amérique.

Or, à l’adolescence, le cerveau est encore en développement, et la cigarette a des conséquences directes sur la structure neurobiologique du cerveau, même si le jeune ne fume pas depuis longtemps. Ces changements apportent une plus grande dépendance à l’âge adulte.

C’est une recherche menée à la UCLA, chapeautée par Edythe London, professeure en psychiatrie et en médecine pharmacologique et moléculaire, qui a présenté cette conclusion. Les données sont publiées dans la revue Neuropsychopharmacology.

En tout, 42 participants de 16 à 22 ans ont contribué à l’étude. À l’aide d’une résonance magnétique de haute définition, les chercheurs ont découvert une altération du cortex insulaire, partie du cerveau fortement associée à la dépendance.

Parmi les candidats, 18 étaient des fumeurs. Chez ceux qui avaient commencé à fumer à environ 15 ans, le cortex insulaire était plus mince et s’amincissait encore plus lorsque le nombre d’années de consommation de nicotine augmentait.

London affirme que la recherche était modeste et doit donc faire l’objet d’une étude de plus grande ampleur, afin d’appuyer les présents résultats.

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Les chiens réagissent de la même façon que nous à la voix humaine

Le chien est véritablement le meilleur ami de l’homme pour plusieurs fans et défenseurs des canidés, et une intéressante étude vient corroborer cette théorie.

Il s’agit d’une recherche effectuée par des chercheurs du MTA-ELTE Comparative Ethology Research Group, en Hongrie, qui se penchait sur les réactions cérébrales du chien face aux intonations de la voix humaine.

Après avoir « testé » les chiens, 11 en tout, en les plaçant de façon immobile devant des enregistrements de voix humaines, les chercheurs hongrois ont remarqué que ceux-ci réagissaient de façon similaire à l’homme devant la voix humaine.

On a pu observer, en comparant les résultats avec ceux obtenus sur les 22 sujets humains de l’étude, que c’est la même zone du cerveau qui réagit face à la voix chez le chien que chez l’humain.

« L’emplacement de cette activité dans le cerveau de chien est très similaire à l’endroit où nous l’avons trouvée dans le cerveau humain. Cette découverte est une vraie surprise. C’est la première fois que cette observation est constatée chez un non-primate. Nous pensons que les chiens et les humains ont un mécanisme très similaire pour traiter l’information émotionnelle », résume et explique Attilda Andics, auteur de l’étude.

Cette découverte expliquerait donc partiellement et de façon préliminaire l’un des aspects qui permettent cette si belle complicité entre les chiens et les humains.

Les résultats de ce test canin ont été publiés dans le magazine Current Biology.

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Prendre une marche bénéficie aussi au cerveau

Les amateurs de promenades et de longues marches connaissent bien les avantages de cette activité physique simple. L’air frais, la découverte de nouveaux lieux, la complicité à partager avec une autre personne, l’activité physique, une meilleure digestion, bref, les bienfaits connus de la marche sont nombreux.

Mais selon une nouvelle étude rapportée par le Daily Mail (UK), la marche aurait également des bénéfices secrets pour le cerveau.

Selon des chercheurs de l’Université de Pittsburgh, le fait de s’adonner à trois marches hebdomadaires de 40 minutes aurait un impact direct sur le cerveau et l’hippocampe. Cette zone grossirait au gré de ces marches de santé, ce qui pourrait prévenir de certaines maladies comme l’Alzheimer, croient les chercheurs américains.

« Vous n’avez pas besoin d’une activité physique hautement vigoureuse pour observer ces effets. Ça peut sembler modeste comme somme (d’exercice), mais ça permet d’inverser l’horloge de l’âge de quelques années », croit le Dr Kirk Erickson, chercheur en chef de l’étude à l’Université de Pittsburgh. 

Bien qu’il spécifie également que la marche, ou une autre activité physique, ne constitue pas une « baguette magique » contre les maladies dégénératives comme l’Alzheimer, le Dr Erickson reste convaincu qu’il s’agit de l’un des meilleurs moyens de garder son cerveau vif et en santé.

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Les traumatismes de l’enfance reliés à une éventuelle psychose

Selon Medical News Today, ces psychoses sont dues à des anomalies du cerveau, changements physiologiques apportés par les traumas vécus surtout pendant la petite enfance.

La recherche se base sur 125 autres études effectuées dans les 10 dernières années. Elle réfute la pensée traditionnelle selon laquelle les différences du cerveau observées chez les sujets atteints de schizophrénie n’ont rien à voir avec le vécu de l’individu.

En fait, les mêmes anomalies observées chez le schizophrène ont été détectées chez les enfants ayant subi des agressions et/ou négligences importantes.

Les spécialistes du Royaume-Uni, de la Norvège et des États-Unis ont uni leurs forces pour éplucher 10 ans de données et ont conclu : « Les gens aux prises avec une psychose devraient recevoir de l’aide psychologique spécifiquement adaptée à leurs besoins et leurs difficultés, en relation avec ce qu’ils ont vécu ». Ils croient fermement que les changements apportés au cerveau sont réversibles.

Le professeur John Read a ajouté qu’il espérait ainsi que les spécialistes s’intéressent désormais plus au vécu de leurs patients, plutôt que de « traiter leur mal-être et leurs symptômes comme une maladie que l’on peut supprimer avec de la médication ».

Les résultats seront publiés dans la revue bimensuelle Neuropsychiatry.

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Commotions cérébrales : un risque accru de décès prématuré

Une nouvelle étude vient jeter de l’huile sur le feu dans le dossier des commotions cérébrales, rapporte Santé Log, et ajoute au sentiment d’urgence dans cette affaire.

En provenance de l’Université d’Oxford et de l’Institut de Karolinska, les données et conclusions proposées révèlent et confirment que les personnes souffrant ou ayant souffert de commotions cérébrales au cours de leur vie sont à risque de voir baisser leur espérance de vie ou d’un décès prématuré, si vous préférez.

On parle d’un risque accru de décès prématuré parfois jusqu’à trois fois plus élevé que chez les autres personnes, selon les cas et leurs gravités, mais on précise que de « légères » commotions peuvent également avoir un impact sur la santé et la longévité, à long terme.

Pire encore, les commotions cérébrales augmenteraient jusqu’à deux fois les risques de suicides chez les sportifs qui en souffrent…

Ces conclusions en rajoutent donc, à l’heure où le débat entourant la violence dans le sport est à son comble, notamment en ce qui concerne le football et le hockey, et tendent à confirmer qu’il est urgent d’agir.