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Un foie qui défie les années

Une équipe de chercheurs de l’Université Yeshiva, située à New York, a réussi l’exploit de rajeunir les foies de vieux rongeurs et à leur redonner leurs fonctions originelles.

Avec le temps, cet organe perd sa capacité à éliminer les protéines toxiques qui s’accumulent dans le corps, ce qui cause des maladies neurodégénératives comme l’Alzheimer et le Parkinson.

Pour restaurer le foie, les chercheurs ont injecté chez les souris un relaxant musculaire, ce qui a eu pour effet d’améliorer l’élimination des toxines, comparativement aux vieux rongeurs du groupe-test.

La Dre Ana Maria Cuervo, l’auteure principale de cette étude, espère donc poursuivre ses recherches à l’échelle humaine afin de vérifier s’il est possible de corriger l’élimination des protéines anormales dans le cerveau et ainsi prévenir les maladies neurodégénératives.

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Les protéines agissent sur le cerveau

L’étude menée par le département de neurologie de l’hôpital pour enfants de Boston démontre que les protéines indiqueraient au cerveau qu’il est temps de se régénérer.

L’étude sera publiée demain dans le magazine Cell

Cette découverte, réalisée sur des souris, laisse entrevoir la possibilité de mieux soigner les maladies mentales et les blessures au cerveau.

Si les scientifiques arrivent à comprendre correctement le fonctionnement des protéines, ils croient pouvoir décoder le système sensoriel qui envoie un message au cerveau. Les chercheurs espèrent ainsi pouvoir commander au cerveau d’initier son processus de régénérescence de ses tissus.

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Une zone du cerveau liée au trouble compulsif

Des scientifiques ont découvert que le cortex orbitofrontal des personnes aux prises avec le trouble obsessionnel compulsif (TOC) ne s’active pas complètement lorsqu’il est stimulé, comparativement aux autres sujets.

Selon l’auteur principal de cette étude, le neurologue Samuel Chamberlain de l’Université de Cambridge, cette découverte pourrait aboutir à un diagnostic plus rapide de ce trouble anxieux et ainsi permettre un meilleur traitement.

Environ 2 à 3 % des personnes souffrent de TOC à l’échelle mondiale. Cette maladie se caractérise par des pensées, impulsions ou représentations récurrentes (obsessions) et des actes mentaux ou des actions répétitives (compulsions) que le sujet se sent poussé à accomplir afin de neutraliser son sentiment de détresse ou d’empêcher un événement redouté.

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La réaction au stress diffère selon le sexe

Les travaux menés sur des rats par des scientifiques montréalais du Centre de recherche Fernand-Seguin démontrent que la réaction neurologique face au stress varie selon le sexe.

Si c’est l’hémisphère droit des rongeurs mâles qui est activé dans des situations tendues, c’est l’hémisphère gauche qui réagit davantage chez les femelles.

Des recherches antérieures avaient prouvé qu’une sollicitation de l’hémisphère gauche entraînait des symptômes dépressifs, troubles que les femmes développent deux fois plus souvent que les hommes en situation stressante.

L’un des auteurs de l’étude, le Dr Ron Sullivan, apporte toutefois quelques nuances à ces découvertes : « Aucun des deux sexes n’emploie exclusivement un hémisphère ou l’autre dans une situation stressante. Cependant, l’hémisphère dominant semble être différent selon le sexe, ce qui nous permet de croire que les hommes et les femmes présentent une réactivité différente face au stress qui, elle, pourrait être reliée à la plus grande vulnérabilité observée chez les femmes. »

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L’empathie naturelle des enfants

Selon le professeur Jean Decety de l’Université de Chicago, les bambins qui voient un de leurs amis souffrir réagissent comme si cet incident douloureux leur arrivait, ce qui lui fait croire que l’empathie est une qualité innée et non acquise.

Dix-sept enfants âgés de 7 à 12 ans ont participé à cette étude, qui consistait à présenter à ces sujets des images où des enfants expérimentaient la douleur.

L’activité cérébrale des enfants observés était similaire à celle que l’on observe chez des adultes qui font preuve d’empathie. « On peut croire que les enfants réagissent de la même manière que les adultes quand ils voient des gens souffrir », a confié le Dr Decety, qui espère que ces résultats vont permettre de mieux comprendre l’activité cérébrale des enfants agressifs.

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Hypertension rime avec démence

Selon des chercheurs de l’Imperial College de Londres, une pression sanguine normale chez les personnes de plus de 40 ans diminue de 13 % l’incidence de démence.

Les scientifiques avancent comme hypothèse que l’hypertension artérielle nuirait à l’oxygénation du cerveau, ce qui pourrait causer une altération organique des cellules cérébrales ainsi qu’une diminution irréversible des facultés psychiques.

D’autres types de démence, comme la maladie d’Alzheimer, ne sont pas associés à la haute pression qui, malheureusement, n’est pas souvent diagnostiquée. L’absence de diagnostic implique une absence de traitement, même si pourtant une personne sur quatre en souffre, selon les statistiques disponibles.

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Découverte sur la mort subite des poupons

La mort subite du nourrisson serait provoquée par un déséquilibre de la sérotonine dans le cerveau du bébé. Cette amine agit entre autres sur la coordination de la respiration et du rythme cardiaque.

Le professeur Cornelius Gross, l’auteur principal de la recherche, explique : « Les chercheurs soupçonnent depuis un bon moment le lien entre l’instabilité de la sérotonine et le syndrome de la mort subite. Mais c’est la première fois qu’on réussit à prouver cette hypothèse sur un modèle animal. »

Réalisée sur des souris, cette étude a démontré que 70 % des rongeurs décédaient avant l’âge de trois mois lorsqu’il y avait un dérèglement de la sérotonine.

Cette découverte est bien accueillie par l’Association québécoise de pédiatrie, qui rappelle que le « dodo sur le dos » est encore le meilleur moyen de prévenir le syndrome de la mort subite du nourrisson.

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Des pépins de raisin pour favoriser la mémoire

Le Dr Giulio Maria Pasinetti de l’école de médecine de l’Hôpital du Mount Sinai et ses collègues croient que les capacités cognitives sont grandement améliorées lorsque l’on consomme des pépins de raisins rouges. Le chercheur a effectué des recherches sur des souris de laboratoire pour en arriver à ces conclusions.

Ce sont les polyphénols contenus dans les raisins rouges qui pourraient expliquer ce phénomène. Reconnus pour leurs vertus antioxydantes, on les retrouve aussi dans le vin rouge, le thé vert, le chocolat, les pommes et les oignons.

Pendant cinq mois, les rongeurs ont reçu l’équivalent d’un gramme de polyphénols quotidiennement; les chercheurs ont ensuite observé une réduction de 30 à 50 % des plaques amyloïdes associées à la maladie neurodégénérative.

Tous les détails sont publiés dans le Journal of Neuroscience.

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Lueur d’espoir pour le traitement du Parkinson

Une recherche, dont les résultats complets ont été présentés dans le cadre du 12e International Congress of Parkinson’s Disease and Movement, dévoile que le médicament SLV308 diminue les symptômes associés à la maladie neurodégénérative comme les tremblements et la lenteur des mouvements.

Le traitement semblerait d’ailleurs plus efficace lorsqu’il est administré aux personnes qui en sont au stade précoce de la maladie.

Parmi les effets secondaires, on note toutefois des nausées, des étourdissements, des migraines et un manque d’énergie.

Dans le cadre d’un autre essai clinique, l’utilisation d’un timbre à base de lévodopa a aussi atténué les problèmes moteurs causés par la maladie de Parkinson. Cette nouvelle formule a l’avantage de permettre un meilleur dosage que la médication sous forme orale.

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Les fringales expliquées

Une étude québécoise publiée dans la revue Cell Metabolism nous en apprend davantage sur la ghréline, mieux connue sous le nom d’hormone de la faim.

Celle-ci est si puissante qu’elle agit sur le cerveau exactement comme l’alcool ou la drogue peuvent agir sur celui des personnes dépendantes de ces substances. « Elle jouerait un rôle très important chez ceux qui éprouvent de la difficulté à perdre du poids », a précisé le neurologue Alain Dagher.

Sécrétée par l’estomac, la ghréline circule dans le sang et parvient jusqu’aux cellules du cerveau, particulièrement dans la zone de l’hypothalamus, responsable des mécanismes de la faim.

« La ghréline est un puissant stimulant de l’appétit. Nous voulions vérifier son rôle dans l’acte de manger sans contrôle », mentionne le Dr Dagher, qui entrevoit déjà une nouvelle piste pour traiter l’obésité en bloquant l’hormone.