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L’apnée du sommeil liée à la mémoire

Selon le Dr Ronald Harper de l’Université de Californie à Los Angeles, l’apnée du sommeil a pour conséquence d’endommager les tissus cérébraux.

« Notre recherche démontre que les problèmes respiratoires liés à l’apnée peuvent causer des lésions aux zones cérébrales qui emmagasinent de l’information », a précisé le Dr Harper, qui a observé que les corps mamillaires des patients souffrant d’apnée du sommeil étaient 20 % plus petits que ceux des sujets du groupe-test.

Cette découverte allonge donc la liste des maux associés à cette condition, comme la fatigue chronique, des pertes de mémoire, une hausse du risque d’accident vasculaire cérébral et de l’incidence de diabète et de maladies cardiovasculaires.

Le scientifique recommande de prendre des suppléments de vitamine B1 afin de stimuler la mémoire.

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L’oméga 3, cet inconnu

Un sondage téléphonique mené par Ipsos-Reid auprès de 600 nouvelles mamans canadiennes nous apprend qu’environ le tiers d’entre elles ignore les bienfaits du DHA, un oméga 3 reconnu pour favoriser le développement cognitif et visuel chez les bébés.

« Des recherches ont démontré que le DHA (ou acide docosahexanoique) doit être présent à des concentrations élevées dans le cerveau et la rétine de l’oeil pour favoriser le développement normal, ce qui est particulièrement important chez les nourrissons », suggère le Dr Jacques Simard, pédiatre au Centre pédiatrique de Laval.

Comme le corps humain ne peut produire que de faibles quantités de DHA, l’apport quotidien provient du lait maternel pour les nourrissons. Cette quantité peut varier en fonction de la consommation, chez la mère, de sources alimentaires de ce nutriment.

Des préparations sont aussi enrichies de DHA et peuvent être proposées aux bébés qui ne sont pas allaités par leur mère.

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Des anti-inflammatoires inefficaces

Une lueur d’espoir vient de s’éteindre en matière de traitement de la maladie d’Alzheimer à la suite d’une étude menée par des chercheurs de l’École de santé publique de l’université Johns Hopkins, située à Baltimore.

Les chercheurs prétendent que les anti-inflammatoires non stéroïdiens, comme le Celebrex et le Naproxène, ne préviendraient pas la progression de la maladie neurodégénérative.

2 000 sujets de plus de 70 ans ont participé à cette vaste recherche. Chaque sujet avait des antécédents familiaux de la maladie d’Alzheimer. Les participants étaient répartis en deux groupes, l’un prenant des anti-inflammatoires et l’autre un placebo.

Il en résulte que le premier groupe a obtenu des résultats inférieurs au deuxième groupe aux tests cognitifs, ce qui a drôlement déçu la Dre Barbara Martin, l’auteure principale de l’étude.

Au Canada, environ 420 600 personnes âgées souffrent de la maladie d’Alzheimer. On estime qu’il y aura 111 560 nouveaux cas de démence qui seront diagnostiqués d’ici 2011.

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Les mauvais traitements au cours de l’enfance laissent des traces

L’équipe du professeur Moshe Szyf, de l’Université McGill, a découvert que les cerveaux des personnes qui ont subi de mauvais traitements au cours de l’enfance présentent des différences au niveau du marquage épigénétique.

Les variations de ce revêtement chimique ont été observées dans le cerveau de 13 hommes qui se sont suicidés et qui ont tous connu une enfance difficile.

« C’est la première fois qu’on observe une différence d’ADN entre des personnes qui se suicident et d’autres qui ne se suicident pas », a mentionné le Dr Szyf.

Avec cette découverte, les chercheurs s’interrogent maintenant à savoir si ce phénomène existe aussi dans l’ADN sanguin. Dans un tel cas, cette découverte mènerait vers un meilleur diagnostic pour effacer ces différences dans les marqueurs épigénétiques.

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Des cellules de l’oeil pour diminuer le Parkinson

Le nouveau traitement, appelé Spheramine, qui consiste à transplanter des cellules de l’oeil humain dans le cerveau des personnes aux prises avec la maladie dégénérative, semble très prometteur. Il pourrait réduire de 44 % les symptômes associés au Parkinson.

La qualité de vie s’améliorerait aussi de 23 % selon une étude, dont les résultats ont été présentés au colloque annuel de l’Association des neurologues qui se tient à Chicago.

« C’est une étude très prometteuse sur ce traitement qui ne ressemble en rien à ce qui a été étudié jusqu’ici », a précisé le Dr Roy Bakay, l’auteur principal de cette recherche menée en collaboration avec l’Université Rush de Chicago.

Aucun traitement efficace pour vaincre la maladie de Parkinson n’existe pour le moment.

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Le cerveau allergique à la monotonie

Une recherche, publiée dans le journal Proceedings of the National Academy of Sciences, démontre que le cerveau humain réagit de manière inattendue lorsqu’une personne exécute des tâches répétitives et ennuyeuses.

En effet, le cerveau se mettrait involontairement en mode repos 30 secondes avant qu’une erreur survienne.

Cette découverte par l’équipe du Dr Tom Eichele de l’Université de Bergen, en Norvège, permettrait donc de prédire les erreurs avant qu’elles se produisent.

« Il y a cette situation probablement intrinsèque où votre cerveau dit qu’il a besoin d’une petite pause et vous ne pouvez rien y faire », a expliqué le Dr Eichele, qui croit qu’un système d’électroencéphalogrammes émettant des alertes pourrait favoriser la concentration et la vigilance.

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Le cerveau, responsable des crises d’enfants

Les parents aux prises avec un bambin qui hurle et crie doivent serrer les dents et se dire que ce n’est qu’un mauvais moment à passer dans le développement de leur enfant.

C’est que le cerveau des petits, pas encore à maturité, les empêche de raisonner et comprendre la colère qui les habite. La zone de résolution de problèmes, qui se situe dans le cerveau supérieur, n’est pas en mesure de tempérer les excès du cerveau inférieur, d’où les excès de rage chez les enfants.

« Les jeunes enfants n’ont pas de mécanismes inhibiteurs suffisants pour maîtriser toute leur colère. Ça nous semble injustifié, mais c’est très rarement un problème de santé. C’est un mauvais moment à passer », a mentionné à La Presse le Dr Albert Larbrisseau, professeur titulaire en pédiatrie à la Faculté de médecine de l’Université de Montréal.

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La grosseur de l’hippocampe protège de la démence

Selon une équipe de chercheurs de l’Université de science et de santé de l’Oregon, les personnes dont cette partie du lobe temporal du cerveau est plus grosse ont moins de risques d’être touchées par la démence causée par la maladie d’Alzheimer.

Des cerveaux atteints de plaques à l’origine de la maladie neurodégénérative ont été analysés par les scientifiques. Parmi les personnes dont le cerveau a été étudié, certaines présentaient des symptômes de démence alors que d’autres démontraient le contraire.

Les sujets sains d’esprit avaient un hippocampe 10 % plus gros que la normale.

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Des cellules à l’origine de la maladie d’Alzheimer

Des chercheurs de l’École de médecine de l’Université Washington à Saint-Louis ont percé à jour le mécanisme de formation des plaques dans le cerveau qui causent la maladie neurodégénérative.

Pour ce faire, ils ont bloqué chimiquement le mécanisme d’absorption par les cellules cérébrales d’une substance appelée endocytose. Cette obstruction a eu pour effet de réduire de 70 % le bêta-amyloïde (bA) sous forme de plaques séniles autour des neurones des rongeurs.

« Nous commençons à comprendre de façon plus détaillée les origines de la formation de plaques de bêta-amyloïde, ce qui devrait ouvrir de nouvelles voies de traitement de l’Alzheimer », a souligné l’auteur principal de l’étude, le Dr John Cirrito.

Malgré cette découverte, il est impossible de bloquer l’endocytose chez les personnes aux prises avec la maladie, car les cellules du corps humain en dépendent pour fonctionner normalement.

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Percée médicale pour la maladie de Parkinson

Le Dr Marius Wernig de l’Institut de recherche biomédicale Whitehead et son équipe ont réussi à réduire les symptômes de cette maladie neurodégénérative chez des rats, grâce à des cellules souches de la peau qui ont été reprogrammées afin de remplacer les neurones endommagés par la maladie.

« C’est la première fois qu’il est démontré que des cellules reprogrammées peuvent être intégrées dans le système nerveux et avoir un effet positif sur la maladie de Parkinson », a noté le Dr Wernig.

Quelques semaines après la transplantation des cellules, les chercheurs ont noté une diminution considérable des symptômes de la maladie de Parkinson chez les rongeurs.

Pour plusieurs membres de la communauté scientifique, cette percée médicale est une voie à explorer pour traiter les maladies d’Alzheimer ou de Parkinson. Le Parkinson touche environ 100 000 personnes au Canada.