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Les effets des substances sur le cerveau du foetus

Les foetus dont la mère consomme de la cocaïne, de l’alcool ou du tabac lors de la grossesse ont plus de séquelles au cerveau, et ce, jusqu’à l’adolescence. Voilà la conclusion d’une étude menée par des chercheurs de l’Hôpital pour enfants de Boston.

Ces derniers ont effectué la numérisation de 35 cerveaux d’adolescents âgés de 12 ans, dont la mère a abusé de substances lors de la grossesse.

« Nos découvertes démontrent un lien entre la réduction de la matière grise et un cerveau plus petit et l’exposition prénatale à la cocaïne, l’alcool et la cigarette », a précisé l’auteur principal de l’étude, le Dr Michael Rivkin.

L’étude, qui est publiée dans l’édition d’avril du journal Pediatrics, est la première à se pencher sur les effets à long terme des substances psychotropes sur le cerveau des poupons.

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Des tests de diagnostic controversés

Lors d’une conférence internationale organisée par l’Université de Toronto, certains chercheurs ont avoué avoir des doutes sur l’efficacité des tests permettant d’identifier la maladie d’Alzheimer à un stade précoce, avant qu’elle ne modifie le comportement.

Grâce à des scanneurs spécialisés, ces tests mesurent les plaques amyloïdes, des agglomérations anormales de cellules dans le cerveau. Or, selon les chercheurs, la présence de ces plaques ne signifie pas hors de tout doute que la personne est atteinte de cette maladie cognitive.

Au Québec, environ 75 000 personnes sont aux prises avec la maladie d’Alzheimer, pour laquelle il n’y a encore aucune cure.

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Des vitamines sans effet sur le cerveau

Une étude menée par des chercheurs de l’Université de Washington, à Seattle, démontre que la consommation de suppléments des vitamines C et E n’immunise pas les personnes âgées contre la démence, les troubles de mémoire et la maladie d’Alzheimer.

2 969 personnes âgées de 65 ans et plus ont été suivies pendant plus de cinq ans par la Dre Shelly L. Gray et son équipe. Parmi les sujets, 33 % consommaient uniquement des suppléments de vitamine E, 38 % seulement de la vitamine C et 25 % prenaient les deux vitamines.

Pendant l’étude, 405 participants ont présenté des symptômes de démence et 289 ont été touchés par la maladie d’Alzheimer, ce qui laisse présager que les vitamines C et E ne préviennent pas ces maladies cognitives.

 

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Une percée médicale en matière de neurologie

Une équipe de scientifiques de l’Université de Calgary a mis au point une technique qui permet de régénérer les connexions entre des neurones endommagés. Grâce à une puce électronique fixée sur ces derniers et émettant une pulsion électrique, la connexion entre les cellules a pu être rétablie.

D’ici cinq à dix ans, cette percée médicale pourrait être utilisée pour les traitements contre la maladie d’Alzheimer ou chez les personnes ayant subi un traumatisme neurologique important, des blessures à la colonne vertébrale ou une amputation.

Les Instituts de recherche en santé du Canada ont financé cette recherche en y injectant 2,25 millions de dollars.

 

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La santé du cerveau s’améliore

Une étude américaine publiée dans le journal Alzheimer’s & Dementia démontre que les troubles cognitifs, comme la perte de mémoire, tendent à diminuer chez les personnes âgées.

Une meilleure éducation, une meilleure situation économique et les soins cardiovasculaires accordés à la population pourraient expliquer cette progression.

Une autre étude menée par l’unité médicale de l’Université du Michigan penche en ce sens. « Nous savons que la stimulation mentale a un impact sur la façon dont le cerveau d’une personne est géré et que l’éducation menée tôt dans la vie aide à conserver une bonne activité cognitive. Nous savons aussi que la santé cardiovasculaire est fortement liée à la santé du cerveau », a déclaré le Dr Kenneth Langa, auteur de l’ouvrage.

Le maintien du cholestérol et de la pression à un taux normal diminuerait aussi le risque de vivre une démence vasculaire. Ce trouble cognitif peut apparaître à la suite de crises cardiovasculaires et d’une diminution du flot du sang dans le cerveau.

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Les dommages d’un AVC

Des médecins de la Colombie-Britannique déboulonnent une théorie qui veut qu’une intervention dans les trois heures suivant un accident vasculaire cérébral (AVC) n’endommage pas de façon permanente le cerveau.

Selon le Dr Tim Murphy, auteur principal de l’étude, les dommages aux connexions synaptiques interviennent beaucoup plus rapidement que les scientifiques le pensaient. Il ne faut que trois minutes après une attaque pour que l’on observe des dommages, souvent irréversibles au cerveau.

Ce très court laps de temps laisse donc très peu de chances aux victimes d’appeler les secours et d’avoir une intervention efficace. C’est pourquoi le Dr Murphy mise davantage sur la prévention des accidents vasculaires cérébraux.

Le cerveau des souris, chez qui on a provoqué des AVC, a été analysé. Le Dr Murphy et son équipe ont ensuite observé une dépolarisation ischémique, sorte de décharge électrique qui endommage environ 6 % des connexions entre neurones.

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Des plombages dentaires pas si nocifs

Une recherche publiée dans le Journal of the American Dental Association contredit les rumeurs voulant que les plombages à base de mercure puissent nuire au développement du cerveau des enfants.

En effet, plusieurs scientifiques ne cachaient pas leur inquiétude et croyaient que des vapeurs nocives de mercure pouvaient s’échapper lors du remplissage de la cavité dentaire et ainsi endommager le système neurologique des bambins.

507 enfants américains âgés de 8 à 12 ans ont été suivis pendant sept ans. Ces derniers étaient répartis en deux groupes, selon l’utilisation de plombages de résine ou d’amalgames. Or, au terme de la période d’observation, on n’a trouvé aucune différence significative en matière de troubles neurologiques, de coordination ou d’audition.

L’usage d’amalgames pour les plombages demeure toutefois controversé. Un groupe d’experts américains recommande des études supplémentaires chez les femmes enceintes, dont les plombages pourraient avoir un effet négatif sur le foetus.

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Le téléphone cellulaire sans risque

Selon une recherche publiée sur le site Internet du British Journal of Cancer, les personnes qui utilisent fréquemment leur téléphone cellulaire, à raison d’une fois par semaine pendant six mois, ne courent pas davantage de risques d’être frappées par le cancer du cerveau.

Pour en arriver à cette conclusion, les scientifiques ont analysé les niveaux de radiation dans différentes parties du cerveau chez 683 personnes en bonne santé et 322 sujets atteints de tumeur cérébrale. Ces derniers étaient répartis en trois groupes de cancer différents : gliomes, méningiomes et adénomes.

Le professeur Naohito Yamaguchi, de l’Université médicale pour femmes de Tokyo, et son équipe ont ensuite analysé les radiations de 76 types de téléphones portables et leurs effets sur les différentes parties du cerveau, pour ensuite conclure qu’il n’y a aucune relation significative entre l’usage du téléphone mobile et le cancer.

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Le cerveau, responsable de l’obésité?

Une recherche effectuée sur des rats par des scientifiques de l’université Southern California pourrait aider à mieux comprendre le surplus de poids chez les humains.

Selon les chercheurs, les neurones du noyau arqué, un groupe de cellules de l’hypothalamus, présentaient des défauts, ce qui avait pour conséquence de dérégler la sensation d’appétit et d’augmenter les réserves de graisse chez les rongeurs.

Ce phénomène a été observé dès les premières semaines de vie des rats. Les prochaines études sur le sujet devront se concentrer sur les façons de contourner cette prédisposition cérébrale qui entraînerait l’obésité.

On pourra consulter les résultats complets de cette étude dans l’édition de février du Cell Metabolism.

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Une nouvelle étude sur la statine

Alors que plusieurs études réalisées sur des animaux démontraient l’efficacité de la statine pour bloquer la progression de la maladie d’Alzheimer, une plus récente prouve que ce n’est pas le cas sur des sujets humains.

Selon la docteure Zoe Arvanitakis, professeure de neurologie au département de médecine à l’Université Rush de Chicago, il n’y a pas de relation entre la consommation de statine et le risque de développer la maladie dégénérative.

De plus, une autopsie pratiquée sur des cerveaux humains a clairement démontré l’inefficacité de la statine contre la démence, les accidents vasculaires cérébraux et la maladie d’Alzheimer.

L’édition en ligne du 16 janvier du magazine Neurology publie tous les détails de cette étude, remise en question par William Thies, le vice-président de l’Association américaine de la maladie d’Alzheimer.

Selon ce dernier, des essais cliniques supplémentaires sur des patients atteints par la maladie doivent être effectués afin de déterminer l’efficacité de la statine.