Les foetus dont la mère consomme de la cocaïne, de l’alcool ou du tabac lors de la grossesse ont plus de séquelles au cerveau, et ce, jusqu’à l’adolescence. Voilà la conclusion d’une étude menée par des chercheurs de l’Hôpital pour enfants de Boston.
Ces derniers ont effectué la numérisation de 35 cerveaux d’adolescents âgés de 12 ans, dont la mère a abusé de substances lors de la grossesse.
« Nos découvertes démontrent un lien entre la réduction de la matière grise et un cerveau plus petit et l’exposition prénatale à la cocaïne, l’alcool et la cigarette », a précisé l’auteur principal de l’étude, le Dr Michael Rivkin.
L’étude, qui est publiée dans l’édition d’avril du journal Pediatrics, est la première à se pencher sur les effets à long terme des substances psychotropes sur le cerveau des poupons.