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La dépression post-partum touche davantage les femmes carriéristes

Tout cela parce qu’elles n’ont pas le sentiment de pouvoir contrôler, avance Silje Marie Haga de l’Université d’Oslo, en Norvège, qui a réalisé une étude auprès de 350 nouvelles mères.

L’experte a constaté de 16,5 % de ce nombre déclaraient souffrir d’une dépression, alors que leur bébé n’étant pas encore âgé de six mois.

En effet, la majorité des femmes touchées par le problème postnatal ont avoué que les choses ne se déroulaient pas comme prévu et qu’elles trouvaient difficile et déshonorant de ne pas avoir été capables d’accoucher par voie naturelle ou encore d’allaiter.

La spécialiste croit que ces femmes qui attendent plus tard dans leur vie pour avoir un bébé ont travaillé si fort pour établir un ordre de choses, avoir un emploi valorisant et un bon coussin financier qu’elles sont complètement désabusées et inflexibles lorsqu’elles se retrouvent devant des situations surprenantes et incontrôlables, souvent provoquées par leur petit.

Elle ajoute, dans un article du DailyMail : « Ce n’est pas la nécessité d’un contrôle en soi, mais plutôt l’incapacité à réaliser les attentes spécifiques qui peuvent déclencher une dépression. En revanche, les femmes qui prennent une approche plus détendue à la maternité avec des attentes plus indéfinies font mieux face à des défis inattendus ».

Mme Haga propose maintenant sur Internet un programme de prévention qui sera affilié à un centre de santé mentale en Norvège. Il permettra de venir en aide en surveillant les mères enceintes, de la 22e semaine de grossesse jusqu’à six mois après la naissance.

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Deux césariennes valent mieux qu’une

C’est le constat d’une étude australienne intitulée The Birth After Caesarean Study Group qui est parue dans la revue PLoS Medicine.

Pour les chercheurs de cette étude, il n’y a pas de doute, si un premier accouchement s’est fait par césarienne, il vaut mieux ne pas mettre au monde par voie vaginale lors de prochaines grossesses.

Cette méthode de « double césarienne » préconisée par la nouvelle étude serait associée à un risque significativement plus faible de mort fœtale, mortinatalité ou morbidité infantile grave, mais aussi à un risque réduit d’hémorragie pour la mère.

Pour arriver à ces conclusions, des chercheurs de l’Université d’Adélaïde en Australie ont observé l’état de santé de 2345 femmes et leurs enfants. Toutes les mères avaient eu une césarienne précédemment et elles étaient toutes en mesure de donner naissance par voie vaginale.

Les obstétriciens ont divisé ces dernières en deux groupes. Lors de leur deuxième accouchement, 1108 femmes ont donc eu une deuxième césarienne et 1237 femmes ont accouché par voie naturelle.

Rappelons qu’à la base, une césarienne serait déjà bénéfique pour la mère et son petit. Les chercheurs affirment qu’une césarienne programmée donne droit à moins de saignements que l’accouchement vaginal, réduit les complications non fatales chez l’enfant avant la sortie de l’hôpital et diminue le risque de mortalité infantile à 1 décès sur 66 naissances.

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Induction inutile du travail: des risques bien réels

L’induction du travail à terme, en l’absence d’indicateurs de la mère ou du fœtus, augmente le risque de césarienne et d’autres complications postnatales pour la femme et le bébé, révèle une nouvelle étude publiée dans la revue Acta Obstetricia et Gynecologica Scandinavica. 

Dans de nombreux pays, le déclenchement du travail est commun et augmente au fil du temps. Il consiste à agir par différentes méthodes afin de provoquer l’accouchement.
 
Le déclenchement du travail sans indications a été associé à une augmentation de 67 % du risque relatif de césarienne (par rapport au travail spontané).
 
Il a également augmenté de façon significative les risques pour l’enfant de nécessiter de soins intensifs à la naissance.
 
L’étude a été dirigée par Rosalie Grivell de la University of Adelaide’s Robinson Institute. Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont analysé des données de 28 626 femmes.
 
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Césarienne : plus de chances que l’enfant souffre d’asthme

L’étude Norwegian Mother and Child Cohort (MoBa) révèle que les enfants nés par césarienne, et en particulier ceux qui ne présentent aucun signe d’allergies ou d’asthme héréditaire, ont plus de chances de développer ce trouble respiratoire.

Le risque accru d’asthme chez les enfants nés par césarienne était d’ailleurs plus élevé chez les enfants nés de mères sans allergies.

La relation entre la méthode de naissance et le développement d’infections respiratoires au cours des trois premières années de vie a été étudiée auprès de 37 000 enfants. Les enfants nés par césarienne ont été comparés avec ceux nés par voie naturelle.

Les chercheurs ont exclu la thèse que la méthode de contraception puisse influencer le développement de l’asthme.

Selon les spécialistes, il est peu probable qu’un accouchement par césarienne lui-même puisse entraîner un risque accru d’asthme. Ce serait plutôt dû à une flore bactérienne modifiée dans l’intestin qui affecte le développement du système immunitaire, ou parce que les enfants nés de cette façon ont souvent un risque accru de graves problèmes respiratoires durant les premières semaines de vie.

L’étude a été publiée dans l’American Journal of Epidemiology.

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Les forceps sont moins dangereux que la césarienne

L’accouchement avec forceps, un instrument obstétrical en forme de pince employé pour saisir la tête de l’enfant, présenterait moins de risques neurologiques pour le bébé que les autres techniques, selon une étude américaine publiée dans Obstetrics & Gynecology.

Pour arriver à cette conclusion, les scientifiques ont suivi plus de 120 000 femmes enceintes de leur premier enfant.

L’accouchement avec forceps a diminué de 55 % le risque de convulsions néonatales par rapport aux autres techniques.

Autre point intéressant, les bébés nés à l’aide de ces instruments avaient 39 % moins de risques d’avoir un score d’Apgar inférieur à 7 après 5 minutes, par rapport à la ventouse et à la césarienne, explique Famili.

Le test d’Apgar est un système de notes qui mesure la vitalité du bébé. Il permet de déterminer rapidement s’il a besoin d’un traitement d’urgence.

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Accouchement : l’enquête nationale sur les maternités du Canada fait le point

Si l’on compare aux années 90, l’enquête nationale sur les maternités du Canada a constaté qu’au cours des dernières années, il y a 7 % moins d’hôpitaux qui acceptent les conjoints ou autres personnes de soutien dans la salle pendant le travail de la future mère.

Cette statistique à la baisse serait probablement due à l’épidémie du SRAS en 2004 qui en a effrayé plus d’un. Cependant, selon les chercheurs, il faudrait remédier à cette situation en encourageant à nouveau la présence du partenaire, car cela favorise de meilleures naissances et fait vivre une plus belle expérience au couple.

L’étude a également démontré que la fréquence cardiaque foetale de routine de surveillance est de plus en plus utilisée et qu’on limite davantage le temps accordé aux femmes pour passer au deuxième stade du travail. Deux pratiques qui, selon l’enquête, peuvent augmenter le risque de césarienne et d’autres interventions.

Selon la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada, la césarienne est aujourd’hui trop normalisée. Malgré les risques de complications et un temps de récupération plus exigeant pour la mère à la suite d’une intervention chirurgicale, plus d’un enfant sur quatre nait tout de même par césarienne.

L’étude, qui est parue dans le Journal d’obstétrique et de gynécologie du Canada, ne démontre pas seulement des points à améliorer ou à modifier dans les hôpitaux lors d’un accouchement, mais aussi des points positifs.

Par exemple, le fait que l’accès à l’anesthésie péridurale pour le contrôle de la douleur pendant le travail et la naissance ait passé de 55 % en 1993 à 87 % en 2007 est une bonne chose, selon des médecins. Par contre, il y a encore trop d’hôpitaux qui utilisent à l’aveuglette la péridurale. Presque toutes les femmes ont recours à cette anesthésie et la plupart d’entre elles ne seraient pas en mesure de peser les pour et les contre.

Une baisse radicale (62 à 17 %) de l’utilisation de l’épisiotomie de routine (incision dans la paroi vaginale pour la tête du bébé) a également été remarquée. Il semblerait aussi qu’une plus grande liberté sur le choix de la position d’accouchement est accordée aux femmes. De moins en moins sont prisonnières des étriers. La position verticale (debout, accroupie ou assise) et la déviation de la tête du bébé pour permettre plus de mouvements dans le bassin sont encouragées par les médecins pour améliorer de beaucoup le travail.

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La césarienne reliée à l’obésité

On s’accorde de plus en plus pour dire que la césarienne augmente la prévalence de l’obésité, lit-on sur MedicMagic. Ce lien serait d’autant plus inquiétant que le nombre de césariennes n’a cessé de croître depuis les dernières années.

En fait, depuis 30 ans, les accouchements par césarienne ont connu une augmentation de 250 %. On remarque maintenant que cette méthode pourrait avoir un impact sur le développement de l’enfant.

Parmi les plus récentes études, une de l’Imperial College London soutient que les bébés nés de cette façon ont plus tendance à souffrir d’un surpoids que les autres.

Une explication possible serait un certain processus opéré dans le foie en réaction au gras qui serait enclenché par l’accouchement non naturel. D’autre part, la césarienne réduirait la production d’hormones qui régularisent le métabolisme.

Au contraire, un accouchement par voie naturelle déclencherait le processus métabolique qui permet de contrôler le gras corporel.

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Plus d’accès à la césarienne

On en parle beaucoup depuis quelque temps, l’accouchement par césarienne est de plus en plus commun. Ce type de naissance serait d’ailleurs plus facilement accessible aux femmes en réponse à la peur de l’accouchement que certaines peuvent avoir.

Mentionnons que dans certains cas, des femmes ont si peur d’accoucher qu’elles songent à l’avortement, comme le rapporte Mail Online.

Ainsi, au Royaume-Uni par exemple, une femme qui est très inquiète quant au travail de l’accouchement pourra le faire par césarienne, et ce, sans aucune justification médicale.

Une nouvelle réglementation permettra en effet aux femmes qui présentent des symptômes d’anxiété, qui ont peur ou qui présentent des signes d’un problème de santé mentale de subir une césarienne.

Ici comme au Royaume-Uni, en général, on planifiera une césarienne si une femme est enceinte de jumeaux, si elle souffre de diabète ou qu’elle a une forte pression artérielle, ou si le bébé est placé dans une position problématique.

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Le droit à la césarienne

On optait pour la césarienne, dans le passé, uniquement lorsqu’elle était vraiment nécessaire. Il semble toutefois qu’un nombre grandissant de femmes choisissent cette méthode par choix personnel.

D’ailleurs, les médecins laisseraient de plus en plus le choix aux femmes. Au Royaume-Uni, par exemple, le quart des accouchements se fait par césarienne, rapporte Mail Online.

De nouvelles règles pourraient toutefois changer la donne dans ce pays. Prochainement, de nouvelles procédures feront en sorte qu’une femme devra en discuter avec son médecin ou sa sage-femme avant de prendre sa décision et avant qu’une telle autorisation soit donnée.

L’une des plus fréquentes raisons de ce choix proviendrait de considérations esthétiques. Il faut aussi mentionner que depuis une dizaine d’années, les césariennes sont plus sécuritaires, tant pour la mère que pour le bébé. Cela pourrait avoir influencé cette tendance.

Malgré tout, plusieurs instances médicales se soulèvent, et l’on considère qu’une césarienne pratiquée sans raison liée à la santé demeure inappropriée. Des militants de chaque position feront donc valoir leur point aux futures mamans.

Finalement, soulignons que l’accouchement par césarienne est plus coûteux que celui fait naturellement. Au Royaume-Uni, on estime qu’il en coûte 800 livres de plus pour ladite procédure médicale que si une femme accouche par voie naturelle.

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Les battements cardiaques, à oublier à l’accouchement?

Lors d’un accouchement, on vérifie les battements cardiaques de bébé afin de suivre son état de santé. On s’en sert notamment pour décider si l’on procèdera ou non à une césarienne.

Or, des chercheurs viennent de remettre en question cette méthode. Selon leurs résultats, les battements cardiaques ne pourraient constituer un réel indicateur de la santé du bébé. La raison en est que trop de bébés se retrouvent dans une catégorie indéterminée.

C’est pourquoi, en présentant cette étude, on essaie de trouver de nouvelles méthodes pour assurer le bien-être et la sécurité du bébé lors de l’accouchement, explique-t-on dans Obstetrics and Gynecology.

Des chercheurs de l’Intermountain Medical Center ont donc évalué les battements cardiaques chez 48 000 bébés répertoriés, lesquels sont nés au sein de 10 hôpitaux. L’étude a porté sur un échantillon d’accouchements étant survenus en 28 mois.