Tout cela parce qu’elles n’ont pas le sentiment de pouvoir contrôler, avance Silje Marie Haga de l’Université d’Oslo, en Norvège, qui a réalisé une étude auprès de 350 nouvelles mères.
L’experte a constaté de 16,5 % de ce nombre déclaraient souffrir d’une dépression, alors que leur bébé n’étant pas encore âgé de six mois.
En effet, la majorité des femmes touchées par le problème postnatal ont avoué que les choses ne se déroulaient pas comme prévu et qu’elles trouvaient difficile et déshonorant de ne pas avoir été capables d’accoucher par voie naturelle ou encore d’allaiter.
La spécialiste croit que ces femmes qui attendent plus tard dans leur vie pour avoir un bébé ont travaillé si fort pour établir un ordre de choses, avoir un emploi valorisant et un bon coussin financier qu’elles sont complètement désabusées et inflexibles lorsqu’elles se retrouvent devant des situations surprenantes et incontrôlables, souvent provoquées par leur petit.
Elle ajoute, dans un article du DailyMail : « Ce n’est pas la nécessité d’un contrôle en soi, mais plutôt l’incapacité à réaliser les attentes spécifiques qui peuvent déclencher une dépression. En revanche, les femmes qui prennent une approche plus détendue à la maternité avec des attentes plus indéfinies font mieux face à des défis inattendus ».
Mme Haga propose maintenant sur Internet un programme de prévention qui sera affilié à un centre de santé mentale en Norvège. Il permettra de venir en aide en surveillant les mères enceintes, de la 22e semaine de grossesse jusqu’à six mois après la naissance.