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Soignera-t-on la peur de l’accouchement?

La peur de l’accouchement peut représenter un réel problème dans la vie d’une femme. Il semble que certaines en ont si peur qu’elles évitent de tomber enceintes même si elles souhaitent avoir des enfants, ou elles interrompent leur grossesse par avortement.

Plusieurs éléments de l’accouchement entrent en ligne de compte dans cette peur irraisonnable. Une telle panique peut mener, lors de la naissance, à un plus long travail, à un recours poussé au soulagement de la douleur. Les femmes courent aussi plus de risques d’avoir une césarienne.

Une peur immodérée de l’accouchement peut aussi constituer une phobie, la tokophobie. À ce niveau, la phobie est du même ordre que celles des araignées, de l’avion, etc.

Souhaitant trouver une réponse et des solutions, des chercheurs d’Oslo mènent maintenant la plus vaste étude sur le sujet jusqu’ici, nous apprend Medical News Today. Environ 4000 mères y participent.

On espère ainsi mieux accompagner les mères qui vivent avec une telle peur, et mieux traiter celle-ci. Les chercheurs affirment que la plupart des femmes sont soignées comme si elles avaient une phobie de type habituel, mais on fait souvent fausse route. Ils soutiennent qu’il est tout à fait normal d’avoir peur de donner la vie. De nombreuses femmes qui ont peur de l’accouchement fonctionnent bien en termes de santé mentale.

Des articles sur cette étude ont commencé à être publiés, et plusieurs autres sont aussi attendus. Ajoutons en terminant qu’à Oslo, 20 % des césariennes sont dues à la peur de l’accouchement.

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Les maladies cardiovasculaires et la grossesse

Selon ce qui a été présenté au récent Congrès européen de cardiologie, les maladies cardiovasculaires constituent un grave danger pour de nombreuses futures mamans.

Une étude menée auprès de 13 000 femmes enceintes a démontré que celles qui étaient atteintes d’une maladie cardiaque s’exposaient à un taux de mortalité 100 fois plus élevé que la moyenne.

En Europe, les maladies cardiovasculaires déjà existantes seraient désormais la cause première de décès durant la grossesse, mais les chercheurs pèsent leurs mots quant à cette possibilité, car il s’agit encore de données intermédiaires.

On a aussi relevé un recours plus fréquent à la césarienne lors de l’accouchement chez ces mêmes femmes. Leur âge pourrait en être une cause notable.

C’est que la tendance ici présentée s’amplifierait à mesure que la première grossesse survient tard dans la vie d’une femme. Cette dernière est alors plus souvent touchée par les maladies cardiovasculaires, mais aussi par l’hypertension, le surpoids et le diabète.

D’autres recherches sur le sujet devront suivre afin d’obtenir des données plus précises. Dès lors, on pourra délimiter les zones dangereuses tant pour la mère que le bébé, et des traitements pourront être envisagés.

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La moitié des bébés provenant d’embryons congelés sont trop gros

C’est lors de la conférence annuelle de la Société européenne de reproduction et d’embryologie, qui a eu lieu hier (17 juillet) à Stockholm en Suède, que les résultats de la recherche danoise ont été dévoilés.
 
L’étude a été menée auprès de 15 000 bébés divisés en 3 catégories : ceux nés d’une fertilité naturelle et les autres de fertilisation in vitro, à partir d’embryons congelés et non congelés.
 
Les résultats démontrent que 50 % des bébés nés à partir d’embryons congelés, de par leur surplus de poids à la naissance, compliquent l’accouchement. En effet, il n’est pas rare que leur poids dépasse les 10 livres.
 
Le Daily Mail rapporte les explications de la docteure Anja Pinbord, responsable de l’étude de l’Université de Copenhague : « La cryopréservation (congélation) des embryons peut entraîner des modifications épigénétiques (altérations génétiques causées par l’environnement) dans le stade embryonnaire précoce, à la suite des procédures de gel et dégel ».

Alors que les chercheurs mettent l’accent sur le côté positif, c’est-à-dire la réduction du risque d’avoir un bébé trop petit, ils n’ont d’autre choix que d’avouer que de l’autre côté de la médaille, les bébés ainsi procréés mènent la plupart du temps à la césarienne, sans quoi les risques et complications par voie naturelle sont trop élevés.

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La césarienne augmente le risque de dépression post-partum

Le Dailymail rapporte que les risques de dépression postnatale augmentent considérablement à la suite d’une césarienne. Une recherche a été effectuée auprès d’un échantillon de 1 000 nouvelles mamans à l’Université nationale de Yang-Ming, à Taiwan.

Ainsi, l’étude démontre que les femmes ayant accouché naturellement diminuent le risque de dépression de plus de 30 %. La raison associée à la dépression post-partum après une césarienne est constituée principalement d’un sentiment d’échec de la mère quant à l’accouchement naturel. Bien entendu, il y a aussi le facteur de rémission, qui est beaucoup plus lent lorsque l’enfant naît par césarienne.

Outre ce fait, il semblerait que la césarienne planifiée a plus d’impact négatif que celle qui est pratiquée pour urgence médicale. Sur le groupe d’étude des femmes ayant expérimenté ladite césarienne, les données recueillies démontrent que la moitié de celles qui avaient prévu cette méthode avaient subi une dépression post-partum.

Selon les chercheurs de l’Université de Yang-Ming, une mère sur 10 donne naissance à son enfant par césarienne planifiée, surtout pour des raisons médicales, mais aussi par crainte de l’accouchement naturel ou à la suite d’une précédente naissance qui a été difficile.

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L’utilisation des forceps remise en question?

Le Bulletin épidémiologique hebdomadaire nous fait part d’une étude ayant visé le matériel médical utilisé dans le cadre de certains accouchements. Elle a porté sur plus de 500 naissances en France.

On y apprend que les femmes qui subissent une césarienne sont plus exposées que les autres à la contamination. Celles avec qui l’on doit recourir aux forceps seraient, elles aussi, plus à risque d’être contaminées.

Après avoir analysé 279 échantillons, des chercheurs ont remarqué que chez ces femmes, la concentration en bisphénol A (ou BPA) et en phtalates dans l’urine était plus élevée que chez les autres.

Ces résultats ne sont évidemment pas à prendre à la légère. Les risques de l’exposition à ces substances ne cessent d’être démontrés.

Le bisphénol A et les phtalates sont de plus en plus confirmés comme étant des perturbateurs thyroïdiens. Ils auraient aussi des impacts sur la reproduction et le développement cérébral.

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La gomme à mâcher pour mieux se remettre d’une chirurgie?

Des médecins de Londres demandent à leurs patients atteints d’un cancer du côlon qui doivent se faire opérer d’apporter de la gomme à mâcher sans sucre après la chirurgie.
 
Trois fois par jour, pendant une heure, on leur recommande de mâcher de la gomme.
 
Jusqu’à présent, on observe que les patients qui mâchent de la gomme se sentent assez bien pour rentrer à la maison après seulement deux jours, comparativement au groupe sans gomme qui doit rester hospitalisé plus longtemps.
 
Ceci permet un retour à la normale du système digestif. Mâcher de la gomme stimule la salive qui, elle, enclenche la production d’enzymes dans le pancréas. Cela stimule ensuite une activité gastro-intestinale, explique le Telegraph.
 
On a constaté que les nouvelles mères qui mâchent de la gomme peuvent mieux se remettre également d’une césarienne. Même effet aussi pour les personnes qui ont subi une chirurgie à l’estomac. Mâcher de la gomme aide à soulager les crampes douloureuses.

Bien entendu, l’étude se poursuit, car il est encore beaucoup trop tôt pour prescrire cette méthode à grande échelle, mais les résultats sont prometteurs.

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Hausse des césariennes : premières explications

Au cours de la dernière décennie, les accouchements par césarienne se sont multipliés. Une nouvelle recherche fait un peu de lumière sur les raisons pouvant expliquer cette explosion des cas.

Menée par l’Université Yale, l’étude a porté sur 30 000 naissances survenues entre 2003 et 2009. Elle a permis de remarquer que si la moitié des césariennes survenaient lors de la naissance d’un deuxième enfant (étant lui aussi né de cette manière), l’autre partie concernait un premier accouchement.

Parmi les raisons d’une telle procédure, on compte le travail de l’accouchement plus lent, de même que l’état du rythme cardiaque fœtal.

La hausse des césariennes peut aussi s’expliquer par les cas d’éclampsie, la venue de jumeaux et un poids de naissance élevé, car ces cas sont plus nombreux aujourd’hui que dans les années 70.

Mentionnons finalement que les spéculations concernant le plus rare recours aux forceps et à la ventouse ne pourraient expliquer l’augmentation citée, de même que le choix personnel de la femme. Les césariennes prévues par la mère ne représentent qu’une petite partie de la hausse, soit 8 %.

Les résultats complets de cette analyse sont parus dans Obstetrics & Gynecology.

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La césarienne est-elle une mode?

Accoucher par césarienne relève-t-il d’un phénomène social? C’est la question que semblent s’être posée des chercheurs américains.

Leur recherche, publiée dans BMC Public Health, nous révèle une augmentation des césariennes, dont l’une des causes serait la classe sociale.
 
Tout d’abord, les naissances par césarienne sont en augmentation depuis 30 ans. Il semble pour les femmes que le statut socio-économique de la mère soit en relation avec le recours à cette procédure médicale.
 
Il semble aussi qu’il y ait eu un renversement. Il y a une trentaine d’années, les femmes vivant des conditions économiques plus difficiles accouchaient plus souvent par césarienne. Si les taux se sont égalés au début des années 2000, les bébés nés d’une femme plus à l’aise financièrement semblent avantagés.

À la lumière de ces résultats, les chercheurs disent que ces constats ne sont pas inquiétants, mais il faudrait s’assurer toutefois que toutes les femmes ont accès équitablement aux soins médicaux.

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La césarienne rendrait obèse?

Une étude de l’Université fédérale du Rio Grande do Sul a démontré que si une femme doit avoir recours à la césarienne lors de son accouchement, son enfant se trouve plus exposé à des risques futurs d’obésité.

Cette recherche, parue dans l’American Journal of Clinical Nutrition, a comparé les risques d’obésité chez des enfants nés par césarienne à d’autres qui étaient nés par voie naturelle, suivant 2 000 enfants nés de mères âgées de 23 ans.
 
Pour ceux qui étaient nés par césarienne, 58 % couraient le risque de devenir obèses. Il semble, à l’inverse, qu’une mère mettant au monde un bébé par césarienne avait 15 % plus de risques d’avoir un enfant obèse.
 
La raison en serait bactérienne. En effet, en naissant par voie vaginale, les enfants se trouvent exposés à une bactérie qui serait bénéfique pour la santé, notamment en ce qui concerne le développement de l’obésité.

Les chercheurs concluent toutefois qu’il ne faut pas sauter aux conclusions, car ils rappellent que de toute façon, l’allaitement exclusif jusqu’à six mois protègerait l’enfant de l’obésité et de certaines maladies. La mère pourrait donc créer un effet inverse.

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Un programme afin d’éviter plus de césariennes

On peut lire dans The Journal of Nursing Administration les résultats d’un programme destiné à la réduction du nombre de césariennes. L’évaluation a été faite au Geisinger Wyoming Valley Medical Center, à Wilkes-Barre en Pennsylvanie.

En deux ans, le programme Geisinger Health System’s ProvenCare® Perinatal aurait réellement fait baisser le recours à cette procédure médicale. Il aurait aussi fait baisser le nombre d’admissions aux services de soins intensifs néonataux.
 
Le taux de césarienne aurait donc chuté de 36 à 19 %. Les méthodes employées en étaient de prévention.
 
Ainsi, des mesures d’évaluation du diabète ont été instaurées et les traitements appropriés ont été suivis, de même que des programmes d’éducation et d’intervention d’arrêt du tabagisme chez la femme enceinte.

Finalement, d’autres résultats ont démontré que les mères et leur bébé avaient eu tendance à rentrer plus vite à la maison, puisque le temps d’hospitalisation a été réduit de 1,5 jour lorsque des soins étaient accordés à la suite de l’implantation dudit programme.