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Nouvelles directives concernant les accouchements par le siège

Une recherche sur l’accouchement du siège par voie vaginale amène la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) à réévaluer la pratique de ses membres qui croient que la césarienne est plus appropriée lorsque le bébé se présente par le siège.

« Les foetus en présentation du siège sont presque toujours accouchés par césarienne, à un point tel que cette pratique est en quelque sorte devenue automatique. Ce que nous avons constaté, c’est que, dans certains cas, l’accouchement du siège par voie vaginale constitue une option sûre et que les obstétriciens devraient être en mesure d’offrir aux femmes le choix de tenter un accouchement traditionnel », a souligné le Dr Robert Gagnon de la SOGC.

Pour ce faire, l’organisme entend miser sur la formation des médecins. « Maintenant, il nous importe donc, au nom de la profession, de nous assurer que les obstétriciens canadiens disposent de la formation nécessaire pour offrir aux femmes l’option d’accoucher par voie vaginale, lorsque cela s’avère possible », a affirmé le Dr André Lalonde, vice-président administratif de la SOGC.

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Les risques des césariennes répétitives

Les bébés dont la mère a accouché uniquement par césarienne dans le passé sont deux fois plus à risque d’être admis à l’unité de néonatalogie que ceux qui naissent par voie naturelle, après un premier accouchement par césarienne chez la mère.

Parmi les problèmes de santé observés chez ces poupons, on note des troubles respiratoires et un besoin de recevoir de l’oxygène.

« De plus, les coûts sont plus élevés pour prendre soin de la mère et son enfant qui font partie du groupe des césariennes que ceux du groupe de l’accouchement par voie vaginale », a souligné la Dre Beena Kamath de la Faculté de médecine de l’Université du Colorado à Denver.

Les détails de cette recherche se retrouvent dans l’édition de juin de la revue Obstetrics & Gynecology.

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Les dernières statistiques en matière de maternité

Le rapport intitulé Enquête canadienne sur l’expérience de la maternité, publié hier (24 mars) par l’Agence de la santé publique du Canada, fait état des dernières statistiques concernant les femmes enceintes.

Parmi les conclusions, on apprend que le taux de césariennes élevé inquiète les autorités et que les futures mères devraient être mieux informées à propos des différentes options, comme les épidurales.

« Nous avons tendance à faire trop d’interventions pendant le travail et l’accouchement. Notre taux de césariennes est en hausse. Nous déclenchons, accélérons le travail et nous utilisons beaucoup l’épidurale », a déploré l’un des auteurs de ce rapport, la Dre Beverley Chalmers.

Selon l’agence fédérale, ce type d’interventions peut augmenter les complications. « Je pense qu’on devrait revenir à une approche plus naturelle. La technologie, c’est fantastique et c’est vraiment important quand les femmes en ont vraiment besoin. La question est combien de femmes ont besoin de tant d’interventions », a conclu la Dre Chalmers.

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Une conséquence de la césarienne

Des chercheurs associés au National Institute of Public Health and the Environment de Bilthoven, aux Pays-Bas, croient que l’incidence d’asthme croît si l’enfant est né par césarienne.

Ce risque augmente encore plus si les deux parents ont des antécédents d’allergies.

2 917 bambins ont été suivis par le Dr H. A. Smit et 8,5 % d’entre eux étaient nés par césarienne. Selon les chercheurs, ces derniers sont 79 % plus à risque de souffrir de ce trouble respiratoire que les enfants nés par voie vaginale.

« La hausse des naissances par césarienne s’explique, en partie, par les demandes de la mère. Or, elle devrait être bien informée du risque d’asthme chez son enfant, surtout si elle et son conjoint ont un historique familial d’allergies », a mentionné le Dr Smit.

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Comment prédire un accouchement naturel

La recherche menée par le Dr Emmanuel Bujold, de la Faculté de médecine de l’Université Laval, amène une lueur d’espoir pour les femmes ayant déjà subi une césarienne qui souhaitent accoucher par voie naturelle.

Afin d’évaluer le risque associé à un accouchement vaginal, M. Bujold et ses collègues ont mesuré, chez 236 femmes, l’épaisseur de la paroi d’une partie de l’utérus, le segment utérin inférieur, entre la 35e et la 38e semaine de grossesse grâce à une simple échographie.

Les chercheurs ont constaté que le risque de complications augmentait lorsque l’épaisseur de la paroi utérine était inférieure à 2,3 mm ou lorsque la technique utilisée pour refermer l’utérus après la césarienne ne faisait appel qu’à une seule couche de muscles. Lorsque ces deux facteurs étaient présents, la future mère était 22 fois plus susceptible de complications dues à une naissance par voie vaginale.

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Vers un accouchement plus naturel

Cinq associations canadiennes de la santé, dont la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOCG), recommandent à leurs membres les accouchements normaux qui impliquent le moins d’interventions médicales possible.

Alors que les naissances par césarienne au Canada ont atteint un record avec 26 % des accouchements, plusieurs spécialistes des naissances remettent en question cette chirurgie qui comporte un certain risque.

Dès le mois de mars, la SOGC va faire connaître à ses membres les nouvelles directives lorsque le foetus se présente par le siège, ce qui éviterait sans doute une césarienne à bien des femmes enceintes dont le poupon ne se présente pas par la tête.

Selon le Dr André Lalonde, vice-président de la SOCG, il faut aussi faire de la prévention auprès des futures mères afin de bien les informer sur ce que représente une césarienne.

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Les complications liées à une césarienne

À moins d’un danger potentiel pour la future mère et son enfant, il vaut mieux ne pas pratiquer une césarienne avant la 39e semaine de grossesse, prétendent le Dr Alan T.N. Tita et son équipe, associés à l’Université de l’Alabama à Birmingham.

Selon eux, le risque de complications, comme des troubles respiratoires, des infections et de l’hypoglycémie, augmente si l’accouchement est provoqué à la 37e semaine de gestation.

13 258 femmes enceintes et ayant accouché par césarienne ont participé à cette recherche publiée dans le New England Journal of Medicine. 35,8 % d’entre elles avaient donné naissance avant la 39e semaine de grossesse.

Les poupons nés à la 37e semaine étaient deux fois plus à risque d’être placés dans des incubateurs et de souffrir de sepsie à méningocoques que les bébés nés à terme par césarienne.

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Le mystère entoure les naissances prématurées

Alors que les pays industrialisés enregistrent une hausse constante de naissances prématurées, soit entre 34 et 36 semaines de grossesse, les chercheurs avouent ne pas connaître toutes les conséquences à long terme.

Le Dr Michael Kramer, de l’Université McGill et de l’Institut de recherche de l’Hôpital de Montréal pour enfants au CUSM, s’est toutefois penché sur le sujet et affirme que ces nouveaux nés sont trois fois plus à risque d’être touchés par une paralysie cérébrale, un retard mental ou un retard de développement par rapport aux enfants nés à terme.

« Bien que ces risques absolus soient faibles au niveau individuel, ils pourraient devenir un problème de santé publique à cause du nombre croissant de naissances prématurées dans la population », a noté le Dr Kramer.

Ce phénomène s’explique par les traitements de fertilité et les accouchements provoqués par crainte de séquelles chez la mère et l’enfant. Dans les deux cas, le Dr Kramer croit que les médecins devraient bien informer les futures mères des conséquences d’une naissance avant terme.

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La naissance par césarienne et l’asthme

Une recherche, publiée dans Thorax, nous apprend que les bébés nés par césarienne sont plus à risque de souffrir d’asthme que les bébés nés par voie naturelle.

2 917 enfants, nés entre 1996 et 1997, ont été suivis par la Dre Caroline Roduit et son équipe de l’Institut néerlandais de la santé et de l’environnement. Parmi les sujets, 247 étaient nés par césarienne et 12,4% des participants étaient asthmatiques à l’âge de 8 ans.

En plus de la naissance par césarienne, les antécédents allergiques chez les deux parents augmentent de deux à trois fois l’incidence d’asthme.

« Nos résultats soulignent l’importance des interactions entre facteurs génétiques et environnementaux dans le développement de l’asthme chez l’enfant », ont mentionné les chercheurs, qui déplorent la hausse constante des césariennes dans les pays industrialisés.

Selon eux, les futures mères devraient être mieux informées de toutes les conséquences de la chirurgie.

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La césarienne, un facteur de risque de l’asthme

Des chercheurs norvégiens de l’Université de Bergen se sont penchés sur le lien potentiel entre l’asthme et l’accouchement par césarienne. Selon eux, cette incidence est 50 % plus élevée lorsque le poupon est né par césarienne plutôt que par accouchement naturel.

Le Dr Mette C. Tollanes et ses collègues ont analysé les registres de naissance de 1,7 million d’enfants nés entre 1967 et 1998 pour en arriver à ces conclusions.

Selon le chercheur, cette découverte pourrait s’expliquer par le fait que les bébés nés par césarienne ne sont pas exposés aux bactéries maternelles lors de la naissance, ce qui est essentiel pour favoriser le développement de leur système immunitaire.

Le Dr Tollanes avance aussi comme hypothèse que lors de l’accouchement naturel, la compression de la poitrine favorise le vidage du liquide amniotique des poumons, ce dont seraient privés les poupons nés par césarienne.