Devant le nombre sans cesse croissant du nombre de césariennes pratiquées au pays, la Société des obstétriciens et gynécologues du Canada (SOGC) croit que cette tendance n’est pas sans conséquence et peut représenter des risques accrus pendant l’accouchement et les grossesses ultérieures, en plus d’exercer une grande pression sur le système de soins de santé.
Tant les médecins que les femmes enceintes devraient éviter ce type de chirurgie, à moins d’une contre-indication médicale, selon la SOGC.
« Bien que le risque individuel lié à une césarienne soit assez minime pour une femme, le taux à la hausse est sans contredit inquiétant. Nous devons nous assurer que les césariennes ne sont pas pratiquées par commodité, que les interventions sont indiquées sur le plan médical et que c’est la sécurité de la femme et de son bébé qui est au premier plan de ces décisions », a souligné la Dre Guylaine Lefebvre, présidente de l’organisme.
Soulignons qu’un accouchement sur quatre est fait par césarienne au Canada, alors que le taux est passé de 17,6 % à 26,3 % entre 1993 et 2006.