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Taux anormalement élevé de césariennes aux États-Unis

C’est la grande variation du taux de césariennes d’un hôpital à l’autre qui a mis la puce à l’oreille des responsables de la recherche.

Ainsi, d’un établissement à l’autre (593 hôpitaux), on note des taux variant entre 7,1 % et 69,9 %. La raison pour laquelle c’est anormal, c’est qu’elles sont souvent effectuées sur des femmes enceintes à risque très faible de complications. En d’autres mots, elles subissent une césarienne sans raison.

Comme l’indique Eurekalert, la césarienne est une procédure médicale visant à sauver des vies. En contrepartie, la rémission est plus longue, les risques d’infection sont plus élevés, et l’allaitement devient un défi. En outre, elle est très coûteuse, et c’est le programme d’assurance Medicaidqui paie 3 billions par année en frais aux États-Unis.

Katy B. Kozhimannil mentionne : « Les variations inexplicables d’un établissement à l’autre sont une source potentielle d’un grave problème de qualité des soins. Cela devrait inquiéter non seulement les femmes et les cliniciens, mais également l’hôpital et les responsables des politiques internes ».

Mesdames, choisissez donc bien votre hôpital et renseignez-vous sur leurs méthodes d’accouchement et la spécialisation des intervenants. Tant que c’est possible, vous devriez avoir droit à l’accouchement naturel.

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Plus de césariennes lorsque l’accouchement est provoqué

Une étude américaine démontre que de provoquer l’accouchement lors d’une première grossesse augmente les chances de devoir pratiquer une césarienne.
 
Selon ce que rapporte la revue Obstetrics & Gynecology, 20 % des césariennes effectuées pour des grossesses à terme sont dues au déclenchement artificiel du travail.
 
Les chercheurs ont suivi 7 804 femmes enceintes de 37 à 42 semaines. 3 404 d’entre elles ont eu un accouchement provoqué et 1 991 de ces dernières ont dû subir une césarienne.
 
Pour le tiers de ces femmes, le déclenchement du travail n’a pas été fait pour des questions médicales, mais simplement à la demande de la future mère pour des questions pratiques et de confort. Une méthode malheureusement trop souvent acceptée aux États-Unis.
 
On note 26 % de césariennes pour les accouchements provoqués contre 14 % pour les autres femmes.
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Augmentation du nombre de césariennes : les autorités rappellent les risques

Avec un nombre croissant de césariennes pratiquées, l’Institut de recherche en santé du Canada (IRSC) mentionne que les obstétriciens prennent peut-être trop à la légère les risques liés à cette option de naissance.
 
Parmi les risques encourus, on note une infection ou une embolie. Bien qu’assez fréquents, ces problèmes sont souvent sans réel danger, mais dans certains cas, des problèmes plus graves peuvent survenir.
 
De plus, les femmes qui ont accouché par césarienne demeurent plus longtemps à l’hôpital, environ quatre jours, et l’allaitement est plus difficile pour elles au début.
 
Il est vrai qu’après avoir donné naissance une fois par césarienne, les médecins préfèrent utiliser de nouveau cette méthode pour les accouchements suivants, car ils craignent une rupture de l’utérus.
 
Selon le Dr Michael Kramer de l’IRSC, les médecins ne prennent pas en considération tous les risques associés à une césarienne avant de choisir cette option. Ils préfèrent ces risques plutôt que ceux liés à l’accouchement naturel lorsqu’il y a des dangers pour le bébé, que l’accouchement se fait long et que la future mère est épuisée. Les couples choisissent aussi parfois cette option pour déterminer la date exacte de l’accouchement.
 
Aucune donnée ne mentionne jusqu’à présent que le taux de mortalité infantile a diminué avec l’augmentation du nombre de césariennes. Ces dernières ont doublé dans les dix dernières années.
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De plus en plus de césariennes aux États-Unis

De plus en plus de césariennes sont pratiquées aux États-Unis. Selon le Centre national de statistiques sur la santé, les césariennes sont les interventions chirurgicales les plus pratiquées au pays.
 
En 2007, on estimait à 1,7 million le nombre de bébés qui ont vu le jour par césarienne, soit 32 % des petits.
 
Depuis 1996, les césariennes ont fait un bond de 71 %, représentant ainsi 53 % des naissances américaines totales, alors qu’en France, cela représente 20,1 % des naissances.
 
Ce sont surtout les femmes de moins de 25 ans qui ont recours à la césarienne, bien souvent sans nécessité médicale. Elles veulent faire comme plusieurs stars, comme Demi Moore par exemple, qui ont opté pour cette pratique.
 
En 2007, on notait toutefois que 48 % des mères de 40 à 54 ans avaient aussi eu recours à cette chirurgie.
 
Cette augmentation du nombre de césariennes est expliquée par le fait que plusieurs femmes choisissent toujours cette méthode, malgré qu’il y ait également des risques rattachés. Les grossesses tardives, la commodité de ce type de naissance et l’évolution de la médecine font souvent pencher la balance du côté de la césarienne.
 
Toutefois, ces derniers mois, plusieurs médecins préconisent les césariennes seulement en cas de nécessité médicale.
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Les césariennes dangereuses pour la santé

Une nouvelle étude démontre qu’une césarienne qui n’est pas nécessaire représente un danger pour la santé des futures mères.

Selon le magazine The Lancet, après une analyse de plus de 100 000 naissances dans divers pays, les femmes qui ont eu une césarienne alors que cela n’était pas une nécessité étaient 2,7 fois plus susceptibles de souffrir de complications comparativement aux naissances naturelles.

Elles sont aussi plus à risque d’avoir des hémorragies graves et 10 fois plus susceptibles d’être admises aux soins intensifs.

Les auteurs de l’étude mentionnent que les césariennes ne devraient être pratiquées qu’en cas de nécessité médicale. On recommande aux femmes de discuter des risques potentiels afin de prendre une décision éclairée.

En Grande-Bretagne, une naissance sur quatre est pratiquée par césarienne. Le taux global des césariennes à travers le globe serait d’environ 27,3 %. On attribue la hausse des demandes de césariennes au fait que les femmes veuillent suivre l’exemple des vedettes comme Catherine Zeta-Jones ou Victoria Beckham qui ont accouché par césarienne à leur propre demande.