À l’annonce de la nomination du cinéaste Roman Polanski à la présidence de la prochaine cérémonie des Césars, le monde s’est enflammé.
Il faut dire qu’être un cinéaste de renom et de talent ne suffit pas. Chez Polanski, les fantômes de son passé resteront tout le temps en filigrane.
L’affaire remonte à il y a 40 ans. En 1977, Roman Polanski, alors âgé de 44 ans, est accusé de viol sur une mineure de 13 ans qu’il aurait auparavant droguée.
L’affaire fait scandale, mais de par sa stature de cinéaste et sa célébrité, Roman Polanski passera toujours plus ou moins entre les mailles des filets. L’affaire est complexe et Polanski passe ses 40 années dernières à faire un habile jeu de cache-cache pour éviter la plus grosse des condamnations.
Impossible de passer à côté d’une telle histoire lorsque l’Académie des Césars a annoncé hier, 18 janvier, la nomination du réalisateur de The Pianist à la présidence de la 42e cérémonie des Césars.
À tel point que sur Twitter, un mouvement d’appel au boycottage a été lancé sans pour autant qu’il y ait dès à présent un quelconque réel mouvement en cette faveur-là.
La 42e cérémonie des Césars, qui fait chaque année la part belle au cinéma français, doit tout de même se tenir le 24 février prochain, et sauf retournement de situation extrême, avec en tête de gondole Roman Polanski.
Que le public le veuille ou non.
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