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Victor Mete est en train de perdre sa place à Montréal

Imaginez-vous être dans les souliers – ou les patins – de Victor Mete. Après quelques années dans la LNH, le jeune homme n’a toujours pas trouvé son rôle. Il a visité la passerelle. Il a joué avec Shea Weber. Il est allé à Laval. Il a joué des matchs de quelques minutes seulement sur la glace. Il a joué à droite.

Et pourquoi? Parce qu’il n’est pas indispensable. Il n’a pas d’identité.

Tel que mentionné par Dany Dubé sur les ondes du 98.5 lors du match d’hier, Mete n’est pas excellent dans la couverture homme à homme en raison de son gabarit et son jeu en protection de gardien n’est pas excellent. Il n’a pas un grand tir, il est prévisible (il cherche toujours à passer) et il génère peu d’attaque.

Résultat? Un gars comme Xavier Ouellet, qui n’est pas parfait, l’a surclassé. En s’impliquant défensivement (et en ne faisant jamais vraiment d’erreurs), Ouellet a obtenu la confiance du coach.

Poussons la note encore un peu plus loin.

Victor Mete a effectué une passe molle sur le jeu qui a mené à la blessure de Jake Evans et l’erreur effectuée sur le troisième but des Penguins n’a sûrement pas impressionné Claude Julien. Est-ce que son poste est assuré en vue du prochain match? Est-ce qu’un droitier comme Cale Fleury pourrait faire mieux pour jouer avec un Ouellet qui a compris comment rester dans l’alignement?

La question se pose.

Ça, c’est pour cette année. Ceci dit, en vue de la prochaine saison, au moment où Alexander Romanov jouera à gauche, ce ne sera pas plus facile pour Mete de faire sa place. Derrière Ben Chiarot, Alexander Romanov et des gars comme Brett Kulak ou Xavier Ouellet, ce ne sera pas évident.

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Il est tôt pour « condamner » Phillip Danault à un poste de troisième centre

Depuis le début de la série contre les Penguins, Phillip Danault ne cassait rien. Il effectuait son boulot défensivement, mais n’arrivait pas à engranger des points au tableau ou à alimenter ses coéquipiers.

J’étais le premier à ne pas vouloir tout chambouler. Après tout, depuis deux ans, Danault est le premier centre du club. Le trio qu’il forme avec Brendan Gallagher et Tomas « Tuna » Tatar a été le moteur des deux dernières années. Il a connu une saison digne d’un gagnant du Selke. Pourquoi tout chambouler?

L’expérience d’hier a toutefois été trop concluante pour ne pas se questionner outre mesure. Contre la ligne de centre parfaite des Penguins, Claude Julien a choisi de créer un trio 100 % défensif (Danault aux côtés d’Artturi Lehkonen et de Paul Byron), ce qui s’est avéré la recette idéale pour contrer Sidney Crosby au cours d’un match où le CH avait le dernier changement dans sa manche.

Puis, Nick Suzuki au centre de la première ligne, ça s’est aussi bien passé. Et que dire de Jonathan Drouin avec l’ami KK…

Dans des conditions similaires demain, Claude Julien n’a pas vraiment le choix (au détriment de Max Domi et de son futur à Montréal) d’y aller avec des combinaisons similaires.

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Le CH éliminera-t-il les Penguins vendredi?

Si vous lui aviez dit (de façon sérieuse) que le Canadien allait mener sa série 2 à 1 après trois rencontres officielles dans la bulle, Réjean Tremblay vous aurait traité de fefan. Reste que c’est ce qui se passe présentement. Les joueurs du CH, résilients comme c’est rarement le cas dans le milieu du hockey professionnel, ont pris les devants dans leur trois-de-cinq face à Sidney Crosby, Evgeni Malkin, Kris Letang et compagnie.

La pression est désormais (énorme) sur les épaules des Pens et ceux-ci feront face à l’élimination demain après-midi.

Ceux et celles qui ont prédit une victoire des Penguins en trois ou quatre rencontres doivent jeter leur prédiction à la poubelle.

Qu’est-ce qui explique cette victoire surprise des Habs lors du match #3?

Matt Murray n’a pas connu une grosse soirée. Il a accordé quatre buts sur 31 lancers et n’a pas su réaliser les arrêts qui auraient empêché le Canadien de revenir dans la rencontre en deuxième période. Devra-t-il céder sa place à Tristan Jarry lors du match #4? Sera-t-il encore à Pittsburgh lorsque la prochaine saisons s’amorcera?

Son vis-à-vis, Carey Price, a encore une fois été très bon. Le #31 n’a laissé rentrer que 3 des 33 tirs des Penguins, se signalant à plusieurs reprises. Hier, il a aussi eu droit à l’apport offensif de ses coéquipiers. Depuis le début des séries, Price affiche une moyenne de buts alloués de 2,19 et un pourcentage d’efficacité de .937.

Comme le soulignait LP Guy (91,9 Sports) hier en ondes : si tu vas à la guerre avec comme principale arme ton bouclier, les chances que tu remportes cette guerre sont très faibles. Tu dois avoir de bonnes armes pour attaquer.

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Les Canadiens remontent un déficit de deux buts pour prendre l’avance dans la série

Après une défaite qui a nivelé la série, le Canadien tentait de rebondir face aux Penguins dans le troisième match de la série.

Jordan Weal cédait sa place à Jake Evans sur le quatrième trio, le seul changement apporté par Claude Julien.

Pour les Penguins, Sam Lafferty prenait la place de Jared McCann dans l’alignement.

Le Canadien a joué une excellente première période, réussissant même à ouvrir la marque, alors que Shea Weber a eu besoin de trois tentatives pour finalement déjouer Matt Murray.

Malheureusement, l’indiscipline a finalement fait mal au Canadien. Deux buts des Penguins en moins d’une minute leur ont permis de prendre l’avance, qu’ils ont conservé jusqu’à leur retour au vestiaire. Patric Hornqvist et Jason Zucker ont marqué les deux buts des Pens.

Jesperi Kotkaniemi a continué de s’impliquer durant le match, avec un jeu très physique en première période.

Max Domi n’a presque pas joué en première période. Que se passe-t-il avec le numéro 13 du Canadien?

En deuxième période, les Penguins ont encore frappé tôt pour doubler leur avance, gracieuseté de Teddy Blueger.

Heureusement pour le Tricolore, Jonathan Drouin est finalement sorti de sa torpeur et a ramené le Canadien à un but d’écart en déviant le tir de Ben Chiarot derrière Matt Murray.

Je ne me tannerai jamais de la voix de Michel Lacroix!

Il a l’air soulagé, et tant mieux pour lui!

Sur une note un peu plus sombre, Jake Evans est tombé durement à la suite d’une lourde mise en échec. Sonné, il a quitté le match avec le visage ensanglanté, une triste scène pour le jeune centre, qui vivait son baptême des séries.

Aucune pénalité n’a été appelée sur le jeu, très douteux..

Paul Byron a répondu de la meilleure des façons en égalisant la rencontre à l’aide de sa vitesse. Belle démonstration de caractère pour le Tricolore.

En troisième, le Tricolore a passé très près de prendre l’avance sur l’avantage numérique, mais la rondelle n’a jamais traversé la ligne rouge.

Jeff Petry a toutefois pris les choses en main avec un tir d’une précision chirurgicale pour redonner l’avance au Canadien.

Price a par la suite sauvé les meubles à quelques reprises.

Les Penguins n’ont pu égaler la marque en fin de période, ce qui a donné une grosse victoire au Tricolore.

Marque finale : 4-3 Montréal

Les Canadiens tenteront d’éliminer les Penguins lors du quatrième match vendredi, le match sera toutefois à 16 heures plutôt que 20 heures.

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CH : Les changements ne seront connus que ce soir

Ce matin, le Canadien s’est entraîné. Ceci dit, puisque la Flanelle n’a rien mis sur les réseaux sociaux à cet effet, il est impossible de savoir ce qu’il en est précisément. Est-ce que le premier trio est intact? Qui sait.

En fait, on sait qui le sait : c’est Claude Julien. Le pilote du Canadien, qui a promis des changements en vue du match de ce soir, va donc brasser sa soupe. Ça, on le sait.

La question, c’est surtout de savoir s’il va y ajouter de nouveaux ingrédients. Et ça… on ne le sait pas.

Tout ce que Claude Julien a confirmé, c’est qu’un potentiel changement allait être annoncé à la dernière minute dans le cadre d’un fameux game-time decision. On ne sait donc pas si Dale Weise laissera sa place à un gars comme Jake Evans, par exemple.

Parlons de la conférence de presse un brin. Celle de Claude Julien était prévue pour 12h 30, suite à celle de Mike Sullivan. Cependant, celle de Sullivan a commencé en retard… et Claude Julien a décidé de commencer la sienne trois minutes d’avance, soit à 12h 27.

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Carey Price a peu à envier au Jaroslav Halak de 2010

Je ne pense pas avoir besoin de vous rappeler que Carey Price est la raison pour laquelle le Canadien ne perd pas 2-0 dans sa série face aux Penguins de Pittsburgh. Le cerbère domine et n’a accordé que très peu de buts à la grosse attaque des Penguins.

On se souviendra qu’il avait dit que tout le monde allait devoir jouer au-dessus de sa tête pour gagner. Visiblement, il était dans le mille.

Voir le gardien en forme comme ça se veut rassurant. Après tout, sans vouloir rentrer dans les questions d’argent (mais je vais le faire quand même), Price est payé pour sortir fort dans des matchs de la sorte.

Et depuis le début des séries, c’est précisément ce qu’il fait.

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Moins d’un million de téléspectateurs pour le match #1 sur TVA Sports

C’est game day à Toronto! Le Canadien recevra ce soir la visite des Penguins – il sera le club receveur lors des matchs #3 et #4 – au Scotiabank Arena. Puisque la série est égale 1 à 1, le vainqueur ce soir prendra une sérieuse option sur la série (trois-de-cinq, rappelons-le).

Samedi soir dernier, plus de 2 millions de gens – majoritairement aux États-Unis – ont syntonisé les ondes de NBC pour regarder une partie du match Canadien vs Penguins.

On attendait avec impatience les cote d’écoute de ce premier match au Québec, notamment sur TVA Sports (diffuseur francophone).

Elles sont arrivées hier soir.

En moyenne 709 000 auditeurs ont regardé la partie, avec une point de près de 950 000 personnes à un certain moment dans le match, un nombre très élevé que tout contenu sportif en août, mais tout de même plus bas que des matchs de séries (impliquant le Canadien) au printemps.

La chaîne spécialisée appartenant à Québecor s’est emparée de près du tiers des parts de marché dans son créneau.

Ajoutez à ces 945 000 personnes tous ceux qui ont décidé de regarder la rencontre en anglais, à la radio ou via un stream (illégal ou non) sur le Web.

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Les espoirs du Canadien se signalent

On en parle souvent, les espoirs du Canadien semblent être de très grande qualité par les temps qui courent.

Certains ont même déjà atteint la LNH et font déjà sentir leur impact. Nick Suzuki a connu une excellente saison et semble posséder tous les atouts pour devenir un premier centre dans la Ligue nationale.

Celui qui retient toutefois les manchettes en ce moment pour ses prouesses en séries, c’est Jesperi Kotkaniemi.

KK est un joueur totalement différent de celui qui a quitté Montréal pour aller jouer avec le Rocket de Laval quelques semaines avant la pause. Après de solides performances à Laval, il est revenu avec le grand club pour les séries et joue de l’excellent hockey, ajoutant même deux buts dans les deux premiers matchs de la série face aux Penguins.

Son coup de patin est grandement amélioré et il est très impliqué dans les deux zones.

Très encourageant pour un jeune ayant connu une dure saison.

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Les Anticipateurs et Fouki apportent leur aide au Canadien

Le Canadien aura besoin de toute l’aide possible et disponible afin de venir à bout des Penguins. Puisque la série est égale 1 à 1, les deux équipes se disputeront un genre de deux-de-trois… où les trois matchs (si nécessaires) seront joués en quatre jours (sans voyagement, au moins) : mercredi, vendredi et samedi. On ne sait toujours pas avec certitude à quelle heure seront joués les matchs #4 et #5.

Une partie de cette aide (symbolique, vous en conviendrez) pourrait venir d’un groupe de rap controversé : les Anticipateurs.

Si vous ne connaissez pas les Anticipateurs, je vous à aller googler leur nom (ou pas, si vous avez les oreilles sensibles).

Les rappeurs de Sorel ont invité un autre rappeur, Fouki, à se joindre à eux pour lancer une chanson en support au Canadien : On va gagner.

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Les Penguins veulent améliorer leur avantage numérique

Hier, les choses allaient relativement bien à Pittsburgh. L’équipe a contrôlé le match #2 de la série face au CH et, si cela n’avait pas été du brio de Carey Price, disons que les lacunes de la Flanelle auraient été plus évidentes encore.

S’il y a bien un aspect sur lequel les Penguins doivent toutefois s’améliorer pour véritablement démontrer qu’ils sont plus forts que le Canadien, c’est d’obtenir du succès avec un homme en plus.

Nous en avons parlé souvent, mais avec 15 pénalités de la part du CH en deux matchs, cela veut dire que les hommes de Claude Julien ont donné une trentaine de minutes gratuites aux Penguins. Et qu’a fait cette grosse attaque qui fait peur? Elle n’a capitalisé qu’une seule fois. C’était samedi soir.

Ai-je besoin de vous dire que cela ne fait pas le bonheur de Kris Letang?

On peut mentionner que Carey Price, même s’il a bonne réputation, est encore meilleur qu’espéré. On peut aussi mentionner que les Penguins ne s’attendaient peut-être pas à voir Nick Suzuki diriger le désavantage numérique des siens avec autant de facilité. C’est vrai.

Mais il n’en demeure pas moins que d’aller chercher des points sur l’avantage numérique serait un bon début.