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23 février 2020 : Marc Bergevin échange Ilya Kovalchuk aux Capitals de Washington en retour d’un choix de 3e ronde. Il avoue ce jour-là qu’il aurait pu obtenir plus en retour de l’attaquant russe, mais qu’il y avait des données à prendre en considération.

12 mars 2020 : Gary Bettman annonce qu’il met la saison 2019-20 sur pause. À ce moment précis-là, Ilya Kovalchuk a récolté 4 points en 7 matchs avec sa nouvelle équipe et il souhaite mettre les bouchées doubles afin de remporter sa première Coupe Stanley.

24 mars 2020 : Eric Engels avance dans un texte publié sur Sportsnet qu’il est quasi-certain qu’Ilya Kovalchuk reviendra à Montréal la saison prochaine. Des rumeurs font état d’un contrat de 3,5 millions $ plus bonis dans les jours qui suivent.

3 août 2020 : Les Capitals entament leur tournoi à la ronde (round robin). Ils remporteront un seul de leurs trois matchs.

20 août 2020 : Les Caps sont éliminés et plient bagage. Leur parcours dans la bulle torontoise est terminé après une défaite de 4 à 0 face à leur ancien coach et les Islanders. Kovalchuk aura terminé ses playoffs avec un seul point en huit rencontres et du temps de jeu réduit sur le bottom six.

Or, selon Andrew Zadarnowski, l’Avangard d’Omsk aurait démontré de l’intérêt envers Ilya Kovalchuk. Rappelons que la saison régulière s’ouvrira dans les prochains jours en Russie.

C’est la question qui tue : qu’adviendra-t-il de Max Domi? L’attaquant du Canadien est agent libre avec restriction et pour le moment, il est très difficile de dire si Marc Bergevin a l’intention de lui offrir un nouveau contrat.

Si on se fie aux dernières séries éliminatoires, Domi n’est pas dans les plans du club, lui qui se retrouvait plus souvent qu’autrement au centre du quatrième trio et qui n’offrait aucun rendement offensif digne de ce nom.

Est-ce que Bergevin voudra lui soumettre une offre qualificative? Si oui, pourrait-on voir une offre hostile acceptée par Domi? Et est-ce que Bergevin décidera de l’égaler? Ce sera un dossier très intéressant à suivre.

Bref, avec tant de questions reliées à son avenir, l’attaquant semble avoir pris une décision, celle de changer d’agent. On devrait avoir la confirmation d’ici quelques jours, sinon quelques semaines.

Jesperi Kotkaniemi et Nick Suzuki ont été fantastiques lors des séries. Que ce soit face aux Penguins ou aux Flyers, les gars ont fait exactement ce qu’il fallait pour apprendre et pour aider le Canadien à aller le plus loin possible.

Ce sont des faits. Mais qu’en est-il du futur?

Il y a deux manières de voir les choses. Premièrement, il y a le point de vue de l’éclosion. Celui qui veut que les deux gars soient maintenant en voiture après avoir connu de superbes séries.

C’est un point de vue qui se défend bien. Après tout, les gars sont vantés à tour de bras pour ce qu’ils ont accompli.

Mais ce n’est pas le seul point de vue en ville. Il existe un scénario où des attentes modérées doivent être placées envers eux, question de les laisser prendre leur envol pour de bon.

Le Canadien de Montréal possède un beau noyau de jeunes joueurs. Nick Suzuki, Jesperi Kotkaniemi, Cole Caufield, Alexander Romanov, bref l’équipe est en bonne posture pour connaître du succès à long terme.

Suite à l’élimination face aux Flyers, le CH a appris qu’il aurait la chance d’ajouter un autre jeune dans l’organisation au 16e rang du prochain repêchage amateur de la LNH.

Et disons que Trevor Timmins aura plusieurs belles options à considérer.

Parmi celles-ci, il ne faut que regarder du côté des Cataractes de Shawinigan, où le Québécois Mavrik Bourque évolue.

Il fait d’ailleurs partie des trois espoirs que Grant McCagg, un ancien recruteur du Tricolore, avait mentionné comme joueurs qui pourraient intéresser le Canadien, comme je vous en parlais hier.

On savait qu’en jouant du hockey des séries en plein été, la popularité des éliminatoires serait moins élevée qu’à l’habitude. Dans le cas du Canadien, surtout après une saison difficile qui les a vu se qualifier de peine et de misère en ronde qualificative et avec un été qui permettait aux gens de sortir à l’extérieur pour la première fois depuis quelques mois, évidemment que les attentes étaient grandement diminuées.

Sauf que le seul problème, c’est que les résultats ont été encore moins élevés qu’initialement prévu.

Lors d’une entrevue au 91.9 Sports, Jean-François Dumas, qui travaille pour Influence Communication (une compagnie qui évalue la popularité des sujets dans les médias traditionnels), a déclaré que le Tricolore n’a occupé que 3% de l’entièreté des nouvelles dans ces médias depuis le mois de juillet.

En fait, il explique que le Canadien n’a pas été dans les cinq sujets les plus discutés dans les médias depuis le retour au jeu.

Depuis le début des séries, le Canadien n’a pas fait le top 5 des nouvelles – Jean-François Dumas

Vous pouvez d’ailleurs écouter l’entrevue complète ici :

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Toutefois, il explique aussi que le problème est généralisé dans tout le monde du sport, et non juste au Canadien.

Normalement, le sport est tout le temps le thème numéro un au Québec (à l’année longue). La semaine passée, le thème numéro un, c’était la santé. Après ça, c’était la politique provinciale, la politique fédérale, les nouvelles internationales, les nouvelles locales, et au sixième rang, c’était le sport – Jean-François Dumas

On peut l’oublier quand on pense aux jeunes espoirs du Canadien, mais Mattias Norlinder est l’un des meilleurs espoirs à la ligne bleue de l’équipe.

Le défenseur gaucher impressionne beaucoup en Europe, comme je vous en parlais récemment. Il est habile offensivement et fait déjà partie d’une équipe d’élite en Europe.

C’est donc très intéressant de suivre ses performances, et aujourd’hui, il jouait d’ailleurs sur la deuxième paire de défenseurs lors d’un match préparatoire.

Norlinder watch: 👀 #Habs https://t.co/6yzHuwc1hl

? Patrik Bexell (@Zeb_Habs) August 27, 2020

Vous remarquerez que malgré le fait qu’il est gaucher, il évolue à droite. S’il est à l’aise dans ce rôle, c’est un atout qui ajoute beaucoup à sa valeur.

Bref, disons que Norlinder a offert une performance qui fera saliver les partisans du Canadien, alors qu’il a récolté un tour du chapeau.

Oui oui, un défenseur sur la deuxième paire a inscrit un tour du chapeau lors de l’un de ses premiers matchs avec un club d’élite en Europe, et il fait partie de l’organisation du Canadien.

À la conclusion des présentes séries, Marc Bergevin aura plusieurs grosses décisions à prendre. En effet, il aura deux avenues à envisager : soit décider de ne pas trop dépenser sur des gros contrats à long terme pour garder son noyau de vétérans après la prochaine saison, soit décider de dépenser cette saison pour amener du renfort et être très compétitif l’an prochain.

Les deux se défendent. Avec un Price vieillissant, il faut que le Canadien soit prêt à se rendre loin en séries le plus rapidement possible, mais garder un noyau à long terme pour encadrer les espoirs de l’organisation comme Nick Suzuki, Jesperi Kotkaniemi et Alexander Romanov permettrait de faciliter leur développement.

C’est d’ailleurs la question que se sont posés Marc-Antoine Godin et Arpon Basu, les deux journalistes de Athlétique/The Athletic qui couvrent le Canadien.

Un peu plut tôt cet après-midi, Claude Julien s’est entretenu avec la presse montréalaise. Le pilote du Canadien a abordé plusieurs sujets, incluant son état de santé ainsi que son opinion sur l’utilisation de Carey Price.

Évidemment, il fallait aussi s’attendre à le voir être cuisiné un peu sur l’état de sa ligne de centre. Après tout, l’état des choses a changé depuis son dernier match à la barre du Canadien.

Changé comment, me demanderez-vous?

Nick Suzuki a pris le contrôle de la ligne de centre. Il est maintenant clairement établi là et il effectue un gros travail.

Marc Bergevin a un gros problème sur les bras. Phillip Danault, le Québécois-francophone travaillant qui ne se plaint jamais et qui enfile de façon régulière ses bottes de travail pour effectuer la besogne qui lui est exigée s’est justement plaint hier… de ne plus vouloir effectuer telle ou telle besogne.

En gros, Danault – qui est le centre du premier trio de l’équipe depuis deux ans et qui a joué dans toutes les circonstances la saison dernière – n’a pas aimé voir son rôle changer durant les séries.

Rappelons que Danault a été muté au centre du troisième trio et que son rôle premier a été de museler les meilleurs attaquants adverses, sans aucune pression de produire. Il faut comprendre que Nick Suzuki et Jesperi Kotkaniemi possèdent de meilleures habiletés offensives que Danault et que cet été, ils parvenaient à produire des points.

Le centre québécois est allé encore plus loin cependant. Il a ajouté que son rôle n’aurait pas dû changer à Montréal et qu’il ne sait pas s’il est prêt à abandonner un rôle à dimension offensive (à quitter le top six)… allant même jusqu’à avouer que ça aura une influence sur sa décision de rester à Montréal ou de toucher son autonomie complète.

Après Domi et Poehling, c’est Danault qui a étalé sa frustration en public.

D’un côté, le CH a besoin de Danault. Il est le meilleur centre de l’équipe au cercle des mises au jeu, il sait comment museler les meilleurs éléments adverses et il est tout de même capable de ramener entre 35 et 55 points par saison selon son utilisation.

Il représente bien ce que l’organisation aime d’un joueur (avant hier).

Et son départ laisserait un grand vide dans le depth chart, faisant reculer l’équipe (qui a finalement avancé après tant d’années de surplace au centre).

Par contre, Danault s’est un peu peinturé dans un coin avec sa sortie d’hier. Le sait-il? Je crois que oui.

La saison des rumeurs – automnale et non printanière cette année – s’est ouverte il y a quelques jours à peine dans la LNH. Avant la fin de la première (vraie) ronde dans la LNH, on aurait dit que nous n’étions pas encore rendu là.

Une première grosse transaction a été complétée hier, alors que Kasperi Kapanen a (re)pris la route de Pittsburgh. Rappelons qu’il avait été échangé par les Penguins aux Maple Leafs durant la transaction impliquant Phil Kessel (avant même d’avoir joué un seul match avec les Penguins).

Kapanen, c’est un ailier finlandais de 6’1, 195 livres et 24 ans.

C’est un gars qui a été sélectionné en première ronde en 2014 (22e au total par les Penguins justement) et qui a récolté plus d’un point à tous les deux matchs lors des deux dernières campagnes.

C’est aussi un gars qui possède encore deux années de contrat (à un cap hit de 3,2 millions $).

Ailier offensif… pas très vieux… finlandais… bon gabarit… n’est-ce pas là le type de joueurs que recherchera Marc Bergevin au cours des prochaines semaines?

Selon Pierre LeBrun, les Maple Leafs auraient bel et bien offert Kasperi Kapanen au Canadien avant de l’échanger aux Penguins. Cependant, le prix à payer a été considéré comme étant trop élevé par Marc Bergevin.