Le portrait du Canadien de Montréal version 2018-19 est pas mal terminé. Reste à savoir si Max Pacioretty portera le « C », s’il sera encore le premier ailier gauche de l’équipe… Ou s’il sera échangé avant la première photo au Centre Bell.
Sinon, pas mal toutes les cartes ont été jouées.
Carey Price et Antti Niemi seront les deux gardiens de l’équipe. Shea Weber, Paul Byron et Andrew Shaw n’entameront pas la saison régulière avec leurs coéquipiers.
Jeff Petry, Karl Alzner, David Schlemko, Jordie Benn, Mike Reilly et Victor Mete formeront le top six défensif. Xavier Ouellet, Simon Després et Noah Juulsen tenteront d’obtenir un poste de réserviste derrière…
À l’attaque, Jonathan Drouin, Max Pacioretty, Brendan Gallagher, Max Domi, Phillip Danault, Tomas Plekanec, Joel Armia, Matthew Peca, Nicolas Deslauriers, Jacob de la Rose, Artturi Lehkonen et Charles Hudon devraient entamer la saison à Montréal. Nikita Scherbak, Hunter Shinkaruk et Michael McCarron tenteront de rester en ville (sur la galerie de presse)…
Ah oui… Jesperi Kotkaniemi pourrait surprendre et disputer quelques matchs avec le grand club en début de saison.
Ça, ça signifie que quelques vétérans devront se contenter d’un poste à Laval. Du moins pour entamer la campagne…
Kenny Agostino? Michael Chaput… Byron Froese… Matt Taormina… Alexandre Grenier…
Avec Michael McCarron, Hunter Shinkaruk et Simon Després (peut-être), il risque d’y avoir congestion à Laval.
Pourquoi? Parce que sur les 18 joueurs habillés lors d’un match, 13 (au minimum) doivent être qualifiés de joueurs en développement. La Ligue américaine est une ligue de développement…
Pour qu’un joueur soit considéré comme étant un joueur de développement, il ne doit pas avoir disputé plus de 320 rencontres professionnelles (LNH, AHL et ligues élites professionnelles européennes).
Une équipe peut donc miser sur six « vétérans » lors d’un même match.
Seulement cinq d’entre eux peuvent avoir disputé plus de 320 matchs pros. Et, au total, six joueurs seulement peuvent avoir joué plus de 260 matchs (y compris un joueur qui en a disputé moins de 320).
Le décompte de matchs joués se fait avant le premier match régulier. Il n’est pas ajusté par la suite.
Després, Chaput, Froese, Grenier, Shinkaruk, Agostino, Taormina, McCarron…
Il y aura soit un joueur deux joueurs laissés de côté chaque soir à Laval (énorme congestion)…
Soit un ou deux joueurs surprises qui perceront l’alignement du Canadien.
Ou une transaction d’ici le début de la saison du Rocket.
Espérons que Larry Carrière comprend mieux ce règlement particulier cette saison. L’an dernier, il avait mal calculé ses affaires et Éric Gélinas avait dû en payer le prix (trop) souvent.
Pas sûr que Simon Després va parvenir à convaincre la direction de lui soumettre un contrat…
À suivre, comme dirait l’autre.
En rafale
– Il est redevenu un espoir de premier plan!
– Nicolas Deslauriers s’est fait les ongles, hehe!
Michael McCarron demeure le seul poulain du Canadien qui se promène sans contrat en poche en vue de la campagne 2018-19. Le grand gaillard a-t-il encore une place au sein de l’organisation du Canadien de Montréal? Selon mes contacts, McCarron ne serait pas très « cool » à côtoyer, se prenant un peu trop pour un joueur de la LNH, alors qu’il n’en est pas un. Bref, il demeure un choix de premier tour qui se situe entre la Ligue américaine et la Ligue nationale.
D’ailleurs, à ce sujet, Raphaël Doucet a cité sur les ondes du 91.9 Sports que Big Mac figurait au 16e rang (à l’attaque) de l’organigramme des Canadiens. On parle ici dans le plus beau des scénarios. Puis, dans le plus beau des scénarios, sans Andrew Shaw et Paul Byron, qui seront absents en début de saison, il est le 14e attaquant sur la liste du CH. En carrière, dans le grand show, il a cumulé un total de huit points, dont seulement deux buts, en 69 duels. C’est très médiocre pour un choix de premier tour. Parlant de premier tour, ce qui unit McCarron, Rychel et Shinkaruk : les trois hommes ont été sélectionnés en première ronde lors de l’encan de 2013.
Rychel était un membre du Tricolore avant de quitter vers Calgary puisque Marc Bergevin était incapable de s’entendre avec lui. Rychel n’avait pas de contrat, il a été échangé… Shinkaruk devait signer un nouvel accord, il l’a fait. Donc, les deux options sont simples dans le cas du numéro 34 : il signera incessamment ou il sera transigé. En tout cas, le Canadien a suffisamment de marge de manoeuvre pour lui octroyer un contrat… entre 7 et 10 millions de dollars sont accessibles, héhé.
Bref, un gars pas établi, dont le Canadien ne semble plus désirer dans son environnement.
En rafale
– La position numéro 9 revient à Noah Juulsen.
– Ces couleurs vont bien à Nick Holden.
– Ça démontre le peu de valeur de Brandon Davidson sur le marché.
– Il était temps que ce poste lui revienne.
– Pour une adepte des Nationals, ça fait mal puisqu’il était la colonne de cette équipe. Mais on connaît les rudiments du métier…
L’un des anciens cerbères de l’organisation du Canadien de Montréal a paraphé un accord d’un an avec les Rangers de New York. Dustin Tokarski a signé un pacte à deux volets, qui pourrait lui permettre d’empocher un montant de 650 000 dollars s’il évolue au sein du grand club. S’il passe son temps dans les mineures, on lui a garanti un salaire intéressant.
On se souvient de Tokarski parce que Michel Therrien prononçait son nom de famille drôlement et, en plus, c’est lui qui a chassé Peter Budaj de Montréal puisqu’il a offert des performances inspirantes lorsque le Canadien l’a rappelé en février 2014, pendant que Price figurait sur la liste des éclopés (après les Olympiques). En carrière, le gardien substitut de 28 ans s’est présenté à 34 reprises devant une cage de la Ligue nationale, où il a maintenu un pourcentage d’efficacité de .904%.
Le 7 janvier 2016, Marc Bergevin souhaitait mettre la main sur un meneur afin de « guider » son club-école, donc Tokarski est parti à Anaheim en retour de Max Friberg.
En 2017-18, il revêtait le maillot des Phantoms de Lehigh Valley avec lesquels il a joué 39 joutes régulières et trois parties éliminatoires. Il a cumulé des statistiques honnêtes avec une moyenne de 2.65 et un pourcentage d’efficacité de 0.915. Sa dernière rencontre à travers le circuit Bettman remonte à la saison 2016-17, où il a joué une seule rencontre avec les Ducks d’Anaheim.
L’an passé, l’ancien du bleu-blanc-rouge, avait en poche le même type d’accord, sauf que son salaire garanti était de 360 000 dollars. Il a donc signé un brin à rabais, pour le volet AHL. Bref, une excellente police d’assurance pour l’organisation des Rangers de New York, qui comptent déjà sur King Lundqvist et Marek Mazanec. À moins que Tokarski lui dame le pion!
En rafale
– Je pense que P.K. Subban n’était pas heureux de sa cote à NHL19. Normal, il mérite au moins un 90…
– Évidemment que cette transaction n’a pas été faite pour le plaisir.
– Moi aussi, j’ai ri.
La saison 2017-18 a été un désastre.
Ceux et celles qui prédisent une bonne saison au Canadien tout simplement parce que le club ne pourra pas faire pire que l’an dernier ne sont pas nécessairement de grands visionnaires. I
ls sont logiques et cartésiens. Il sera extrêmement difficile de faire pire que la saison dernière en 2018-19. 29 victoires en 82 matchs réguliers… Ce sera difficile à battre (négativement). Même avec Weber, Byron et Shaw sur la touche…
La question est de savoir où se situera le Canadien? Dans le dernier tiers de la LNH ou dans la course aux séries jusqu’à la fin? Parmi les pires clubs de la ligue ou devant ces pires clubs?
Pour connaître du succès, le Tricolore aura besoin de Carey Price, de Max Pacioretty (ou du joueur en retour de qui il sera échangé), de Max Domi, de Brendan Gallagher, de Jeff Petry…
Et de Jonathan Drouin!
Le joueur de centre #1 du Canadien avoue se sentir d’attaque. Il promet aux partisans qu’il sera, tout comme ses coéquipiers, bien meilleur la saison prochaine. Bref, on devrait voir un nouveau joueur dans le gilet #92.
Les 13 buts et 46 points seulement de Drouin n’ont clairement pas été satisfaisants. Lorsque tu joues au centre du premier trio et que tu gagnes plus de 5 millions $ par saison, on doit s’attendre à au moins 20 buts et 60 points. Minimum…
Et à un meilleur différentiel que moins-28!
Drouin croit que son année d’expérience au centre, dans un marché comme Montréal, l’aidera à exploser en 2018-19.
Il a aussi confié ne pas être blessé au(x) genou(x). Il n’a toutefois pas divulgué la raison qui l’a empêché de participer au Boot Camp cet été.
Si Drouin parvient à (enfin) faire parler son talent, il ne serait pas surprenant de voir le Canadien se battre pour une place en séries après Noël (et non pas être écarté du portrait en novembre comme la saison dernière).
Price… Drouin… Weber (lorsqu’il reviendra)… Domi… Pacioretty… Ils devront tous être meilleurs! Et Gallagher devra poursuivre sur sa bonne lancée. Parce que sinon, on aura droit à une autre saison pénible et interminable…
En rafale
– Le hockey devrait-il être joué plus souvent à 3 vs 3? [TSN]
– Je présume que le ou les chapitres sur Montréal seront intéressants…
– Je n’avais jamais rien vu de tel (et j’espère ne pas en revoir de sitôt).
– Les joueurs de l’Impact ne pourront pas se permettre de lever le pied s’ils souhaitent participer aux séries d’après-saison.
– Direction Alberta pour Sam Giguère!
(Chronique, opinion)
Il y a un an, Marc Bergevin nous disait que sa défensive était meilleure que celle de la saison précédente… Même après avoir perdu Markov, Emelin, Beaulieu et Sergachev. De nombreux partisans (et quelques experts aussi) mitraillaient toute personne qui osait entrevoir (et admettre) une saison difficile pour le bleu-blanc-rouge.
Nous voilà un an plus tard. Le Canadien a terminé au 28e rang de la LNH et aucun ajout majeur n’a été effectué. Shaw, Byron et Weber devraient aussi rater le début de la saison régulière. Peut-on vraiment se montrer optimiste quant à la saison 2018-19?
Le Canadien a de grosses attentes envers sa prochaine campagne, lui.
Comme Marc-Antoine Godin nous le disait en ondes (sur TSN 690) hier : Les joueurs et la direction espèrent mettre la saison 2017-18 aux poubelles et entamer une nouvelle aventure (plus positive).
Le journaliste de The Athletic a par contre amené un point très (très très) intéressant : Sera-t-il possible de complètement tourner la page sur la saison 2017-18 si la situation Max Pacioretty n’est pas résolue… Si le capitaine se pointe au camp d’entraînement sans nouveau contrat en poche et qu’il devient un sujet récurrent (et une distraction) dans le vestiaire et les médias?
Si jamais la saison 2018-19 s’amorce avec Max Pacioretty comme capitaine et sans nouveau contrat – après l’avoir magasiné durant des mois -, il y a fort à parier que ça n’aidera pas le club à rebondir. Vraiment pas.
Est-ce que Max Pacioretty, le meilleur attaquant du CH depuis des années, sera échangé d’ici le début du mois d’octobre?
Sera-t-il échangé au trade deadline, ce qui pourrait rapporter un peu plus au Canadien, mais qui aurait comme effet de nuire à la saison en cours?
Bref, le Canadien fonde encore de grands espoirs pour la prochaine saison…
Mais que ce soit avec ou sans son attaquant étoile, permettez-moi de douter de la possibilité de voir le CH connaître à nouveau du succès (à court terme).
Sans premier centre et sans premier défenseur gaucher, ce sera (très) difficile…
Imaginez alors sans premier ailier gauche! Tout nouveau départ n’est pas nécessairement gage de succès!
Same thing avec Erik Karlsson et les Sens, by the way…
Si le CH a vraiment les yeux tournés vers le futur (et non la saison 2018-19), échanger Max Pacioretty ne presse pas.
Mais je doute que Molson et Bergevin aient une vision à si long terme…
À suivre au cours des prochaines semaines!
En rafale
– Doug MacLean ne croit pas à la relation Bergevin – Pacioretty à long terme… Mais il pense tout de même que le capitaine du Canadien pourrait être de retour en septembre. [TimAndSid]
– Vrai! Zdeno Chara est un chic type.
– Barry Trotz a raison. Tirer de n’importe où pour augmenter ton Corsi diminue la fiabilité de la statistique elle-même! #EffetPervers
– Ça fait mal! Parce que Toronto a encore gagné… Mais aussi parce que l’Impact aurait dû/pu disputer cette finale!
– Le soccer de l’Impact et la MLS, est-ce vraiment un sport majeur? Super débat ici! #OuiSelonMoi
Il y a une dizaine de jours, la LNH a sorti un classement de ses 20 meilleurs joueurs de centre. Bien évidemment, aucun joueur du Canadien ne figurait sur cette liste…
Je ne sais même pas si le Canadien a l’un des 50 meilleurs joueurs de centre de la LNH…
Hier, David Satriano, un chroniqueur du NHL.com, s’est attaqué aux défenseurs du circuit Bettman. Il a dressé la liste des 20 meilleurs arrières. Surprise (ou pas) : Il n’y a pas un seul joueur du Canadien dans ce palmarès… Encore!
Voici le top 20 :
1. Victor Hedman
2. Drew Doughty
3. Erik Karlsson
4. Brent Burns
5. P.K. Subban
6. Seth Jones
7. Roman Josi
8. John Carlson
9. Alex Pietrangelo
10. John Klingberg
11. Dustin Byfuglien
12. Zach Werenski
13. Kris Letang
14. Ryan Suter
15. Oliver Ekman-Larsson
16. Torey Krug
17. Shayne Gostisbehere
18. Dougie Hamilton
19. Charlie McAvoy
20. Ryan Ellis
À priori, il n’est effectivement pas surprenant de ne pas voir un seul joueur du CH dans cet autre top 20. Marc Bergevin se magasine un joueur de centre #1 et un premier défenseur gaucher depuis longtemps…
Mais sachant que P.K. Subban occupe le 5e rang de ce palmarès et qu’il a été échangé 1 vs 1 contre Shea Weber – et qu’à court terme, cette transaction devait avantager le Canadien -, on aurait pu croire que Shea Weber ferait toujours partie de l’élite en 2018.
Mais disons que ses récentes blessures et le style de jeu (rapide) de la nouvelle LNH ne l’aident pas…
Difficile pour TOUS de ne pas avouer aujourd’hui que la transaction Subban vs Weber a mal viré pour le CH…
Disons que certains noms entre le 11e et le 20e rang n’étaient CLAIREMENT pas en haut de Shea Weber il y a un an ou deux!
À noter que P.K. Subban est le défenseur des Predators le mieux coté, mais que Roman Josi et Ryan Ellis ont aussi réussi à percer ce top 20. Mattias Ekholm ne doit pas être bien loin…
Est-ce que le Canadien aura l’un des 20 meilleurs ailiers de la ligue? Avec la saison que Pacioretty a connue l’an dernier et toutes les rumeurs de transaction l’entourant, pas sûr…
Il m’apparaît évident que Carey Price parviendra à percer le palmarès des meilleurs gardiens. Mais ce ne sera pas en raison de ses performances récentes. Ce sera en raison de sa carrière et de son historique global.
Visiblement, l’effectif du Canadien doit être revampé et c’est pourquoi une reconstruction demeure la meilleure option possible…
En rafale
– Ce ne sont pas tous les athlètes qui sont multisports…
– Parlant de multisports, P.K. Subban imitera-t-il Usain Bolt en pratiquant un autre sport à la retraite?
– Il y aura plus de diversité sur NBC/NBC Sports. #NHL
– Clairement le but le plus étrange du weekend!
– N’importe qui à la place de Mancosu et ce sera mieux…
Le Canadien a échangé Alex Galchenyuk pour Max Domi… Il a amené Joel Armia à Montréal… Puis, Bergevin s’est assuré que Tomas Plekanec revienne à la maison. En gros, c’est ça l’été de Marc Bergevin. Une période estivale très fade, alors qu’on s’attendait à un changement radical, surtout avec les promesses faites par la direction lors du bilan de saison annuel de Bergevin et Molson. Rien. Nada. Les amateurs devront se contenter seulement d’une meilleure expérience client… sans gros produit sur la glace, right?
À Buffalo, une autre formation moribonde, on s’est assuré de bien revigorer le produit sur la patinoire. Parce qu’au fond, c’est lui qui attire les spectateurs à venir assister au spectacle. Deux hot dogs pour le prix d’un, ce n’est pas le genre d’expérience que l’on veut. Avec une récolte de 62 points, les Sabres ont été encore pires que le Canadien et les Sénateurs. Et plus encore… cette équipe a été la plus pourrie en 2017-18.
Cependant, les Sabres ont gagné la loterie et ont mis la main sur le meilleur espoir de cette cuvée, Rasmus Dahlin. Ça ne s’est pas arrêté là puisqu’ils ont également transigé Ryan O’Reilly contre Patrik Berglund, Vladimir Sobotka, Tage Thompson, un choix de premier tour en 2019 et un choix de deuxième tour en 2021. Pas mal pour regarnir l’organisation.
Le gardien Carter Hutton, qui a connu toute une saison 2017-18 au Missouri (chez les Blues) s’est amené en renfort. Conor Sheary, un joueur de 26 ans doté d’un coup de patin électrisant, s’est également amené au sein de l’équipe. Il a connu de bons moments chez les Penguins de Pittsburgh, dont une saison de 53 points en 61 rencontres.
Sans compter Casey Mittelstadt, qui est promu à un bel avenir, tout comme Alex Nylander… De plus, Sam Reinhart est toujours sur l’échiquier, ce qui donne encore un outil de qualité à cette formation.
Bref, on sent que ça bouge à Buffalo. On sent que quelque chose se passe, surtout que Jeff Skinner semble très enthousiasme en rapport à l’échange qui l’a mené vers Buffalo. À Montréal, pouvons-nous tenir le même discours? On connaît tous la réponse…
En rafale
– Troy Brouwer n’a pas été réclamé au ballottage.
– Un excellent texte à parcourir.
– Pour ceux qui ne comprennent pas la date limite au sein de la MLB, tout est expliqué ici.
Il me semble que trop de joueurs du Canadien font couler beaucoup trop d’encre négativement. Est-ce possible de jaser de l’un des membres de façon positive? Ou, tout simplement, parler davantage des joueurs qui se sont imposés de façon exemplaire lors de la campagne 2017-18. Brendan Gallagher, Phillip Danault et Paul Byron, on a du positif ici, non? Mine de rien, Paulo a inscrit 20 buts dans une deuxième campagne successive, ce qui n’est pas négligeable.
Cependant, on peut également souligner qu’il a connu une petite régression versus la saison 2016-17… Cette année-là, il a marqué 22 filets et récolté 43 points en 81 rencontres. L’an dernier, son compteur affichait 20 buts et 35 points en 82 parties. Une légère diminution de cadence, mais n’oubliez pas que le Canadien a connu une saison catastrophique. Mais… son pourcentage de lancer réussi démontrent tout de même une ascension. Nathan Ni, du site Eyes on the Prize, a compilé le pourcentage de réussite de Byron. En carrière, sa moyenne est à 18% (en 363 duels), mais lors de ses 225 derniers matchs, ce pourcentage est de 20.3%, malgré son faible rendement de 2017-18 (17.4%).
Byron, c’est une fusée sur la surface glacée, donc son apport en désavantage numérique est primordial pour ce groupe. Puis, même s’il patine à la vitesse du vent, les buts qu’il marque sont davantage inscrits avec son intelligence que sa vitesse, selon Ni. Sa capacité de sauter rapidement sur les rebonds et son flair, qui lui permet de percevoir les « trous », lui permettent d’enfiler la rondelle derrière les gardiens adverses. Mine de rien, il capitalise sur les chances qui bondissent devant lui.
Voici justement de quelle façon Paul Byron a inscrit ses buts lors de ses deux dernières années.
Capture d’écran EOTP
Pour que Byron soit efficace, il doit évoluer avec des coéquipiers qui lui créent de l’espace, de sorte que les adversaires « oublient » le petit Byron, qui parvient à se faufiler en silence dans un espace moins couvert. Mine de rien, Byron est plus efficace lorsque le pointage est à égalité, selon, évidemment, certaines statistiques avancées.
Capture d’écran EOTP
Tout compte fait, Byron reste efficace chaque fois qu’il se présente sur la surface glacée… alors que ses coéquipiers ne le sont peut-être pas toujours en zone défensive lorsqu’il est le moment de contrer les attaques adverses, alors que le Canadien est en avance au pointage. On ne joue pas de la même manière lors de ces circonstances.
Bref, tout compte fait, Paul Byron demeure un marqueur intelligent qui se crée lui-même des chances uniques d’enfiler l’aiguille. Doit-il être utilisé davantage?
En rafale
– Est-ce vraiment une surprise?
– Quand même incroyable!
Et Mark Stone a reçu beaucoup d’argent…mais OK, juste pour un an.
– Kane est désormais le maire du comté de Knox, dans l’État du Tennessee.
Wow. L’article qu’a pondu monsieur Réjean Tremblay (JDM) me fait réellement saliver. Il a décidé de traiter le dossier Max Pacioretty et avec sa couleur, il apporte d’excellents points. Pacioretty a été développé et éduqué par le Canadien de Montréal. Trop souvent, on chiale que le Canadien ne développe pas ses espoirs… Pacioretty en est un. Il est l’un des « développés » toujours avec le grand club des Canadiens de Montréal. Subban est parti, Galchenyuk aussi et des rumeurs stipulent que Pacioretty pourrait ne pas amorcer la saison avec le Tricolore.
Pourtant! Le 67 indique son désir de conclure sa carrière à Montréal, il est toujours impliqué au sein de la communauté, malgré tout ce qui circule à son sujet. On dira ce que l’on voudra, mais le capitaine a du caractère…
Marc Bergevin semble se foutre royalement de son marqueur naturel, qui demeure le seul à inscrire des buts à profusion au sein de ce groupe. Comme Tremblay le souligne, Geoff Molson devrait s’impliquer dans ce dossier et octroyer un nouveau pacte à son capitaine… au lieu de peut-être le perdre pour rien en juillet prochain. Patch aurait envoyé un message texte (cette semaine) à un camarade de l’homme derrière les Lance et Compte :
« Rien n’a changé. J’espère et je veux terminer ma carrière à Montréal! »
Le sport professionnel, c’est un show, un spectacle et afin d’attirer des foules, ça prend des joueurs qui sont vendeurs. Rapidement, je pense à Alex Anthopoulos, qui a ramené la popularité du baseball à Toronto (et au Québec) grâce à des gars comme Jose Bautista et Josh Donaldson. Dans la NBA, les Lakers vendent leur prochaine campagne avec LeBron James et l’on sent déjà l’enthousiasme du côté de L.A.! Pacioretty demeure un acteur qui peut vendre des billets puisqu’il est un marqueur né. Sans lui, qui inscrirait les buts chez le Canadien? Pensez-y, des marqueurs de 35 buts, il n’en pleut pas.
La question dans tout ça : pourquoi lui manquer autant de respect? Il n’est peut-être pas le plus grand capitaine, mais il a d’autres grosses qualités, donc il mérite plus de respect. Un athlète qui ne reçoit pas d’amour de ses patrons, comment pensez-vous qu’il se sent… Ici, le problème n’est pas Max Pacioretty, mais bien Marc Bergevin.
Réjean le dit avec justesse : Max Pacioretty ne performe pas en séries, mais avant tout, le CH devrait y accéder…
En rafale
– Ouf… on est loin de ça actuellement.
– On explique l’augmentation pour la facture concernant le KeyArena.
– Un an et 2.5 millions avec l’Avalanche pour Patrik Nemeth.
– Je suis l’un d’eux!
– Il y a quelque chose qui ne fonctionne pas!
Un de nos lecteurs nous a envoyé une statistique intéressante au sujet d’Artturi Lehkonen. Lorsque l’un de ceux-ci nous partage une donnée aussi séduisante, je me dois d’en faire un texte pour le féliciter de cette trouvaille.
Qu’a-t-il fait le Finlandais? Rien de bien spécial, mais de souligner qu’il est le meilleur marqueur des joueurs sélectionnés en deuxième ronde en 2013, ça vaut le détour assurément.
Avec un total de 49 points, dont 30 buts, en 139 rencontres, il se retrouve devant des joueurs comme Adam Erne, Jacob de la Rose ou Nic Petan, tous des gars sélectionnés bien avant lui. Lehko a été le 55e choix de cette cuvée et il s’impose comme un choix judicieux du Canadien de Montréal.
En troisième ronde, toujours en 2013, Jake Guentzel, Anthony Duclair et même Sven Andrighetto ont été des choix intéressants, qui, aujourd’hui, jouent à temps plein au sein de la LNH.
Capture d’écran via HockeyDB
Encore plus positif, Jacob de la Rose et Lehkonen sont ceux qui ont disputé le plus de matchs de cette deuxième ronde de 2013. Donnons du crédit au Canadien, il le mérite amplement sur ces deux coups-là!
Restons encore dans le passé, en 2013… C’est aussi cette année-là que Jonathan Drouin a été sélectionné au troisième échelon par le Lightning de Tampa Bay. Parmi les joueurs du premier tour de cette cuvée, il figure au neuvième rang des meilleurs pointeurs (de la première ronde) avec un total de 141 points en 241 matchs. Mine de rien, qui pointe tout juste derrière lui au dixième rang? Max Domi, avec un total de 135 points en 222 matchs. Avec ses 303 points en 374 joutes, Nathan MacKinnon siège au premier rang.
Le positif dans tout ça, ça demeure la position des joueurs du Canadien parmi cette cuvée. Drouin et Domi n’ont pas été sélectionnés par le bleu-blanc-rouge, mais aujourd’hui, ils sont deux jeunes joueurs revêtant cet uniforme. À partir de là, Drouin, Domi et Lehkonen doivent continuer de progresser et ajouter encore plus de points à leur fiche afin de guider le Canadien vers quelque chose de plus glorieux.
En rafale
– Un excellent point.
– Que se passera-t-il avec le dossier « Roberto Osuna »? Un dossier nébuleux et une patate chaude, donc ce n’est pas évident de jongler avec ça.
– Comme le mentionne si bien le collègue Nilton : vive la transparence.