Une étude récemment parue dans Translational Psychiatry soutient qu’un changement génétique expliquerait la prédominance de l’autisme et de la schizophrénie chez les enfants dont le géniteur a un âge avancé.
On s’est basé sur des souris pour démontrer le phénomène. En comparant des souriceaux provenant de mâles de 3 mois et d’autres dont le géniteur était plus vieux, soit de 14 à 16 mois, on a remarqué une différence au niveau de l’ADN.
Ceux qui étaient nés d’un père plus âgé présentaient un plus grand nombre de copies d’un même gène (CNV pour « Copy Number Variation »). Il s’agit de la première évidence d’un mécanisme biologique faisant en sorte que les enfants nés d’un père plus âgé sont plus enclins à développer l’autisme ou la schizophrénie.
On parle ici de 50 % plus de risques, si le père a 50 ans ou plus. Il semble que les hommes devront s’inquiéter à leur tour de leur horloge biologique.