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Les effets néfastes de la viande rouge se confirment

Des études précédentes avaient établi ce même lien, mais cette fois, une nouvelle étude plus vaste, de l’École de santé publique de l’Université Harvard, confirme les données. La viande rouge, surtout la charcuterie, augmente significativement les risques de souffrir de diabète de type 2.
 
442 101 personnes ont participé à cette nouvelle recherche.
 
Selon The American Journal of Clinical Nutrition, 100 g de viande rouge par jour (l’équivalent d’un paquet de cartes à jouer) augmentent les risques de diabète de 19 %, alors que 50 g de charcuterie par jour (l’équivalent d’une saucisse hot-dog) fait grimper ce risque de 51 %.
 
Il est possible de remplacer la viande rouge par d’autres sources de protéines, comme les noix qui feront chuter les risques de diabète de 21 % ou encore les grains entiers avec lesquels les chances de développer la maladie seront réduites de 23 %. Les produits laitiers faibles en gras diminuent aussi les risques de 19 %.

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Première Moisson lance les produits Oméga équilibrés

Dès le 24 mars prochain, de nouveaux produits seront proposés dans les commerces et comptoirs Première Moisson. L’entreprise offrira la gamme de produits Oméga équilibrés certifiée Bleu-Blanc-Cœur, une étiquette d’agriculture responsable.
 
La gamme Oméga équilibrés comprend sept produits de charcuterie faits à partir de porc québécois élevé spécialement pour Première Moisson. Ces bêtes sont nourries à la graine de lin, sans hormone de croissance ni sous-produit animal et n’ont jamais eu d’antibiotiques. Ces charcuteries ne possèdent aucun phosphate ni agent de conservation.
 
Oméga équilibrés comprendra également une baguettine et de la farine de lin en sachet.
 
Voici donc une nouvelle gamme de produits santé qui ramène le lin à l’avant-plan. Pour toutes les informations, vous pouvez consulter le site de Première Moisson.
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Le sel des charcuteries augmente les risques de cancer du côlon

Encore une fois, les charcuteries sont pointées du doigt. Ces viandes sont considérablement transformées. On leur ajoute du sel, des nitrites et on les colore. Ces procédés favorisent l’augmentation des lésions précancéreuses au côlon.

 

Selon une étude des chercheurs de l’Institut national de recherches agronomiques (INRA) de Toulouse, qui portait sur le lien entre la consommation de charcuteries et le cancer, on a découvert une association de quatre facteurs qui favoriseraient l’apparition de la maladie.

Il y a la coloration de la viande, l’ajout de nitrites, la cuisson et l’oxydation. Ces facteurs augmentent significativement les risques de cancer du côlon.

Par exemple, pour le jambon cuit, la transformation de l’hème (molécule à l’origine de la couleur rouge de la viande) augmente l’apparition d’agents cancérigènes lors de la fabrication.

On croit que cette découverte pourrait favoriser la mise en place de nouveaux processus de fabrication et de nouvelles stratégies de prévention.

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Une nouvelle cause au cancer de la prostate

Il semblerait que les gros mangeurs de viandes transformées, de type charcuteries notamment, ont plus de chances de développer un cancer de la prostate. Les gros mangeurs de viande rouge également, mais dans une moindre mesure.

Une récente étude a été menée auprès de 175 343 hommes âgés de 50 à 71 ans. Au départ, aucun d’entre eux n’avait le cancer. Neuf ans plus tard, on a diagnostiqué 10 313 cas de cancer de la prostate, dont 1 102 étaient à un stade avancé avec métastases.

Ceux qui mangeaient beaucoup de charcuteries avaient 32 % plus de chances d’être atteints du cancer. Chez les mangeurs de viande rouge, le taux était de 12 % et chez les amateurs de viandes grillées, 11 %.

Bien qu’elles représentent un nouveau facteur, les viandes transformées feraient partie des facteurs secondaires et ne tiennent pas compte des autres facteurs probables tels les antécédents, la race, le vieillissement, l’obésité, le manque d’exercice, le tabagisme, la vasectomie, l’hypertrophie bénigne de la prostate et les infections transmises sexuellement.

Les chercheurs croient que les nitrites et les nitrates que l’on retrouve surtout dans les viandes transformées seraient responsables de l’augmentation du risque de cancer. Il pourrait aussi y avoir un lien avec des agents chimiques présents dans la viande ou lors de la cuisson.

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La charcuterie encore pointée du doigt

L’industrie de la charcuterie traverse encore une période difficile. Un an après la crise de la listériose, le Fonds mondial de recherche contre le cancer conseille aux parents de ne plus donner de charcuterie à leurs enfants, rapporte Cyberpresse.

Ce qui pousse le Fonds à faire cette demande, ce sont les liens découverts entre la consommation de charcuteries et le cancer colorectal. C’est pourquoi il souhaite diminuer la consommation de jambon, de salami et d’autres saucissons de Bologne pour les enfants en bas âge.

Dans son rapport sur les habitudes de vie publié en 2007, le Fonds avait déjà recommandé de limiter les viandes rouges et de carrément éviter les viandes préparées et les charcuteries industrielles auxquelles on ajoute du sel et des agents de conservation.

Ce sont les nitrites, permettant aux charcuteries de se détériorer moins rapidement, qui, une fois ingérés, se transforment en molécules ayant des propriétés cancérigènes.

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Lien confirmé entre les cas de listériose et Maple Leaf

Gerry Ritz, le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire du Canada, a fait le point samedi dernier (23 août) sur les cas de listériose qui ont entraîné quatre décès au pays jusqu’ici.

M. Ritz a confirmé que c’est la consommation des charcuteries Maple Leaf, fabriquées à l’usine de Toronto, qui est à l’origine de l’éclosion de l’intoxication à cette bactérie.

Des analyses en laboratoire ont confirmé la présence de la bactérie Listeria monocytogenes chez les personnes infectées et dans deux des trois échantillons de produits Maple Leaf.

Jusqu’ici, 21 cas d’intoxication ont été confirmés par les autorités et 30 autres jugés suspects, dont 8 au Québec, sont font l’objet d’une enquête.

Pour l’Agence canadienne d’inspection des aliments, d’autres souches de la bactérie pourraient être découvertes d’ici quelques semaines et d’autres cas devraient être diagnostiqués puisque l’incubation peut aller jusqu’à 90 jours.

De son côté, Maple Leaf a reconnu sa responsabilité dans l’intoxication à la listériose et son usine devra être complètement désinfectée avant sa réouverture.

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Le bilan de l’intoxication à la listériose

Le Dr David Williams, le responsable de la santé publique de l’Ontario, a confirmé le décès d’une personne à la suite d’une intoxication à la bactérie Listeria monocytogenes, contenue dans certains produits de charcuterie.

Quatre autres décès suspects font aussi l’objet d’une enquête par les autorités, qui croient que la listériose pourrait en être la cause.

13 autres Canadiens, dont un au Québec, sont encore aux prises avec une telle intoxication. On s’attend à ce que d’autres cas s’ajoutent d’ici quelques semaines.

L’agence canadienne de la santé publique suspecte des produits de viande de la société Maple Leaf Foods d’être à l’origine de l’intoxication. L’agence poursuit son enquête, même si Maple Leaf a déjà rappelé 23 de ses produits.

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Rappel des produits Maple Leaf

Dur coup pour Maple Leaf, qui a annoncé un rappel de charcuteries, principalement dans les restaurants et dans les hôpitaux du Canada, alors que 17 cas de listériose ont été répertoriés, dont un au Québec. Selon ce que rapporte Cyberpresse.ca, une victime en est même décédée en Ontario.

Les 17 cas de listériose ont été découverts depuis le mois de juin, à l’Agence de la santé publique du Canada.
 
L’Agence canadienne d’inspection des aliments (ACIA) poursuit son enquête sur la provenance des cas de listériose, n’ayant pas pointé du doigt officiellement Maple Leaf.
 
La société de charcuterie a elle-même pris l’initiative de faire ce rappel.
 
Rappelons qu’en 2000, en France, sept personnes étaient décédées de la listériose, la source de cette contamination bactérienne n’ayant jamais été identifiée.