Contrairement à notre obsession des dernières décennies qui consiste à protéger nos jeunes d’à peu près tous les germes environnants, la meilleure façon de faire demeure l’exposition.
Les chercheurs du John Hopkins Children’s Center de Baltimore, menés par le Dr Robert Wood, ont eux-mêmes été surpris. « Notre résultat est à l’opposé de ce à quoi nous nous attendions », a déclaré Wood à NBC News.
Parmi les 467 nouveau-nés suivis pendant 3 ans, il s’est avéré que ceux évoluant au sein de familles qui évitaient tout contact avec des germes ou des allergènes avaient un risque plus élevé de développer de l’asthme.
En effet, le groupe des bébés exposés à la poussière ou à d’autres types d’allergènes, notamment les chats, souris et cafards, présentait moins souvent des respirations sifflantes, signe précurseur de l’asthme.
Cette exposition aux différents allergènes serait cruciale pendant la première année de vie de l’enfant.
Les chercheurs suggèrent donc aux parents d’éviter la paranoïa de la propreté et, si possible, de laisser les enfants côtoyer des animaux domestiques.