Encore de nos jours, on estime à 50 % le nombre de parents nord-américains qui donnent la fessée à leurs enfants. Selon une ancienne loi, c’est la responsabilité du parent de discipliner physiquement son enfant.
Cependant, selon parenting.com, le Canadian Medical Association Journal (CMAJ) espère que cette loi, vieille de 120 ans, soit changée d’ici peu.
L’éditeur en chef du CMAJ, John Fletcher, vient de faire paraître un éditorial intitulé Positive Parenting, Not Physical Punishment (éducation parentale positive, sans châtiment physique).
« Il s’agit d’une excuse constante pour les parents de s’accrocher à une méthode inefficace pour discipliner l’enfant, alors que de meilleures approches sont proposées », explique John Fletcher.
Au Canada, c’est 50 % des parents qui donnent encore la fessée aux enfants, alors qu’aux États-Unis, 70 % des mères avouent avoir utilisé la discipline physique au moins une fois. Cela va pourtant à l’encontre de l’American Academy of Pediatrics, qui s’y oppose catégoriquement.
Au-delà du territoire nord-américain, plus de 30 pays ont interdit les châtiments corporels à la maison, incluant la Nouvelle-Zélande, le Soudan et l’Autriche.
Fletcher affirme qu’il s’agit de la seule solution « humaine »; on doit interdire cette pratique.