Il y a quelques semaines, les moyens de pression démontrés par les chemises rouges, ce groupe de partisans qui demandent le désistement du gouvernement actuel en Thaïlande, ne touchaient pratiquement qu’un seul quartier de Bangkok. Voilà que les autorités du pays demandent maintenant aux touristes d’éviter une quinzaine de provinces du pays.
Ce sont principalement les provinces situées à l’est du pays et celles dans le nord qui sont à risque. Il n’y a aucun avis concernant la région du sud, qui est la plus touristique. Toutefois, même si la capitale demeure dangereuse, son aéroport reste ouvert.
Du côté du gouvernement, dans le but de déloger les manifestants, les autorités ont annoncé avoir possiblement l’intention d’effectuer des coupures d’eau, d’électricité et de téléphone dans le quartier Rajaprasong ainsi que les secteurs le cernant.
Pour l’industrie touristique du pays, cette recrudescence de la violence est catastrophique et on souhaite un dénouement pacifique le plus rapidement possible.
Entre-temps, le Canada a décidé de temporairement fermer son ambassade en Thaïlande.