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Des chercheurs s’accrochent au virus de la variole

S’il est étonnant de prime abord d’apprendre que des chercheurs refusent de se défaire du virus de la variole et militent pour la survie des échantillons restants, la démarche est toutefois empreinte de logique.

C’est par l’entremise d’une lettre publiée dans le magazine Plos Pathogens qu’un comité international de chercheurs a exprimé ses craintes face à la volonté de plusieurs décideurs de détruire définitivement les derniers échantillons de variole, une maladie éradiquée depuis 1980.

Le raisonnement de ce regroupement de spécialistes est simple : pour éviter un retour de la maladie et assurer la possibilité d’un nouveau traitement, les échantillons restants doivent survivre. Les craintes des chercheurs se situent notamment en ce qui concerne une possible attaque biologique intentionnelle, ou encore à la suite du réchauffement climatique, qui pourrait « dégeler » certaines formes de ce virus virulent.

On attend donc maintenant le verdict concernant le sort de ces dangereux mais précieux échantillons, qui devrait tomber au cours des prochains mois, rapporte Top Santé.

 

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Un virus vieux de 30 000 ans effectue son grand retour

C’est en Sibérie que des spécialistes ont fait une importante et étrange découverte, selon ce que rapporte Santé Log et Top Santé, soit celle d’un virus vieux de plusieurs dizaines de milliers d’années.

Il s’agit du Pithovirus, découvert dans le froid et le sol gelé sibérien, qui serait resté bien tranquille et à l’abri des regards et des dangers durant 30 000 ans, jusqu’à ce que des scientifiques français le retrouvent.

L’équipe de chercheurs et de scientifiques du CNRS de Marseille ne cache d’ailleurs pas son enthousiasme, mais aussi son inquiétude face à cette découverte aux allures historiques.

« La démonstration que des virus enfouis dans le sol il y a plus de 30 000 ans peuvent survivre et être encore infectieux suggère que la fonte du pergélisol due au réchauffement climatique et l’exploitation minière et industrielle des régions arctiques pourraient comporter des risques pour la santé publique », explique le spécialiste Jean-Michel Claverie, du CNRS.

En clair, les spécialistes s’inquiètent de voir quelques horreurs antiques revenir nous hanter à mesure que la température globale de la planète augmentera, ce qui n’indique rien de bon.

Les chercheurs du CNRS vont maintenant concentrer leurs travaux afin d’identifier de possibles menaces éventuelles, notamment celle de la variole, disparue depuis 1977.

Les conclusions et les détails de cette découverte par l’équipe marseillaise du CNRS ont été publiés dans les Actes de l’Académie nationale des sciences américaine (PNAS).

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Une étude vilipende le régime par groupe sanguin

Une nouvelle étude en provenance de Toronto attaque et mine la crédibilité de ce qu’il serait convenu d’appeler « le régime par groupe sanguin », une mode qui semblait prendre de l’ampleur depuis plusieurs années.

Une tendance notamment encouragée par l’opinion non scientifique de certaines vedettes hollywoodiennes, tout comme la guerre au gluten, d’ailleurs.

La logique de ce régime est simple, rapporte Top Santé, soit de manger et de choisir des aliments en fonction de son groupe sanguin. Cette idée proviendrait d’un livre paru en 1997, intitulé Eat right for your type, qui n’a cessé de faire du chemin depuis.

Or, rien n’est plus ridicule, selon une équipe de chercheurs de l’Université de Toronto, qui a décidé d’analyser quelque 1455 jeunes hommes et femmes en fonction de leurs groupes sanguins et de leurs régimes alimentaires.

« L’idée nous semblait séduisante, mais nous n’avons trouvé aucune preuve pour soutenir la théorie du régime par groupe sanguin. La façon dont une personne répond à n’importe lequel de ces régimes n’a rien à voir avec son groupe sanguin, mais tout à voir avec sa capacité à suivre un régime végétarien ou un régime pauvre en glucides », tranche finalement le Dr Ahmed El-Sohemy, directeur de la recherche.

On conseille donc de prendre à la légère, voire d’ignorer complètement, les conseils de ce fameux livre, par ailleurs vendu à plus de cinq millions d’exemplaires dans le monde.

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Le sucre est-il la nicotine de l’ère moderne?

« Le sucre est le nouveau tabac », lance Simon Capewell, un professeur d’épidémiologie clinique à l’Université de Liverpool.

Son opinion va de pair avec celle exprimée par bon nombre de ses confrères et spécialistes de la santé, comme on le sait, et un groupe composé d’Américains et de Britanniques lance maintenant une campagne de sensibilisation afin d’obliger les multinationales et compagnies productrices d’aliments à baisser les taux de sucre dans leurs produits d’au moins un tiers.

Pour étayer leurs propos, les chercheurs affectés à cette campagne ont décidé de tester plusieurs produits et aliments pour en dévoiler leur teneur en sucre. Ainsi, rapporte le Daily Mail (UK), on découvre que presque tout contient du sucre, même des yogourts « sans sucre », des eaux vitaminées embouteillées et de la soupe aux tomates (Heinz).

« Nous devons entamer un plan structuré et cohérent afin de doucement réduire le nombre de calories consommé par les gens en retirant le sucre ajouté des aliments et des boissons », lance le professeur Graham MacGregor, de Londres.

Pour ces chercheurs, le sucre s’est infiltré dans tout ce qu’on mange, et la donne doit changer afin d’assurer la sécurité du public contre des multinationales qui ne « songe qu’aux profits, et non à la santé des consommateurs ».

En se basant sur cette prémisse, le sucre pourrait bien effectivement être la nicotine de l’ère moderne.  

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Un nouveau traitement aux multiples fonctions serait en développement

Top Santé rapporte que des spécialistes français travaillent à l’élaboration d’un nouveau type de médicament possiblement capable de traiter, ou plutôt de prévenir, plusieurs maladies et troubles de la santé simultanément.

Ce médicament découlerait de la découverte d’une molécule bien spéciale appelée LNP 599, capable de freiner le développement du diabète, réduire les risques d’AVC, ralentir la progression de l’obésité et améliorer la santé cardiovasculaire.

Les chercheurs français, basés à Strasbourg, considèrent la molécule comme l’une des plus grandes découvertes médicales potentielles du 21e siècle, après plus de 15 ans de recherche. La particularité de la molécule et du médicament subséquent résiderait dans le fait qu’elle agit sur le système nerveux, et non sur les organes.

« Notre idée était de chercher une espèce de chef d’orchestre qui nous permettrait, en modifiant le rythme de ces régulations par une cible unique de modifier tous les symptômes à la fois. Et nous avons réussi avec cette molécule », lance non sans fierté et avec beaucoup d’optimisme le spécialiste Pascal Bousquet, à la chaîne France 3.

Les essais cliniques se poursuivent, après plusieurs tests concluants sur des rongeurs, et l’équipe française croit pouvoir terminer ses recherches sur ce médicament du futur au cours des prochaines années.

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Une étude vante les mérites de la conscience contre les effets du vieillissement

Tout le monde doit maintenant savoir qu’un régime alimentaire équilibré ainsi qu’un programme d’exercice physique régulier permettent d’afficher une meilleure mine, une meilleure taille et une meilleure santé en général.  

Mais une nouvelle étude vient ajouter un troisième volet, souvent négligé, à cette quête de santé et de prévention des effets du vieillissement. Il s’agit du soin de la conscience et de l’esprit, par des moyens comme la méditation, par exemple.

Surmonter et éviter le stress quotidien, l’angoisse et les appréhensions de l’avenir seraient donc des facteurs aussi importants que l’alimentation et l’exercice physique, selon Santé Log, qui rapporte les conclusions d’une équipe de chercheurs présentées lors de Conférence Neuroscience 2013.

Les spécialistes impliqués dans l’étude ont observé l’impact de différentes actions et mesures sur la santé de rongeurs, et ont pu vérifier l’importance des émotions et de la bonne santé de l’esprit sur les effets du vieillissement.

Bien qu’un régime faible en calories et un style de vie actif ont également clairement démontré leurs effets bienfaiteurs sur la santé et contre le vieillissement lors de l’étude, l’équipe de chercheurs croit qu’il est maintenant temps d’accorder autant d’importance à l’humeur et à la gestion du stress, en cette ère moderne.

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La vitamine D et les oméga-3, un duo de choc pour contrer l’Alzheimer?

Des chercheurs américains sont parvenus à déterminer le processus de fonctionnement de la vitamine D (D3) et des oméga-3 sur le système immunitaire, qui permettrait notamment d’annihiler ce qu’on appelle les plaques amyloïdes.

Ces dernières se retrouvent au cerveau et sont une caractéristique de la maladie d’Alzheimer.

Selon les conclusions de ces chercheurs californiens, rapportées par Santé Log, la vitamine D3 permet d’éliminer les plaques amyloïdes en éradiquant sa protéine, la protéine bêta-amyloïde.

Même son de cloche concernant les oméga-3, qui permettraient la même chose, sauf que dans ce cas-ci, on s’attend à d’autres recherches sur le sujet afin d’avoir un portrait plus clair.

C’est que les oméga-3 et leurs effets sur la santé, notamment sur le cerveau, font l’objet d’une certaine polémique au sein de la communauté scientifique.

Toutefois, pour les chercheurs de l’Université de Californie en tête de l’étude, la vitamine D et les oméga-3 pourraient constituer un intéressant cocktail pour plusieurs patients.

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Une étude relance le débat sur la marijuana thérapeutique

Des chercheurs israéliens viennent de jeter de l’huile sur le feu du débat concernant l’usage de la marijuana chez des patients souffrant de divers troubles, dont des maladies chroniques, annonce Santé Log.

On le sait, l’usage thérapeutique de cette drogue douce n’est pas vu d’un bon œil par tous les spécialistes et commentateurs, mais elle connait néanmoins des hausses impressionnantes de popularité, en pratique.

En effet, plusieurs praticiens n’hésitent plus à prescrire du cannabis à certains de leurs patients, et ce serait une bonne chose si l’on en croit les conclusions de l’étude proposée par l’Université de Tel-Aviv.

Les chercheurs en tête de l’étude ont noté une panoplie d’effets bénéfiques dans le traitement ou l’apaisement de plusieurs troubles et maladies chroniques ou autres, parlant même parfois de « résultats remarquables ».

Ce serait particulièrement vrai dans plusieurs cas de patients aux prises avec de la douleur, des troubles du sommeil, des problèmes d’appétit ou encore des problèmes musculaires (comme des spasmes ou des douleurs dorsales).

On note par ailleurs une baisse conséquente des autres traitements chez ces mêmes patients. Cela signifie que pour plusieurs, un traitement parallèle au cannabis permet de réduire les prescriptions de certaines drogues beaucoup plus fortes.

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Nouvel effort collectif majeur dans la lutte au Parkinson

Après la nouvelle concernant une percée dans la lutte à l’Alzheimer, en voici une autre qui dévoile un effort collectif impressionnant dans celle livrée au Parkinson.

C’est www.nih.gov qui confirme la chose, et pour cause, puisque l’association en est aussi l’instigatrice. Le projet est simple, mais brillant : concevoir un système collectif afin d’accélérer les recherches en matière de biomarqueurs.

Ces derniers permettent de prédire et de diagnostiquer de façon précoce la maladie de Parkinson, notamment.

En améliorant collectivement le processus de recherche et en combinant les efforts de chercheurs d’un peu partout qui auront maintenant accès, entre autres, à une gigantesque base de données, les spécialistes croient que les choses pourraient aller plus vite dans le cas du Parkinson, et que le système permettrait d’importantes percées en matière de biomarqueurs.

En diagnostiquant la maladie plus rapidement, on a de bien meilleures chances de la « contrôler » et, un jour, de la guérir. La découverte de biomarqueurs propres au Parkinson serait une percée majeure vers la mise au point d’un traitement.

« Notre but est d’accélérer le processus de recherche et de progrès en matière de biomarqueurs du Parkinson, en soutenant les chercheurs qui ont déjà de belles pistes et qui font preuve d’innovation dans le domaine. On veut les rassembler, les rapprocher, et rendre leur travail et leurs analyses plus faciles », lance le directeur du NINDS, Story Landis.

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Les antibiotiques seraient inutiles dans la plupart des cas de toux

Voilà qui risque de choquer bon nombre de Nord-Américains qui dépensent de l’argent dans les différents antibiotiques prescrits par les médecins afin de mettre un terme à leur vilaine toux.

www.nlm.nih.gov rapporte une étude sur le sujet qui affirme même que certains antibiotiques peuvent faire plus de mal que de bien chez les patients à qui on les prescrit, sauf si un cas de pneumonie est suspecté.

Les chercheurs suisses n’y sont pas allés de main morte pour prouver leurs dires, utilisant les services de 2000 adultes souffrant de toux comme sujets d’étude.

La moitié de ces 2000 patients ont été placés sous antibiotiques (l’amoxicilline dans ce cas-ci), et l’autre sous placebo. Ce dernier s’avérant tout aussi « efficace » que l’amoxicilline pour soigner les symptômes des patients, les chercheurs concluent que leurs théories initiales étaient exactes.

Le Dr Philipp Schuetz, de l’équipe de chercheurs suisse, explique : « Le principal message ici est que les antibiotiques ne sont généralement pas nécessaires pour traiter les infections respiratoires, si une pneumonie est écartée. Seulement quelques patients ont profité des antibiotiques, et cela s’explique sans doute par la présence d’une infection bactérienne chez ces sujets. Les praticiens et la population devraient s’abstenir de se tourner vers les antibiotiques pour des symptômes de toux. Des tests sanguins effectués avant la prescription peuvent aussi prévenir beaucoup de problèmes ».