Singapour détrône ainsi Tokyo, qui glisse à la 6e place (ex aequo avec Melbourne, Genève et Caracas) sous l’effet d’un affaiblissement du yen.
Paris a également gagné six places au classement, une tendance symptomatique du redressement des prix en des monnaies en Europe, selon l’EIU.
Oslo, Zurich et Sydney occupent respectivement les 3e, 4e et 5e rangs.
« L’enquête sur le coût de la vie dans le monde » de la société d’études EIU (groupe The Economist) examine les prix de quelque 160 produits et services dans 140 villes à travers 10 catégories et vise à aider les entreprises à calculer les indemnités de leurs cadres expatriés.
« À Singapour, les prix ont augmenté de manière régulière plutôt que spectaculaire », relève l’analyse accompagnant l’étude : une hausse de 40 % de la monnaie locale conjuguée à une forte inflation a ainsi fait passer la ville État du 18e au 1er rang en une décennie.
Le système de quotas et de taxes élevées qui pèse sur le marché automobile y rend la possession d’un véhicule plus coûteuse que nulle part ailleurs, tandis que le coût global des transports est trois fois plus onéreux qu’à New York (au 26e rang du classement). De plus, la dépendance de Singapour en termes d’énergie et d’alimentation en eau en fait la 3e ville la plus chère en matière de services publics.
En queue de peloton, Bombay est classée comme la ville la moins chère, aux côtés de Karachi, New Delhi ou Katmandou.