(WASHINGTON-AFP) – Voici les dernières statistiques sur la pandémie fournies par l’Onusida dans un rapport publié mercredi (15 juillet), à quelques jours de la 19e conférence internationale sur le sida, devant se tenir à Washington du 22 au 27 juillet :
Incidence de l’infection par le VIH : 34,2 millions de personnes vivaient avec le VIH en 2011, un nombre record qui s’explique par le net allongement de la vie résultant des traitements antirétroviraux.
Mortalité mondiale du sida en 2011 : 1,5 million de patients sont décédés de maladies liées au sida l’an dernier. La tuberculose est la principale cause de décès.
Mortalité du sida par zones géographiques :
– Afrique subsaharienne : 1,2 million de personnes en 2011, en baisse de 22 % comparativement au pic de 2005 (1,8 million).
– Asie : 330 000, le plus grand nombre de décès en dehors de l’Afrique subsaharienne, mais qui reste assez stable.
– Europe de l’Est et Asie Centrale : 90 000, soit six fois plus que dix ans plus tôt.
– Proche-Orient et Afrique du Nord : 25 000, en hausse de 78,5 % par rapport à 2001.
– Amérique Latine : 57 000, en diminution 9,5 % sur 2010.
– Europe occidentale, centrale et Amérique du Nord : 29 000.
Nombre de nouvelles infections : 2,5 millions dans le monde en 2011, en baisse de 20 % comparativement à dix ans auparavant. Chez les enfants de 15 ans et moins, 330 000 nouvelles infections ont été dénombrées l’an dernier, une diminution de 24 % sur 2009.
Tendances dans les nouvelles infections : Environ 1,5 million d’adultes ont été contaminés en Afrique subsaharienne en 2011, le nombre le plus faible que dans aucune des années depuis que la pandémie a atteint son pic en 1997 avec 2,2 millions de nouvelles infections.
Les traitements antirétroviraux : Plus de 8 millions de personnes en 2011, un nombre record, prenaient des antirétroviraux dans les pays à revenu bas et intermédiaires, soit environ 54 % des près de 15 millions de séropositifs qui en ont besoin pour préserver leur système immunitaire.
Investissements et aide internationale : Les investissements anti-sida ont totalisé 16,8 milliards de dollars en 2011, en hausse de 11 % sur 2010, tandis que l’aide internationale s’est élevée à 8,2 milliards, dont 48 % fournis par les États-Unis.