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Les femmes enceintes qui ont le cancer peuvent être traitées

Selon les rapports d’une équipe belge de l’Hôpital universitaire de Louvain dirigée par le professeur Frédéric Amant, publiés dans la revue The Lancet Oncology, les enfants exposés in utero à la chimiothérapie n’ont montré aucun retard de croissance ou encore de signes de problèmes plus prononcés ou plus élevés avec leur système nerveux ou cardiaque, comparativement aux enfants nés d’une mère en bonne santé.

Lorsqu’il y a cancer du sein ou cancer de type gynécologique (ovaires, col de l’utérus, etc.), la grossesse devrait être préservée autant que possible, disent les experts. Selon eux, les urgences oncologiques chez les femmes enceintes sont rares. Toutefois, les cancers hématologiques comme la leucémie peuvent être une source de problèmes durant le premier trimestre de la grossesse.

Pour les spécialistes, le nœud du dilemme est de « trouver un équilibre entre la nécessité de retarder le traitement de chimiothérapie alors que le fœtus se développe et la nécessité d’induire un accouchement prématuré ».

La prématurité est le risque qui a touché les 2/3 des enfants de l’étude. Deux ans après leur naissance, leur test de QI, quoique normal, était légèrement inférieur à celui des enfants qui étaient nés à terme.

Les traitements de chimiothérapie lors de la grossesse ont permis de trouver chez les enfants de ces mères des différences subtiles, mais rien de majeur, dans les volets cardiaque et neurocognitif.

Pour justifier pleinement ces résultats, M. Amant suggère de pousser les études davantage et d’évaluer toutes les formes de cancers traités par chimiothérapie durant une grossesse. Il déclare cependant que cette étude se veut rassurante pour les futures mères et leurs médecins.

De plus, les données indiquent également que ces femmes ne sont pas font pas face à un risque de mortalité due au cancer plus élevé que celles qui ne sont pas enceintes.

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Jeûner pour combattre le cancer

L‘équipe du professeur Valter Longo de l’Université de la Californie du Sud a découvert que des jeûnes sur de courtes périodes étaient aussi efficaces que la chimiothérapie pour combattre le cancer sur des souris.
 
La combinaison de la chimiothérapie avec de courts jeûnes prolongeait également la vie des animaux.
 
Sur huit types de cancers, cinq ont eu une bonne réponse aux deux traitements. Le jeûne combiné à la chimiothérapie a permis de guérir 20 % des cas de cancers très agressifs sur les rongeurs, et jusqu’à 40 % des cas de cancers moins étendus.
 
Selon le Science Translational Medicine, on explique ce phénomène par le fait que de consommer moins de nourriture ralentit la croissance et la propagation des tumeurs.
 
Dans les prochaines années, on entend effectuer des essais cliniques afin de confirmer si les résultats seront les mêmes sur les humains.
 
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Une découverte pour le traitement des cancers pédiatriques

Cette découverte peut avoir des conséquences importantes sur le traitement de cancers infantiles, notamment sur celui du cerveau, un cancer mortel qui est insensible à la chimiothérapie et la radiothérapie.

Pour une première fois, les chercheurs ont identifié deux mutations génétiques qui sont responsables, jusqu’à 40 %, des glioblastomes chez les enfants.

L’un de ces gènes est gardien du patrimoine génétique. Il est un élément clé dans la modulation de l’expression de nos gènes. Lors de mutations, celles-ci empêchent les cellules de différencier normalement et d’aider à protéger l’information génétique de la tumeur, ce qui la rend moins sensible à la radiothérapie et la chimiothérapie.

Publiée dans la revue Nature, l’étude révèle qu’une équipe de recherche internationale, dirigée par l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR CUSM), a fait une percée majeure génétique qui pourrait changer la façon dont les cancers pédiatriques sont traités à l’avenir.

La réglementation inappropriée de ce gène a aussi été observée pour d’autres cancers tels que du colon, du pancréas, le lymphome et la leucémie. Des recherches futures pourraient donc révéler des traitements améliorés pour ces maladies.

Les tumeurs cérébrales sont la principale cause de décès chez les enfants atteints de cancer en Europe et en Amérique du Nord. Le diagnostic de glioblastome chez un enfant ou un adolescent demeure une condamnation à mort, et environ 200 enfants au Canada meurent chaque année de ce cancer. La plupart des enfants vont mourir dans les deux ans suivant leur diagnostic, indépendamment du traitement.

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Une découverte pour le traitement des cancers pédiatriques

Cette découverte peut avoir des conséquences importantes sur le traitement de cancers infantiles, notamment sur celui du cerveau, un cancer mortel qui est insensible à la chimiothérapie et la radiothérapie.

Pour une première fois, les chercheurs ont identifié deux mutations génétiques qui sont responsables, jusqu’à 40 %, des glioblastomes chez les enfants.

L’un de ces gènes est gardien du patrimoine génétique. Il est un élément clé dans la modulation de l’expression de nos gènes. Lors de mutations, celles-ci empêchent les cellules de différencier normalement et d’aider à protéger l’information génétique de la tumeur, ce qui la rend moins sensible à la radiothérapie et la chimiothérapie.

Publiée dans la revue Nature, l’étude révèle qu’une équipe de recherche internationale, dirigée par l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR CUSM), a fait une percée majeure génétique qui pourrait changer la façon dont les cancers pédiatriques sont traités à l’avenir.

La réglementation inappropriée de ce gène a aussi été observée pour d’autres cancers tels que du colon, du pancréas, le lymphome et la leucémie. Des recherches futures pourraient donc révéler des traitements améliorés pour ces maladies.

Les tumeurs cérébrales sont la principale cause de décès chez les enfants atteints de cancer en Europe et en Amérique du Nord. Le diagnostic de glioblastome chez un enfant ou un adolescent demeure une condamnation à mort, et environ 200 enfants au Canada meurent chaque année de ce cancer. La plupart des enfants vont mourir dans les deux ans suivant leur diagnostic, indépendamment du traitement.

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Leucémie : pourquoi certains enfants développent-ils des troubles cardiaques après leur traitement?

Est-ce qu’un médicament utilisé pour traiter la leucémie infantile aiguë lymphoblastique et d’autres cancers pédiatriques peut causer des problèmes cardiaques tard dans la vie? Le professeur Javier G. Blanco et ses collègues de l’Association des sciences pharmaceutiques de l’Université de Buffalo se sont penchés sur la question.

L’étude, qui est récemment parue dans le Journal of Clinical Oncology, tente de démystifier pourquoi certains survivants du cancer infantile ont développé des troubles cardiaques à la suite de la prise de médicaments comme des anthracyclines (antibiotiques puissants comme l’adriamycine et la daunomycine).

Le professeur Blanco explique que la ligne est très mince entre l’efficacité de ces médicaments et leur toxicité. Le dosage doit être précis pour obtenir un effet thérapeutique sans toxicité.

Les anthracyclines sont des médicaments efficaces pour traiter une variété de cancers pédiatriques. Ils sont également utilisés pour traiter le cancer du sein et d’autres tumeurs malignes chez les adultes.

Après le cancer, les survivants peuvent développer un problème cardiaque jusqu’à 15 ans après le traitement de chimiothérapie.

Les chercheurs ont voulu savoir comment le médicament était décomposé par les enzymes codés par des gènes spécifiques. Ils ont comparé l’ADN de 170 survivants du cancer infantile qui étaient atteints de cardiomyopathie et de 317 survivants qui n’avaient aucune maladie cardiaque.

C’est donc la différence génétique, ou polymorphisme, qui permet à une enzyme de travailler plus vite ou plus lentement chez les patients.

Les enzymes décomposent les anthracyclines en métabolites d’alcool cardiotoxiques. Un enzyme qui travaille plus lentement serait donc mieux pour la santé, selon les chercheurs.

Malgré ces résultats, les spécialistes conseillent grandement aux parents qui ont des enfants qui sont touchés par la leucémie de poursuivre le traitement, car dans 90 % des cas, sans médicaments, l’enfant meurt.

Un suivi pour détecter les problèmes cardiaques en vieillissant est par contre fortement recommandé.

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La chimiothérapie bénéfique après une opération pour un cancer de l’estomac

Les personnes qui ont un cancer de l’estomac opérable et qui reçoivent de la chimiothérapie après leur chirurgie voient leurs risques de mortalité être réduits de 18 %, comparativement à la chirurgie seule.
 
De plus, le taux de survie de cinq ans passe de 49,6 à 55,3 % en comparaison à l’opération sans chimiothérapie.
 
Les chercheurs recommandent donc que la chimiothérapie soit utilisée en référence dans les essais cliniques, rapporte la revue JAMA, d’après l’étude menée à l’Institut National du Cancer (INCa).
 
Ces résultats ont été obtenus après avoir analysé les données de 3700 personnes avec un cancer opérable, incluses dans 20 essais cliniques.
 
En comparant les données de la chimiothérapie postopératoire et la chirurgie seule, on constate que les chances de survie sans récidive sont réellement accrues.
 
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Le cancer et la grossesse

On lit dans le Journal of Clinical Oncology que les traitements contre le cancer ne comportent pas de risque génétique pour le bébé à naître. Aucune association n’a pu être faite entre la chimiothérapie ou la radiothérapie avant conception et les anomalies génétiques chez les bébés nés d’une survivante du cancer.

Afin de relever tout risque possible, on a évalué les réponses à des doses de traitement contre le cancer chez 472 femmes l’ayant surmonté lors de l’enfance ou de l’adolescence et les 1037 grossesses reliées.

En se basant sur les dossiers médicaux des participantes, on a analysé les doses de radiation à l’utérus, aux organes génitaux et à la glande pituitaire, ainsi que celles de chimiothérapie.

Un modèle d’estimation a par la suite été employé, créant de possibles corrélations avec des défaillances liées à la grossesse, soit 159 malformations congénitales, 6 anomalies chromosomiques, 7 morts à la naissance et 9 morts néonatales.

Il n’est ressorti aucune corrélation statistiquement significative entre lesdits traitements chez la mère et de possibles problèmes ou décès chez l’enfant.

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Le cancer et la grossesse

On lit dans le Journal of Clinical Oncology que les traitements contre le cancer ne comportent pas de risque génétique pour le bébé à naître. Aucune association n’a pu être faite entre la chimiothérapie ou la radiothérapie avant conception et les anomalies génétiques chez les bébés nés d’une survivante du cancer.

Afin de relever tout risque possible, on a évalué les réponses à des doses de traitement contre le cancer chez 472 femmes l’ayant surmonté lors de l’enfance ou de l’adolescence et les 1037 grossesses reliées.

En se basant sur les dossiers médicaux des participantes, on a analysé les doses de radiation à l’utérus, aux organes génitaux et à la glande pituitaire, ainsi que celles de chimiothérapie.

Un modèle d’estimation a par la suite été employé, créant de possibles corrélations avec des défaillances liées à la grossesse, soit 159 malformations congénitales, 6 anomalies chromosomiques, 7 morts à la naissance et 9 morts néonatales.

Il n’est ressorti aucune corrélation statistiquement significative entre lesdits traitements chez la mère et de possibles problèmes ou décès chez l’enfant.

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L’acuponcture, une aide précieuse dans la lutte contre le cancer

Une petite étude préliminaire dévoile des résultats encourageants concernant le recours à l’acuponcture pour soulager les douleurs nerveuses sévères chez les personnes soumises à des traitements contre le cancer.
 
Souvent, les médicaments puissants, comme ceux de la chimiothérapie, endommagent les nerfs périphériques, surtout dans les mollets et les pieds. Cela cause des douleurs nerveuses et provoque une difficulté à marcher. Malheureusement, il n’existait aucun soulagement efficace jusqu’ici.
 
11 personnes ayant développé des symptômes de ces problèmes ont été suivies. Six ont reçu des traitements d’acuponcture à raison de 10 séances de 20 minutes avec 20 aiguilles placées à des points précis.
 
Sur cinq des six personnes, on a noté une amélioration de la vitesse et de l’intensité de la signalisation nerveuse, et leur état s’était amélioré.
 
On croit que l’acuponcture stimule la circulation sanguine, aidant ainsi à réparer les lésions.
 
Ces premiers résultats sont encourageants, mais de plus vastes études sont maintenant nécessaires, rapporte l’Acupuncture in Medicine.
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La chimiothérapie cause des dommages au cerveau

Les patientes atteintes d’un cancer du sein qui doivent suivre des séances de chimiothérapie peuvent voir le traitement leur causer des lésions cérébrales.
 
L’équipe de chercheurs de l’Université Stanford a découvert une réduction importante de l’activité cérébrale dans certaines zones du cerveau liées à la mémoire et la planification.
 
Pour l’étude, on a réuni 25 personnes ayant subi de la chimiothérapie, 19 ayant eu un cancer du sein nécessitant une chirurgie et d’autres traitements, et 18 femmes en bonne santé.
 
Elles devaient toutes effectuer du triage de cartes et résoudre des problèmes pendant que leur activité cérébrale était surveillée avec l’imagerie cérébrale. En plus, elles devaient répondre à un questionnaire évaluant leurs propres capacités.
 
Les 25 personnes ayant eu la chimiothérapie ont fait plus d’erreurs dans les tâches et ont démontré une moins grande activité dans certaines zones de leur cerveau.
 
Cela confirme les plaintes de plusieurs patientes depuis des années mentionnant des trous de mémoire et des idées brouillées. La plupart des médecins liaient ces effets au stress du diagnostic.
Dans les cas extrêmes, on parle également de perte de vision et de démence à la suite de traitements de chimiothérapie.
 
D’autres études sont en cours.