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Des médicaments pour diabétiques afin de traiter le cancer du sein

La combinaison d’un médicament, la metformine, et de la chimiothérapie serait particulièrement prometteuse pour traiter et retarder les récidives de cancer du sein.

La metformine est couramment utilisée depuis de nombreuses années pour traiter le diabète. Récemment, on avait découvert que les diabétiques qui prenaient ce médicament étaient moins disposés à développer des cancers. Les risques de cancer du pancréas étaient réduits de près de 60 % notamment.

Des tests en laboratoire menés sur des souris ayant le cancer du sein démontrent que la metformine tue les cellules souches cancéreuses qui résistent habituellement à la chimiothérapie. Toutefois, le traitement est réellement prometteur lorsque la metformine est combinée à la chimiothérapie, selon l’étude publiée dans l’édition en ligne de Cancer Research.

On espère maintenant découvrir que la metformine aura des incidences sur d’autres types de cancers.

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La chimiothérapie pour traiter le sida?

Selon les chercheurs Rafick-Pierre Sékaly, de l’Université de Montréal, et Jean-Pierre Routy, de l’Université McGill, la chimiothérapie combinée à la trithérapie pourrait détruire les cellules infectées par le VIH.

Puisque les traitements de trithérapie ne guérissent pas le sida, les scientifiques croient que les patients atteints du virus conservent une certaine charge virale dans les cellules immunitaires. « On montre que si on veut éliminer le VIH complètement, il ne faut pas s’attaquer au virus, il faut s’attaquer aux cellules qui portent le virus », a souligné le Dr Sékaly.

Ils souhaitent donc utiliser la chimiothérapie, en plus des traitements de trithérapie, afin de détruire ces cellules. « Si on arrivait à avoir des thérapies qui tuent, électivement, soit le sous-type de cellule où le virus se cache pour un certain temps et après ces cellules vont repousser non infectées, on pourrait en enlever beaucoup. Ou, électivement, faire sortir le virus, disons, un mois, de sa cellule, il va repousser, mais dans un contexte où la force immunitaire environnante serait beaucoup plus puissante qu’à l’heure actuelle. À ce moment-là, le virus sort, il montre où il est et les cellules qui l’entourent viennent le manger », a ajouté le Dr Routy.

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Un nouveau traitement pour la peau

Le fluorouracile, un médicament utilisé pour traiter le cancer, soulage les brûlures causées par le soleil lorsqu’il est appliqué en crème sur la peau et réduit ainsi le risque de cancer de la peau.

Dans une recherche publiée dans Archives of Dermatology, on apprend que ce traitement innovateur a provoqué un changement notable de l’apparence de la peau chez 21 patients qui ont participé à cette étude. Parmi ceux-ci, on note une diminution des rides et des taches plus foncées sur la peau.

Les participants souffraient de kératite actinique ou de lésions cutanées causées par une trop grande exposition aux rayons UVB.

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Du gingembre contre les nausées

Une fois de plus, une recherche réussit à prouver les vertus du gingembre sur le système digestif. En effet, la Dre Julie Ryan, de l’Université de Rochester à New York, affirme que cette célèbre racine diminue les nausées provoquées par les traitements de chimiothérapie chez des patients cancéreux.

644 sujets souffrant de nausées à cause de la chimiothérapie ont participé à cette étude. Le quart d’entre eux ont pris des comprimés de gingembre à raison de 1 à 1 ½ gramme quotidiennement. Par la suite, on leur a demandé d’évaluer leurs nausées.

La majorité d’entre eux ont avoué se sentir beaucoup mieux après les traitements de chimiothérapie et ont évalué en moyenne que les effets secondaires liés au traitement avaient diminué de 40 %.

La Dre Ryan précise toutefois que les biscuits ou encore les boissons gazeuses à base de gingembre ne sont pas efficaces puisque c’est une saveur artificielle qui a été ajoutée.

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Découverte en matière de maladie de Hodgkin

Le chercheur Hans Knecht, de l’Université de Sherbrooke, et son équipe en ont appris davantage sur les cellules Reed-Sternberg, communément appelées RS, ce qui laisse entrevoir une lueur d’espoir aux patients atteints de la maladie de Hodgkin, un cancer du système lymphatique.

« Nous avons été en mesure de démontrer comment la cellule RS est formée et comment se déroule son processus de division », a expliqué le Dr Knecht.

Le scientifique a découvert le rôle que jouent les télomères, les extrémités des chromosomes, dans le développement et la mort de la cellule RS. « Le mécanisme qui sécurise l’extrémité des chromosomes est visiblement dérangé. La cellule veut toujours se diviser plus, mais en se divisant, elle perd des télomères et finit par mourir. Avant sa mort, elle cause un dégât immense autour d’elle », a-t-il observé.

Cette percée médicale permettrait donc, d’ici 5 à 10 ans, de traiter les malades, particulièrement les 12 à 15 % d’entre eux qui réagissent mal aux traitements de chimiothérapie.

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Découverte génétique en matière de cancer du sein

Une recherche publiée dans la revue scientifique Cancer Cell nous apprend qu’une mutation génétique du gène MTDH chez les femmes atteintes d’un cancer du sein sévère empêche la prolifération des cellules cancéreuses, ce qui augmente le taux de survie de ces patientes.

« Non seulement nous avons identifié un gène associé à la métastase, mais celui-ci nous permettra éventuellement de trouver un traitement qui bloquera la multiplication des cellules cancéreuses », a souligné le Dr Michael Reiss de l’Institut du cancer du New Jersey.

Cette découverte est importante, dans la mesure où 98 % des femmes touchées par un cancer du sein qui ne se propage pas ont un taux de survie de plus de 5 ans, alors que le taux passe à 27 % chez les personnes dont le cancer se répand à d’autres organes.

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Remboursement d’un médicament pour les cancéreux

La Régie de l’assurance maladie du Québec va désormais rembourser un médicament oral, l’EMEND (aprépitant), qui diminue les nausées et vomissements causés par la chimiothérapie.

Ce médicament, fabriqué par Merck, est le premier d’une nouvelle classe prescrite pour prévenir les symptômes de la chimiothérapie. Il offre l’avantage de diminuer la déshydratation chez les personnes souffrant d’un cancer et ainsi optimiser les traitements de chimiothérapie.

« Les nausées et les vomissements provoqués par la chimiothérapie sont parfois très sévères, au point où certains patients rencontrés dans ma pratique pensent parfois à reporter ou même abandonner leur traitement. Je me réjouis à l’idée qu’une nouvelle option soit maintenant offerte aux personnes recevant de la chimiothérapie pour les aider à prévenir l’apparition des symptômes ainsi qu’à poursuivre leurs activités quotidiennes et leur traitement », a souligné la pharmacienne Mélanie Simard.

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Le traitement contre le cancer affecte la masse osseuse

Selon le Dr Fred Saad, de l’Université de Montréal, les personnes qui sont traitées contre les cancers du sein et de la prostate pourraient voir leur masse osseuse diminuer. Ce phénomène aurait pour conséquence de les rendre plus vulnérables à l’ostéoporose et aux fractures.

Ce sont les traitements avec les inhibiteurs d’aromatase, les bisphosphonates et l’hormonothérapie anti­androgénique qui occasionnent une perte de la masse osseuse, qui peut varier entre 5 à 45 %.

« Cette incidence de perte osseuse associée au cancer ne peut que susciter une prise de conscience chez les cliniciens qui se devront d’identifier les patients les plus sujets aux fractures et leur prescrire les traitements appropriés », a souligné le Dr Saad.

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Le risque de récidive du cancer du sein après 5 ans

Selon une étude effectuée par une équipe de scientifiques du centre Anderson contre le cancer de l’Université du Texas, dont les résultats complets sont publiés dans le Journal of The National Cancer Institute, le risque de résurgence de cancer du sein après 5 ans de rémission est toujours présent.

Menée auprès de 2 838 femmes entre 1985 et 2001, l’étude démontre que 89 % d’entre elles ne présentaient pas de signe de retour de la tumeur après 5 ans et que ce taux est de 80 % après 10 ans de rémission.

Selon la Dre Abenaa Brewster, auteure principale de l’étude, le taux de récidive après 5 ans de traitement est de 7 % pour les femmes atteintes d’une tumeur de stade 1, soit le moins avancé, et de 11 % et 13 % respectivement pour des cancers de stade 2 et 3.

« Cette étude montre que les patientes atteintes d’un cancer du sein dans les premiers stades de développement, et demeurant sans signe de retour de la tumeur après cinq ans de thérapie, courent néanmoins (à la fin de cette période) un risque résiduel accru de résurgence de la tumeur », a souligné la Dre Brewster.

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La chimiothérapie plutôt que la radiothérapie

Selon l’équipe du Dr Tim Olivier, de l’hôpital St. Bartholomew à Londres, les hommes atteints du cancer du testicule répondent aussi bien à une dose unique de chimiothérapie qu’à la radiothérapie.

« Ces travaux montrent qu’une dose de chimiothérapie à base de sel de platine, après une intervention chirurgicale pour enlever le testicule affecté, est une nouvelle alternative sans risque à la radiologie pour les patients atteints d’une tumeur testiculaire précoce préférant un traitement plus court», a expliqué le Dr Olivier lors de la conférence annuelle de l’American Society of Clinical Oncology.

D’autres recherches devront être effectuées afin d’analyser les possibilités d’éviter l’ablation du testicule touché par le cancer grâce à une simple éradication des cellules cancéreuses suivie d’une chimiothérapie.

Chaque année, 8 000 hommes, particulièrement âgés de 15 à 35 ans, reçoivent un diagnostic du cancer du testicule. La majorité d’entre eux sont traitables par une chirurgie et ensuite une exposition à la radiothérapie.