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L’exposition aux produits chimiques sur les lieux de travail inquiète

Certains spécialistes s’inquiètent de la surexposition aux produits chimiques que doivent vivre plusieurs employés et employeurs sur leur lieu de travail, rapporte Top Santé.

C’est le cas des experts de l’Organisation internationale du travail (OIT), qui y vont d’un plaidoyer au lendemain de la Journée mondiale de la sécurité au travail, et qui publient un rapport sur le phénomène souvent méconnu par plusieurs.

On découvre d’abord dans ce rapport que la plupart des gens sont effectivement exposés à certaines matières chimiques au boulot, et que certains travailleurs se retrouvent plus à risque qu’il n’y parait.

Ce serait le cas des coiffeurs et coiffeuses, des employés de salon de manucure, du personnel de bureau et, bien sûr, des ouvriers.

« Tous les lieux de travail ont recours aux produits chimiques, et de fait, de nombreuses catégories de travailleurs sont potentiellement exposées », mentionne le rapport de l’OIT.

L’Organisation croit que près de 160 millions de personnes développent une maladie quelconque, même non mortelle, en lien avec leur travail annuellement.

On invite donc les travailleurs et employeurs à la prudence, à se renseigner et à trouver des pistes de solution afin de garantir la sécurité des membres de leur équipe.

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La dangerosité des emballages d’aliments encore démontrée

Une nouvelle étude confirme la dangerosité de la plupart des contenants et processus d’emballage de plusieurs aliments retrouvés dans nos supermarchés, selon ce que rapporte Medical News Today.

Cette nouvelle recherche menée par des scientifiques spécialistes en environnement sonne l’alarme et a de quoi inquiéter les consommateurs.

On y révèle que malgré la régulation de plusieurs produits chimiques, la population entre en contact avec de dangereux produits chaque jour par l’entremise des produits alimentaires transformés ou emballés en usine.

Les plastiques, cartons et autres emballages présentent souvent des traces importantes de formaldéhyde, de bisphénol A, de tributytine, de triclosane et de phtalates, croient les scientifiques impliqués dans l’étude.

« Ces faits sont peut-être d’une grande importance pour les scientifiques qui s’intéressent aux origines de développement des maladies, et des expositions environnementales chez les enfants. Alors que la science de ces substances est débattue et que les faiseurs de règles peinent à satisfaire les actionnaires, les consommateurs sont exposés à ces produits chimiques sur une base quotidienne, la plupart du temps à leur insu », expliquent avec fougue les spécialistes de l’étude.

De quoi créer une véritable réflexion sur nos habitudes de consommation et nous inciter à repenser notre façon de manger.

Les conclusions de l’étude ont été publiées dans le Journal of Epidemiology and Community Health.

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De la vaisselle qui provoque des pierres aux reins?

Serait-il possible que la vaisselle qui se trouve dans votre cuisine puisse provoquer des pierres aux reins? Cette allégation semble plutôt farfelue à première vue, mais selon ce que rapporte The National Library of Medicine, il semble qu’il s’agisse bel et bien d’une possibilité.

C’est une petite étude américaine qui parle des risques possibles associés à certains éléments de vaisselle, spécialement ceux fabriqués à partir de mélamine.

Ce dernier élément en est un chimique, retrouvé dans plusieurs objets qui vous sont probablement familiers.

« La mélamine est un élément utilisé massivement par les différentes industries et retrouvé dans plusieurs produits retrouvés dans nos maisons. Pour les consommateurs, la source d’exposition la plus commune est celle contenue dans les assiettes, les bols, les tasses, etc. Elle est reconnue pour sa capacité à se transposer de ces éléments à votre nourriture », explique le Dr Kenneth Spaeth, l’un des directeurs de l’hôpital North Shore dans l’État de New York.

Il appert que les aliments très chauds, ainsi que ceux très acides, ont la meilleure capacité de transfert.

En contrepartie, Spaeth croit que même s’il s’agit d’un fait, l’exposition à la mélamine ne mérite pas que l’on jette toute sa vaisselle à la maison. Il veut attendre d’autres études afin de déterminer les niveaux de danger de façon plus précise.

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Les déchets toxiques de Love Canal : conséquences sur la grossesse

Une nouvelle étude démontre l’incidence des émanations de déchets toxiques de Love Canal à Niagara Falls. Il y a près de 30 ans, les résidents étaient évacués d’urgence en raison du danger d’exposition à des produits chimiques hautement polluants.

Des chercheurs se sont penchés sur les conséquences encourues pour les grossesses des femmes ayant été exposées à l’époque. Environmentalhealthnews.org mentionne que l’étude a été publiée récemment dans le journal Environment Research.
 
Les données étudiées comprenaient les naissances prématurées, un poids sous la normale à la naissance (moins de 5,5 lb) ainsi que des malformations congénitales. Ce sont des chercheurs du Département de la santé de l’Université de l’État de New York qui ont mené cette étude auprès de 980 femmes et 1 799 naissances.
 
Ainsi, les femmes enceintes qui vivaient à Love Canal avant l’évacuation et celles qui demeuraient dans un autre secteur de New York ont obtenu des résultats probants lors des naissances. Celles exposées ont eu des enfants prématurés dans une proportion de 40 % plus élevée, un taux diminué de garçons et un risque augmenté de 50 % relativement aux malformations génétiques chez les garçons.
 
Depuis 2002, le site de Love Canal a été déclaré sécuritaire et des quartiers résidentiels y sont à nouveau construits. Néanmoins, un nombre impressionnant de villes aux États-Unis sont encore entourées de déchets toxiques.
 
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Fini le bisphénol A dans les biberons!

Le Canada est le premier pays à interdire formellement l’utilisation d’un produit chimique toxique, le bisphénol A (BPA), dans la fabrication des biberons et des gobelets.

« Le gouvernement fédéral a tenu sa promesse d’interdire le bisphénol A dans la fabrication de biberons et mérite d’être félicité. Ce geste place le Canada en première position dans la communauté internationale », s’est félicité Rick Smith, directeur général de Défense environnementale.

Récemment, une recherche publiée dans le Journal of the American Medical Association établissait un lien entre le bisphénol A et la hausse du risque des maladies cardiovasculaires, du cancer et du diabète.

Cette découverte avait mené à une coalition visant à interdire le BPA au pays par Santé Canada.

« Puisque nous disposons de solutions de rechange non toxiques, le gouvernement fédéral doit mettre en place, dans les plus brefs délais, un protocole de transition visant à éliminer le bisphénol A dans toutes ses applications liées à la fabrication de contenants de nourriture et de boisson », a conclu M. Smith.

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Et si les désodorisants rendaient infertiles?

Une enquête, menée par le réseau CBC, démontre que des produits chimiques que l’on retrouve dans les désodorisants d’air, les phtalates, pourraient causer des cancers ou l’infertilité.

Les phtalates sont utilisés afin que l’odeur des désodorisants reste le plus longtemps possible dans l’air.

19 produits ont été analysés par l’équipe de journalistes, qui a trouvé deux types de phtalates, le DEP et le DBP, dans 7 échantillons.

Des chercheurs de l’Université Harvard, arrivés à des conclusions similaires, affirment que les phtalates réduisent le nombre de spermatozoïdes chez les hommes adultes. Ils sont également associés à des anomalies génitales chez les bébés mâles.

La CBC a tenté de joindre l’Association canadienne des produits de consommation spécialisés, qui représente l’industrie des désodorisants au Canada. Cette dernière a refusé d’accorder une entrevue au réseau.

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Un produit chimique retrouvé dans des conserves

Une enquête commandée par le quotidien Globe and Mail et CTV et menée par le laboratoire XenoAnalytical LLC, affilié à l’université du Missouri, démontre que plusieurs aliments conservés dans des récipients hermétiques, comme des conserves, contiennent des traces de diphénol A, un produit chimique que l’on retrouve principalement dans des bouteilles d’eau, des biberons, des disques compacts et des ordinateurs.

Parmi les produits alimentaires pointés par l’enquête, parce qu’ils contiennent plus de 6,75 parties par million de diphénol A, on retrouve :

  • la sauce aux tomates Hunt’s
  • le jus de pomme Allen’s
  • le jus de tomate Heinz
  • la soupe au poulet et aux nouilles sans nom
  • la soupe au poulet et aux nouilles Campbell’s
  • les bières Ice de Labatt et Molson Dry
  • le mélange de pois et carottes de Del Monte
  • le mais en crème Géant Vert
Utilisé pour sceller l’intérieur des boîtes de conserve, le diphénol A est associé au cancer, au dérèglement hormonal, à l’obésité et au déficit de l’attention.
 
De son côté, les fabricants soutiennent qu’ils respectent les normes établies par Santé Canada.
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Un surplus de poids causé par le biberon

Lors d’un congrès sur l’obésité qui s’est ouvert mercredi (14 mai) à Genève, des chercheurs ont présenté trois études démontrant toutes que les souris en contact avec les produits chimiques utilisés dans la fabrication des biberons ou des emballages alimentaires en plastique risquent davantage de souffrir d’un surplus de poids.

Selon Jerry Heindel, du National Institute of Environmental Health Sciences aux États-Unis, ces découvertes pourraient changer la vision de l’obésité et les moyens d’y remédier. « Si ces résultats sont vérifiés aussi pour l’être humain, la perspective ne doit plus être de perdre du poids à l’âge adulte, mais de prévenir la prise de poids en évitant un contact avec de telles substances », a-t-il noté.

Quant à l’Organisation mondiale de la santé, elle estime que d’ici 2015, près de 700 000 personnes seront obèses à l’échelle planétaire.

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Un guide pour y voir clair sur les produits toxiques

La Labour Environmental Alliance Society (LEAS) lancera le 19 avril prochain un tout nouveau guide destiné aux consommateurs francophones qui souhaitent en apprendre davantage sur les produits chimiques toxiques.

Diminuez les risques de cancer : Guide du consommateur averti, un outil d’information de 52 pages publié en collaboration avec Option consommateurs, comprend entre autres un chapitre consacré aux pesticides.

Lors du lancement prévu à Ottawa, l’auteur du guide, Sean Griffin, sera présent pour discuter des droits des consommateurs et des trucs pour réduire l’utilisation des produits dangereux au quotidien.