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La chirurgie bariatrique peut augmenter les abus d’alcool

Le Journal of American Medical Association dévoile une étude un peu surprenante concernant la chirurgie de l’obésité ou bariatrique.
 
Apparemment, elle augmente le risque d’abus d’alcool chez les patients dans les deux ans qui suivent l’intervention.
 
L’étude a suivi près de 2000 personnes ayant subi ce type de chirurgie. 70 % avaient eu un pontage gastrique, qui consiste à réduire la taille de l’estomac et raccourcir l’intestin, 25 % avaient un anneau gastrique, et 5 % avaient eu un autre type d’intervention.
 
On a suivi ces patients un mois avant la chirurgie, puis on les a revus un an et deux ans après.
 
Ils ont été considérés comme ayant des troubles liés à l’alcool s’ils étaient incapables de cesser de boire une fois qu’ils avaient commencé ou encore s’ils avaient des pertes de mémoire liées à leur consommation. Les hommes et les jeunes adultes étaient les plus vulnérables.
 
Comparativement à leur consommation avant l’intervention chirurgicale, on a noté une augmentation de 50 % de la prévalence des troubles liés à l’alcool. Une personne sur huit prenait en moyenne 3 verres d’alcool par jour après deux ans.
 
Cette constatation met en évidence qu’il faut également un suivi concernant la consommation d’alcool des patients qui ont subi ce type d’intervention pour perdre du poids.
 
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La chirurgie bariatrique cause une aversion envers les matières grasses

La dérivation gastrique, communément appelée le bypass, est le type de chirurgie bariatrique le plus commun. Il consiste à réduire le volume de l’estomac et à le relier à l’intestin grêle.
 
Cette méthode est reconnue pour son efficacité contre l’obésité morbide et fait perdre beaucoup de poids aux patients.
 
Les chercheurs ont toutefois découvert que cette perte de poids ne serait pas uniquement due à la chirurgie elle-même. En effet, cette intervention changerait les goûts alimentaires des gens.
 
Selon l’American Journal of Physiology – Regulatory, Integrative, and Comparative Physiology, les personnes qui subissent le bypass réduisent considérablement leur consommation de matières grasses, car elles développent une certaine aversion pour ce type d’aliments.
 
C’est ce qui a été démontré en laboratoire jusqu’à présent, mais des analyses plus poussées seront nécessaires.
 
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Perdre du poids améliore la mémoire

Une étude menée sur des personnes obèses démontre qu’en réduisant leur poids corporel, celles-ci ressentent des bénéfices au niveau de leurs facultés cognitives.
 
Selon le PsychCentral, les personnes avec un surplus de poids peuvent améliorer leur mémoire et leur concentration simplement en perdant du poids.
 
Le Dr John Gunstad et son équipe ont suivi 150 personnes obèses, dont 109 ont subi une chirurgie bariatrique et 41 sont demeurées obèses.
 
Plusieurs présentaient au départ des tests cognitifs moindres. 12 semaines après avoir subi la chirurgie bariatrique, les patients ont vu leur mémoire et leur concentration être améliorées.
 
On croit également qu’en perdant du poids, en adoptant un mode de vie sain et en suivant un programme d’exercices, les capacités cognitives pourront également être accrues.
 
Ainsi, non seulement les bénéfices se font sentir au niveau de la santé physique, mais il y a également des effets considérables sur la santé cérébrale. C’est la première fois que l’on établit ce genre de preuve dans une étude.
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La chirurgie bariatrique pour contrer l’obésité?

À Montréal se tient en ce moment le premier Sommet canadien de la chirurgie métabolique présidé par le Dr Nicolas Christou. Ce dernier est aussi professeur à la Faculté de médecine de l’Université McGill et directeur de chirurgie bariatrique du Centre universitaire de santé McGill.
 
Selon le Dr Christou, la chirurgie bariatrique serait la solution la plus efficace pour contrer le fléau de l’obésité et du diabète de type 2.
 
L’Hôpital de Lachine et l’Hôpital Laval à Québec sont deux centres où ce type de chirurgie est pratiqué.
 
Le taux de réussite de la chirurgie bariatrique se situe entre 80 et 100 % des cas. « Seulement 3 semaines après l’opération, l’un de mes patients a vu sa pression sanguine diminuer, son taux glycémique revenir à la normale, son apnée du sommeil et ses douleurs articulaires disparaître », raconte M. Christou.
 
Selon lui, les personnes souffrant d’obésité morbide (ayant plus de 100 livres de trop) devraient être les premières à être opérées. Malheureusement, les listes d’attente s’allongent de plus en plus.
 
Il mentionne que ce type d’intervention coûte au système de santé 20 000 $ par personne, mais selon lui, cette dépense est totalement absorbée après quatre ans et représente moins de coûts que ceux engendrés par les complications liées à l’obésité, comme le diabète et l’hypertension.
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Des probiotiques après une chirurgie bariatrique

Une recherche publiée dans le Journal of Gastrointestinal Surgery nous apprend que les suppléments de probiotiques aident les patients ayant subi une chirurgie bariatrique à perdre plus de poids rapidement et à combler la carence en vitamine B après l’opération.

Une équipe de chercheurs de la faculté de médecine de l’Université Stanford, aux États-Unis, a travaillé avec 44 sujets ayant eu recours à ce type de chirurgie pour traiter leur obésité morbide.

La moitié d’entre eux ont consommé des suppléments de probiotiques, en plus de manger plus fréquemment du yogourt auquel étaient ajoutés des micro-organismes vivants.

Après trois mois, 47,6 % de ces sujets avaient perdu du poids, tandis que le groupe test avait maigri dans 38,5 % des cas.

De plus, la consommation de probiotiques entraîne un taux plus élevé de vitamine B12 dans l’organisme, à raison de 1 214 picogrammes, comparativement à 811 chez ceux qui n’en ont pas pris.

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Les bienfaits de la chirurgie bariatrique

Contrairement aux hommes, les femmes qui ont eu une chirurgie bariatrique voient leur risque de cancer diminuer, nous apprend une recherche publiée dans The Lancet Oncology.

Le Dr Lars Sjöström et son équipe du centre hospitalier universitaire Sahlgrenska, en Suède, ont analysé les dossiers médicaux de 2 010 patients obèses qui avaient subi ce type d’opération et les ont comparés à ceux de 2 037 sujets n’ayant pas eu de chirurgie bariatrique.

Après 11 ans de travaux, les chercheurs ont conclu que les sujets féminins du premier groupe avaient 42 % moins de chances de souffrir éventuellement d’un cancer comparativement aux femmes du deuxième groupe.

Aucun résultat similaire n’a été observé chez les patients masculins.

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L’effet secondaire de la chirurgie bariatrique

Une étude, dont les résultats sont publiés dans le Journal of the American College of Surgeons, nous apprend que les patients ayant subi une chirurgie bariatrique sont plus à risque de développer des calculs rénaux trois mois après l’opération.

Pour l’auteur principal de l’étude, le Dr Manoj Monga de l’Université du Minnesota, cet effet indésirable de la chirurgie bariatrique est un moindre mal : « Bien que nos résultats démontrent un risque accru de néphrolithe, la chirurgie bariatrique permet de diminuer l’incidence de maladies cardiovasculaires et du diabète qui sont associés à l’obésité morbide. »

Pendant trois mois, le Dr Monga et ses collègues ont effectué des analyses d’urine sur 24 patients souffrant d’obésité morbide et qui avaient subi une chirurgie. Ils ont noté une hausse d’oxalate de calcium dans les échantillons d’urine, ce qui représente un facteur de risque dans le développement des calculs rénaux.

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Découverte en matière de chirurgie bariatrique

Une recherche, dont les résultats ont été présentés lors de la 25e réunion annuelle de l’American Society for Metabolic & Bariatric Surgery, se penche sur les effets que semble avoir la chirurgie bariatrique chez les patients atteints d’obésité morbide.

Entre 1986 et 2002, des chercheurs de l’Université McGill ont comparé le risque de cancer auprès de 1 035 patients ayant subi une chirurgie bariatrique et 5 746 patients qui n’en avaient pas subi.

« Le lien entre l’obésité et plusieurs formes de cancer est bien établi. Il s’agit de l’une des premières études à suggérer que la chirurgie bariatrique pourrait prévenir le risque de cancer chez un pourcentage statistique et clinique important de personnes obèses morbides », a observé l’auteur principal de l’étude, le Dr Nicholas Christou.

L’incidence de cancer du sein est notamment réduite de 85 %, tandis que le risque de cancer du côlon et du pancréas chute de 70 % chez les personnes ayant subi ce type d’opération. Pour le cancer de la peau, le risque baisse de 60 %.

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Les risques post-chirurgicaux d’une réduction de l’estomac

La chirurgie de réduction de l’estomac peut aider les obèses à perdre du poids, mais peut aussi mener au suicide, selon une étude publiée dans le Archives of Surgery Journal.

Les obèses qui subissent ce genre de chirurgie devraient avoir un suivi post-opératoire très intense durant les mois, voire les années qui la suivent.

Selon le docteur Cori Mcbride, du Centre universitaire du Nébraska, à Omaha, la chirurgie bariatrique ne traite pas l’état dépressif dont la plupart des patients qui subissent l’opération sont atteints. Ces derniers doivent être vus par des spécialistes pour traiter leur dépression. 

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Demande d’aide des obèses morbides

Les obèses du Québec s’unissent afin de réclamer au gouvernement du Québec un accès plus rapide et plus facile à la chirurgie bariatrique.

Cette opération, destinée aux gens extrêmement gras, consiste à réduire d’environ 80 % le volume de l’estomac, afin que ces derniers soient rassasiés plus rapidement et en ingurgitant une plus petite quantité de nourriture.

Présentement au Québec, il y a une limite de 1 000 chirurgies bariatriques par année en raison du coût énorme qu’elles représentent. De plus, seulement neuf hôpitaux québécois offrent ce genre de chirurgie.

La Coalition contre l’obésité morbide demande à ce que la limite de chirurgies soit augmentée afin d’améliorer l’état de santé des 200 000 obèses morbides du Québec.

Selon Josée Roy, cofondatrice de la coalition, un régime et de l’exercice ne suffisent pas aux obèses morbides pour améliorer leur santé. C’est pourquoi l’aide du gouvernement serait grandement appréciée.