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D’une pierre deux coups pour les adolescents obèses

Un article publié dans la revue scientifique Pediatrics nous apprend qu’une chirurgie pratiquée sur des adolescents obèses peut à la fois régler leur surplus de poids et leur diabète.

11 participants ont participé à cette recherche. Un an après l’opération, 10 d’entre eux ne souffraient plus de diabète. Le dernier sujet avait toutefois un meilleur contrôle de sa condition en prenant moins d’insuline et en cessant de consommer des médicaments contre le diabète.

Des études antérieures avaient démontré que cette chirurgie avait le même effet chez des adultes.

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Cesser de fumer facilite les chirurgies

Des chercheurs suédois, de l’Institut Karonlinska à Stockholm, affirment que les patients qui vont subir une chirurgie ont tout intérêt à cesser de fumer avant l’opération s’ils souhaitent éviter les complications postopératoires.

Le Dr David Lindstrom et son équipe ont divisé 117 patients en deux groupes. L’un devait cesser de fumer quelques semaines avant l’intervention chirurgicale, tandis que l’autre continuait de griller des cigarettes.

21 % du premier groupe ont eu des complications à la suite de la chirurgie et ce taux double chez les fumeurs à raison de 41 %.

Il semble que le temps de sevrage ait joué puisque des complications ont été observées chez 15 % des patients qui avaient cessé de fumer 3 semaines avant l’opération. Le taux est passé à 22 % quand ils avaient arrêté 1 à 2 semaines avant.

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Hausse des transplantations pulmonaires au pays

Un rapport, publié par l’Institut canadien d’information sur la santé (ICIS), nous apprend que le nombre de transplantations pulmonaires au Canada n’a cessé de croître depuis les 25 dernières années, comparativement aux autres transplantations d’organes.

 

En 1997, 93 patients ont subi ce genre d’intervention chirurgicale et ce nombre est passé à 171 en 2006. Un total de 1 222 transplantations pulmonaires ont été pratiquées pendant cette période.

Cette hausse est attribuée au plus grand nombre de donneurs.

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La chirurgie plastique, sous-estimée

Les travaux menés par la chercheuse Andrea Polonijo, de l’Université de la Colombie-Britannique, ont permis de conclure que les magazines nord-américains traitent avec une certaine légèreté les chirurgies plastiques.

Selon elle, les magazines féminins sous-estiment les risques psychologiques liés à ce type d’intervention en banalisant la chirurgie esthétique et en la présentant comme un simple soin de beauté. En effet, les conséquences psychologiques de la chirurgie n’étaient indiquées que dans 18 % des articles qu’elle a analysés.

« L’anxiété et la dépression peuvent être accentuées et une profonde insatisfaction envers son corps augmenter après une chirurgie esthétique. Certaines études font un lien entre les implantations mammaires et le risque de problèmes psychologiques ou les tendances suicidaires », a observé Mme Polonijo.

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Percée médicale au CHUM

Une ophtalmologiste du Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM) réussit maintenant à rendre la vue à ses patients aveugles ou atteints de cécité cornéenne sévère grâce à l’implantation d’une kératoprothèse Boston.

La Dre Mona Harissi-Dagher explique en quoi consiste cette intervention : « L’implantation de la kératoprothèse Boston, une prothèse oculaire substituant la cornée, dure environ une heure trente minutes à deux heures et le temps de récupération des patients est relativement rapide comparativement à une greffe de cornée traditionnelle. »

Déjà, quelques heures après la greffe, les résultats sont prometteurs. Il faut toutefois respecter quelques conditions. « Pour que la chirurgie fonctionne, la rétine et les autres structures de l’oeil doivent être fonctionnelles. Une fois toutes les conditions réunies et le greffon trouvé, nous procédons à l’implantation de la kératoprothèse chez le patient », a conclu la Dre Dagher.

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Greffe d’une trachée réussie

Claudia Castillo est la première patiente au monde à avoir subi avec succès une greffe de trachée, cultivée à partir de cellules souches adultes, ce qui élimine complètement le risque de rejet.

Cet exploit médical, réalisé à la mi-juin, est l’oeuvre de chirurgiens espagnols, italiens et britanniques.

Depuis quatre ans, Mme Castillo avait de graves problèmes pulmonaires, au point de nécessiter l’ablation de son poumon gauche. Afin d’éviter cette chirurgie risquée, le Dr Paolo Macchiarini et son équipe ont prélevé des tissus de trachée chez une femme décédée, ainsi que des cellules souches de Claudia Castillo. Les cellules prélevées ont ensuite été multipliées afin de créer une nouvelle trachée en laboratoire.

Depuis la greffe, la patiente se porte à merveille et est maintenant capable de monter deux étages et de marcher 500 mètres sans s’arrêter. Elle sera toutefois sous surveillance médicale pendant trois ans, afin de vérifier si la structure en cartilage de la trachée demeure intacte.

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Les chirurgiens, négligents?

Un sondage, mené par des professeurs de la faculté de médecine de l’Université de l’Alberta, démontre que des chirurgiens n’appliquent pas toutes les recommandations de la U.S. Centers for Disease Centre avant de procéder à une chirurgie.

Cette négligence aurait pour conséquence de causer 17 % des infections nosocomiales chez les patients qui ont subi une intervention chirurgicale.

À titre d’exemple, 32 % des médecins ont avoué utiliser un rasoir, plutôt que la tondeuse, pour enlever les poils de la région où il y aura une coupure. Or, plusieurs études ont démontré que le rasoir causait des entailles à la peau et augmentait de 5 % le risque d’infections chez les patients.

Ces résultats font croire que plusieurs chirurgiens au pays ne respectent pas les recommandations de base de la U.S. Centers for Disease Centre.

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La qualité de vie après une tumorectomie

Le Dr Gary Freedman, qui oeuvre pour le Fox Chase Cancer Center de Philadelphie, affirme qu’il y a de l’espoir pour les femmes qui ont subi une chirurgie mammaire conservatrice et des traitements de radiothérapie.

En effet, si les patientes avouent que leur qualité de vie a été affectée par la maladie, cette impression se dissipe après trois mois chez les 1 050 femmes qui ont participé à cette recherche.

Questionnées sur leurs niveaux d’anxiété et de douleur et sur leur capacité à mener une vie normale, les ex-cancéreuses ont répondu de manière similaire aux femmes qui n’ont jamais été frappées par le cancer du sein.

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Gare à l’augmentation mammaire par transfert de gras

L’Association des spécialistes en chirurgie plastique et esthétique du Québec (ASCPEQ), l’Association des radiologistes du Québec, l’Association des radio-oncologues du Québec et des chirurgiens oncologues prennent la parole afin de dénoncer la nouvelle chirurgie plastique dont la technique consiste à utiliser les cellules graisseuses d’une liposuccion pour ensuite les injecter dans les seins.

Cette technique, qui n’a pas reçu l’aval du Collège des médecins du Québec et de la Société américaine de chirurgie plastique et reconstructrice, a fait l’objet d’un seul essai clinique. Il est donc difficile de connaître les effets à long terme de cette chirurgie esthétique.

« Trop de questions sont encore sans réponse. Il est encore beaucoup trop tôt pour permettre cette technique en dehors d’un strict protocole de recherche. On ne veut surtout pas répéter les erreurs vécues avec les implants mammaires au silicone qui ont été utilisés avant d’obtenir les véritables réponses sur leurs impacts à long terme », a dénoncé le président de l’ASCPEQ, le Dr André Chollet.

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Une chirurgie au genou inutile

Selon le Dr Brian Feagan, directeur des essais cliniques à l’University of Western Ontario au Canada et co-auteur de cette recherche, il est inutile pour les personnes qui souffrent d’arthrose au genou de subir une arthroscopie dans le but de diminuer la douleur ressentie à cette articulation ou d’en améliorer le fonctionnement.

Cette chirurgie consiste à introduire, dans une articulation, un petit tube rigide relié à une caméra qui permet au chirurgien de visualiser la zone sur un écran de contrôle.

Entre 1999 et 2007, 178 sujets, âgés en moyenne de 60 ans, ont été suivis par l’équipe du Dr Feagan. Tous ont suivi un traitement de physiothérapie, en plus de prendre des anti-inflammatoires, comme de l’ibuprophène. 86 des sujets ont subi une arthroscopie et les chercheurs n’ont pas noté d’amélioration significative de leur état comparativement au groupe test.