L’étude réalisée à l’Université catholique de Louvain (UCL), en Belgique, révèle que les enfants qui ont nagé au moins 125 heures dans une piscine chlorée avant l’âge de 7 ans ont trois fois plus de risque que les autres d’avoir des problèmes d’infertilité à l’âge adulte.
Selon les chercheurs, les produits organiques de dégradation (urine, transpiration, salive, etc.) que l’on retrouve dans les piscines traitées au chlore attaqueraient l’organisme.
Après avoir validé leurs recherches sur des animaux, les scientifiques ont effectué des prises de sang sur trois groupes d’adolescents de 14 à 18 ans, deux qui fréquentaient des piscines « chlorées » et un troisième groupe fréquentant une piscine traitée par ionisation cuivre argent, sans aucun chlore.
Le résultat indique que la plupart des hormones affichent des valeurs normales, mais deux sont significativement différentes, la testostérone et l’inhibine B.
Ces données sont importantes, sachant que pour 10 % des adultes dont la fertilité pose un problème, les valeurs d’inhibine B sont en déficit.