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La perte d’un emploi peut pousser un adolescent à se suicider

Une mauvaise économie, un licenciement massif, des restrictions budgétaires ou réaffectations… il peut être difficile sur le moral d’un jeune de perdre son emploi.

La perte d’un travail, le chômage et les difficultés financières qui en découlent peuvent même conduire un adolescent et plus particulièrement les jeunes filles et les Afro-Américains à s’enlever la vie, rapporte Science World Report.

« Nous savions qu’il y avait plus de suicide chez les adultes lorsque les communautés sont frappées par des licenciements à grande échelle. Maintenant, nous avons la preuve que les adolescents sont également touchés par les pertes d’emploi » mentionne dans un communiqué, Anna Gassman-Pines, membre du corps professoral du Centre Duke pour l’enfance et la politique familiale.

Chez les jeunes âgés de 10 à 24 ans, le suicide est la troisième cause de décès aux États-Unis.

L’étude effectuée auprès de 403 457 adolescents américains entre 1997 et 2009 a analysé les statistiques d’emploi de 50 états aux États-Unis. Elle a tenu compte de la pauvreté et du taux de chômage dans les diverses communautés.

Les résultats ont été publiés dans l’American Journal of Public Health.

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Qu’est-ce qui peut provoquer la dépression infantile?

Dès l’âge de 5 ans, plusieurs enfants souffrent déjà de dépression et de grave anxiété, rapporte la BBC à la suite d’un constat fait par des spécialistes au Royaume-Uni.
 
En s’appuyant sur l’histoire de plusieurs jeunes, des experts ont tenté de démontrer à quel point une thérapie précoce peut être bénéfique à court et long terme pour les petits.
 
Sarah Brennan, directrice de l’organisme de bienfaisance Young Minds, explique : « Intervenir le plus tôt possible auprès des enfants est indispensable pour réduire la probabilité que cette jeune personne développe des symptômes plus sévères une fois adulte. Il est vital que nous nous investissions dans la santé mentale des jeunes enfants afin de prévenir une génération souffrant des mêmes problèmes de santé mentale que les adultes ».
 
Traiter les bambins dans des lieux spécialisés grâce à un suivi avec des professionnels est la clé du succès, pense Mme Brennan. Elle avance d’ailleurs que plus de services d’aide devraient être offerts dans les communautés et les écoles, car les institutions spécialisées et les hôpitaux insécurisent et intimident souvent les enfants.
 
Dernièrement, le gouvernement britannique a accordé une aide financière de 22 millions de livres pour développer plus de thérapies psychologiques et former davantage de travailleurs communautaires pour venir en aide dès l’âge de 3 ans aux enfants malades mentalement.
 
Mentionnons qu’au Royaume-Uni, les prescriptions de Prozac ont augmenté en flèche entre le printemps et l’automne 2011.
 
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Le chômage augmente les risques de décès prématuré

Dans les grands bouleversements d’une vie, on retrouve la perte d’emploi. Ceci semble surtout affecter les hommes.
 
« Quand un homme perd son travail, cela signifie souvent que la famille s’appauvrira et souffrira de différentes manières. Cette situation peut, à son tour, influer vivement sur la santé d’un homme, en l’incitant à la fois à fumer, à boire ou à manger davantage, réduisant ainsi l’accès à une alimentation saine et à des services de soins de santé », mentionne le sociologue Eran Shor.
 
Des chercheurs canadiens de l’Université McGill et américains de l’Université Stony Brook de New York établissent un lien clair entre le chômage et le décès prématuré. Surtout pour les hommes de moins de 50 ans qui perdent leur emploi en début ou au milieu de leur carrière, rapporte le magazine Science.
 
L’étude a suivi 20 millions de personnes pendant 40 ans. On remarque que le chômage augmente les risques de mort prématurée de 63 % en général. Cette incidence a toutefois plus d’effets sur les hommes, à raison de 78 % contre 37 % chez les femmes.
 
« Nos travaux sont intéressants en ce qu’ils nous ont permis de découvrir que l’état de santé n’avait pas d’incidence, suggérant que la relation entre le chômage et le taux de mortalité soit une relation de cause à effet. Cela est probablement dû au fait que le chômage est un facteur de stress et qu’il influe négativement sur le statut socioéconomique du chômeur, ce qui, à son tour, conduit à une moins bonne santé et à un accroissement des risques à l’égard d’un décès prématuré » , ajoute Eran Shor.