Une étude menée par le Dr Solomon Snyder, de l’Université Johns Hopkins aux États-Unis, a mené à la découverte du mécanisme derrière la dégénérescence du cortex chez les patients atteints de la maladie de Huntington.
Jusqu’ici, la communauté scientifique s’entendait pour une origine génétique de la maladie dégénérative, alors que le gène en cause crée une protéine qui s’attaque aux neurones, ce qui provoque des troubles de motricité.
Voilà que l’équipe du Dr Snyder a découvert une molécule appelée Rhes, située dans le striatum du cerveau, une zone souvent associée à la maladie de Parkinson. Lorsque la molécule se mélange à la protéine, une réaction chimique s’en suit et entraîne la destruction de certains neurones.