Dans le cadre d’une nouvelle étude publiée dans Genome Medicine, les échantillons de sang provenant de plus de 14 200 nouveau-nés ont été analysés.
Les chercheurs étaient à l’affut d’une anomalie appelée « X fragile », où l’apparence du chromosome X est altérée chez les individus.
Cette anomalie est la cause la plus répandue de déficience intellectuelle, l’une des causes présumées de l’autisme, et est également responsable d’une maladie s’apparentant au Parkinson.
L’anomalie a été détectée chez environ 1 fille sur 200, ce qui est plus élevé que les estimés précédents. Par contre, la découverte la plus inattendue était reliée au fait que le « X fragile » était également présent chez environ 1 garçon sur 400, ce qui correspond au double du chiffre établi précédemment.
« Cette étude montre que la fréquence des mutations est beaucoup plus élevée que nous le croyions précédemment, et ce, peu importe le groupe ethnique de l’individu », a noté l’auteur principal, le Dr Randi Hagerman, selon Science Daily.