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«District 31»: un 500e épisode haut en tension!

On nous promettait une semaine intense à District 31 et on ne nous a pas menti. Entre une Gabrielle Simard (Geneviève Brouillette) blessée par balle et l’enquête pour retrouver sa fille Emma (Liliane Skelly) enlevée par leur dangereux voisin Jean Raymond (Benoît Saint-Hilaire) qui stagne, les sergents-détectives n’ont pas eu beaucoup de moments pour respirer.

Et pour le 500e épisode de la série, qui sera diffusé jeudi soir sur les ondes d’ICI Télé, la tension sera à son comble. 500 demi-heures, c’est 10 jours d’écoute en continu, 24 heures sur 24. C’est le temps cumulé que les fans de la quotidienne ont passé devant leur télé depuis le début de District 31, il y a quatre ans. Il faut bien les récompenser de ces 15 000 minutes consacrées à l’émission!

Sans trop en révéler, on peut dire que ce fameux épisode, qu’on a eu la chance de voir quelques heures avant tout le monde, ne vient pas clore l’affaire, qui se poursuivra la semaine prochaine. Le sort d’Emma ne sera pas scellé ce soir, même si la promo de lundi nous donne l’impression qu’on arrive à une conclusion tragique très bientôt.

En fait, la 500e diffusion de District 31 repose en partie sur de probables mauvaises pistes. Depuis le début de la série policière, son auteur Luc Dionne prend un malin plaisir à nous envoyer dans une direction alors qu’il se trame complètement autre chose dans le sens opposé. Cet épisode est assez représentatif de cette tendance qu’on pousse un peu à l’abus.

Cette fois, les policiers cherchent désespérément à trouver un lien entre Gabrielle et son assaillant. Si Francis (Frédérick De Grandpré), le conjoint de la lieutenante, a eu des liens d’affaires louches, ce qui dirige l’enquête, on réalise rapidement qu’ils n’ont peut-être rien à voir avec le drame quand Gabrielle trouve la force, depuis son lit d’hôpital, de parler. On dirait bien que cette histoire fera ressortir des squelettes depuis longtemps enfouis dans le placard…

Le 500e épisode de District 31 est là pour nous tenir en haleine avec un suspens qui ne finit pas et une prestation très juste de Geneviève Brouillette, qui maîtrise très bien son rôle et qui évite de tomber dans la figure larmoyante trop facile.

Au-delà des tensions, on se permet une petite parenthèse pour demander à Luc Dionne un cadeau pour ses 500 prochains épisodes. Ça fait un sacré bail que l’autrice de ces lignes déplore l’usage du gentilé « Italien » pour parler des mafieux et ce n’est pas avec des phrases pseudo humanisantes comme « c’est des Italiens, pas des bêtes sauvages » qu’on oublie cet agaçant stéréotype. Ça serait benben smatt, comme on dit.

En coulisses

Psst : L’équipe de District 31 propose à ses fans de regarder l’épisode en direct avec elle. Il y aura même un concours! Tout ça aura lieu sur la page Facebook de l’émission.

[500e épisode] // Écoutez l’épisode en direct avec nous, CE SOIR entre 19h et 19h30, nous aurons une publication…

Posted by District 31 on Thursday, October 15, 2020

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«La famille est dans le pré» a de quoi ravir les fans de l’«ADLPRE»

Dès la semaine prochaine, Canal Vie proposera sa nouveauté La famille est dans le pré dans laquelle on suit cinq couples formés dans L’Amour est dans le pré et leurs (souvent nombreux) enfants. N’importe quel vrai fan de la téléréalité agricole diffusée sur Noovo (feu V) depuis 2012 se souvient de Clara et Gabriel de la cinquième saison, de Jessyka et Jérôme de la seconde, de Luc et Mélissa de la troisième, de Ludovik et Jennifer de cette même mouture ainsi que de Simon et Cynthia de la toute première saison. Si vous avez osé les oublier, honte à vous! Car il s’agit de couples qui ont particulièrement mis des coeurs dans les yeux du public alors qu’ils bâtissaient leur histoire d’amour devant les caméras.

Mais que s’est-il passé une fois que les projecteurs se sont éteints? Déménager sur la ferme n’a pas été un long fleuve tranquille pour toutes ces nouvelles femmes d’agriculteurs, qui ont décidément trouvé leur compte dans cette nouvelle vie, au final. Les épisodes étant articulés chacun autour d’un thème qui semble s’être imposé de lui-même au fil des tournages et des confidences, on entre dans le vif du sujet dès le départ, avec une première émission qui porte justement sur ce déracinement qu’ont vécu celles qui se sont lancées dans l’aventure comme prétendantes.

Pour Jessyka, le début a été marqué par des moments difficiles, entre son envie initiale de rester dans la Vieille Capitale et la dépression post-partum dont elle a souffert après la naissance du premier de ses cinq (!!!) enfants. Pour Jennifer aussi, les choses n’ont pas été si simples dès le départ, entre autres parce que Ludovik était plus pressé qu’elle de partir en famille. Un bref déménagement dans une autre province aura permis à ce dernier de réaliser les gros changements que vivait sa partenaire, et leurs quatre enfants sont là pour attester que tout est maintenant au beau fixe. Mais du côté de Mélissa, qui a déménagé à 45 minutes de chez elle, de Clara, qui s’est d’abord installée seule dans un appartement de Val-Paradis avant d’emménager avec Gabriel, et de Cynthia, qui s’adapte facilement à une nouvelle routine, ce changement de vie s’est fait plutôt en douceur.

Le choix des couples qu’on observe dans La famille est dans le pré est franchement opportun, comme chacun présente une réalité un peu différente de l’autre, tout en suivant drôlement le même parcours, que les tourtereaux soient ensemble depuis quatre ans, six ans ou huit ans. Luc, qui n’a heureusement rien perdu de son humour et de son verbe, travaille toujours dans le domaine agricole, mais n’est plus producteur. Simon et Cynthia, qui ont ensemble deux beaux enfants, ont traversé en famille la perte de Shanie, la fille aînée de cette dernière, et abordent le sujet avec autant d’amour que d’émotion. Clara, qui est dans le seul couple du docu-réalité à ne pas encore avoir un enfant, s’ouvre sur ses difficultés à tomber enceinte et la fausse couche qu’elle a traversée. Tout ça est sincère, sans artifice, vrai. Ça fait du bien d’entendre des gens se confier sur ce qui va moins bien sans que ça soit accompagné d’une mise en scène étoffée pour nous faire brailler, quoi.

On va se l’avouer, La famille est dans le pré peut avoir un côté un peu répétitif. Ça se prend bien en dose hebdomadaire, mais ce n’est définitivement pas le genre d’émission qu’on veut regarder d’une traite. Et il faut être fan de L’Amour est dans le pré pour y trouver son compte, bien évidemment. Mais il faut dire qu’au-delà de son côté téléréalité, c’est un regard comme on en a très peu sur la vie rurale contemporaine au Québec. L’axe y est assez différent de celui de la production de Noovo, puisqu’on focalise moins sur le travail à la ferme et plus sur l’ensemble de la réalité familiale et professionnelle des participants.

La famille est dans le pré aura aussi de quoi rassurer les fans de L’Amour est dans le pré incertains du changement d’animatrice. On entend effectivement Katherine Levac en introduction et elle maîtrise déjà la narration de l’émission en reprenant le même ton doux et chaleureux auquel nous a habitués Marie-Ève Janvier.

Pour la bande-annonce, c’est ici.

La famille est dans le pré sera sur les ondes de Canal Vie les jeudis à 19h30 dès le 8 octobre.

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«Chez Marie-Mai»: La nouvelle vie de la chanteuse!

Au début de l’été, Canal Vie annonçait une toute nouvelle émission de réno-déco pour l’automne, Chez Marie-Mai. Mais c’est seulement le mois dernier qu’on a découvert que la nouveauté serait bien plus que de suivre la chanteuse à travers le chantier de sa nouvelle maison. C’est que Marie-Mai et son conjoint David Laflèche y exposent également leur nouveau mode de vie plutôt atypique, comme les parents de l’adorable petite Gisèle ont décidé de désormais faire maison à part, une décision que l’autrice-compositrice-interprète aborde dans ce docu-réalité.

Il faut tout de même savoir que cette portion plus intime ne représente qu’une infime part de l’émission, dans laquelle les rénovations sont la principale chose mise de l’avant. Non, Marie-Mai ne devient pas Chantal Lacroix; Chez Marie-Mai n’est pas le nouveau Maintenant ou jamais! D’ailleurs, si l’animatrice nous avait proposé de la suivre dans sa reconstruction suite à sa séparation, il faut bien comprendre que ce n’est pas du tout le cas de la chanteuse, qui est toujours dans un couple aussi amoureux qu’avant. Que ce soit clair : Marie-Mai et son conjoint n’habitent plus ensemble, mais ne sont pas au bord de la séparation, bien au contraire. Et c’est justement pour ça que le volet plus personnel de la série est pertinent; il montre d’autres façons de vivre, moins traditionnelles, certes, mais tout aussi valides.

Dès le début du premier épisode, Marie-Mai explique d’ailleurs comment ils en sont arrivés à décider de ne plus vivre sous un même toit. Pour diverses raisons, leur maison de Ste-Adèle ne leur convenait plus et ils désiraient la mettre en vente. C’est à ce moment, alors qu’ils avaient déjà décidé de déménager, que l’idée d’acheter chacun leur maison leur est venue. Leur famille ne s’en porte que mieux, de toute évidence, et c’est beau à voir.

Les proches de Marie-Mai sont bien présents dans l’émission, mais elle s’est également entourée d’experts avec qui une complicité est rapidement née. Érik Maillé, designer d’intérieur qu’on a pu voir dans plusieurs émissions de la chaîne, et l’artiste développent rapidement une chimie très amicale, en plus de merveilleusement s’entendre sur l’ambiance qu’ils veulent créer dans la maison. Et le gars de bras apprécie visiblement travailler avec la chanteuse, qui n’hésite pas à mettre la main à la pâte malgré ses faux ongles. Jeter un bain? Marie-Mai est capable. Retirer tous les caissons de la cuisine? Marie-Mai s’en occupe. Arracher des tapis? Marie-Mai est sur le coup. Pas diva pour deux sous! En plus, la vedette montre bien qu’elle a le sens de l’autodérision.

Ce qui fait que le public est toujours au rendez-vous des émissions du genre, c’est bien entendu le côté voyeur qui aime scèner chez les gens, mais aussi les petits trucs qu’on peut dégotter ici et là. Entre une Marie-Mai émotive et une Marie-Mai à l’optimiste débordant, on nous apprend donc comment choisir la parfaite peinture blanche (spoiler : la chanteuse choisit « talc » et « peau de tambour »), l’importance de sélectionner sa robinetterie en premier pour avoir un point de départ à la décoration et autres astuces qui nous donnent le goût de sacrer tous nos murs par terre pour avoir l’espace dont on rêve. Petit plus : on nous incite à donner une deuxième vie aux items dont on ne veut plus.

Chez Marie-Mai s’adresse d’abord et avant tout aux fans de l’artiste, mais tous ceux et celles qui ont des rénos plein la tête y trouveront aussi certainement leur compte. L’émission sera diffusée sur Canal Vie les mercredis à 20h dès le 23 septembre.

Pour la bande-annonce, c’est ici.

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Tapis rouge OD Chez nous: 18 célibataires entrent dans les 3 maisons

C’est ce dimanche sur Noovo que la nouvelle saison d’Occupation Double, intitulée OD Chez nous, a officiellement commencé avec le traditionnel tapis rouge, autrement dit LE moment où les candidats et les candidates se voient pour la première fois… et doivent traditionnellement s’entre-impressionner suffisamment pour réussir à entrer dans les maisons. Mais cette année, c’est le public qui a choisi à leur place, comme les téléspectateurs ont eu l’occasion de voter pour les cinq gars et les cinq filles qui allaient participer à l’aventure.

L’épisode a été lancé très tranquillement, puisque les fans qui avaient été présents au rendez-vous le 31 août dernier lors de la Sélection des candidats ont eu droit à un long résumé des présentations des filles et des gars, tout de même ponctué par les réactions des candidats du sexe opposé. Le meilleur moment parmi ces premières impressions était cependant celui qui nous avait déjà été dévoilé il y a quelques jours, c’est-à-dire le gros plan sur le visage gêné de Luis Maxime qui avoue avoir déjà eu une aventure avec Noémie.

Après cette longue demi-heure, Jay Du Temple a (enfiiiiiin!) annoncé les résultats du vote du public. StaceyEmiliaJulie (qui avait été le coup de coeur des juges), Naadei et Noémie sont les filles choisies par les fans de la téléréalité, ce qui veut dire qu’Anne-CatherineFrédéryke et Andréanne se sont donc fait montrer la porte gentiment. CarlLuis Maxime (l’autre coup de coeur des juges), PatrickMickaël et Charles sont aussi rentrés dans l’aventure grâce au vote, laissant Jamie et Cédick bredouilles.

Mais Capitaine Rebondissement avait une première surprise dans sa manche! Une chute de pression de Noémie plus tard et le voilà qui annonçait qu’un gars et une fille qui n’avaient pas été sélectionnés par le public pouvaient être repêchés et ramenés à ce paradis de la bisbille et du frenchMessieurs ont choisi de permettre à Andréanne de réintégrer l’aventure, mais elle a eu besoin un petit pep talk de la productrice au contenu Valérie Dalpé pour résister à l’idée de laisser sa place à une des exclues. Mesdames ont décidé que c’était Jamie qui était sauvé in extremis, ce que Cédrick a plutôt bien pris en disant qu’il commençait déjà à s’ennuyer de sa fille.

En plus des 12 candidats et candidates qui font officiellement partie de l’aventure suite au tapis rouge, d’autres participants et participantes se sont rapidement pointé le bout du nez, puisqu’une troisième maison, qui est mixte, fait aussi partie d’OD Chez nous. Eh oui! Jay Du Temple a bien sûr eu le bonheur d’annoncer à tout le monde que trois gars et trois filles feront partie de cette fameuse maison, mais en plus qu’ils seront protégés des éliminations (et autres privilèges). Le roi des twists ne s’est pas arrêté là, puisqu’il a aussi présenté William, Martine, Marjorie, Vincent, Renaud et Éloïse, que vous pouvez découvrir ici.

C’est donc un total de 18 célibataires qui ont eu l’occasion de faire plus ample connaissance au vignoble de la famille de l’humoriste. Si des connexions ont rapidement commencé à percer, on peut dire que les tensions aussi, puisque certains chanceux de la troisième maison – arrivés en hélicoptère, précisons – ont voulu pavaner comme des paons.

Décidément, la production d’OD n’est pas au bout de ses idées… et les participants ne sont pas au bout de leurs surprises! La sentez-vous, la bisbille?

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«Savourer» vs «5 chefs dans ma cuisine», qu’est-ce qu’on consomme?

Cet automne, Radio-Canada ne présente pas une, mais bien deux nouvelles émissions de cuisine. Signe que le genre ne s’épuise pas, Marina Orsini est maintenant à la barre de la quotidienne 5 chefs dans ma cuisine, tandis que Geneviève O’Gleman anime désormais le magazine hebdomadaire Savourer. Deux émissions qui partent de la même base, la bouffe, pour donner des rendez-vous très distincts.

Dans le coin gauche, Geneviève s’entoure chaque semaine de deux invités pour aborder sa thématique du jour. Pour la première émission, Lunch sans stress, ce sont Noémie Pichette, copropriétaire de l’entreprise de salades en pot BOCAL, et Ann-Rika Martin, seule gagnante des Chefs! et les mains derrière l’O’Ravito Café-Relais de Lévis, qui épaulent l’animatrice à travers ses recettes. Des invitées bien choisies pour aller avec le thème de l’émission, puisque toutes deux font des lunchs leur gagne-pain.

L’idée de Savourer est donc bien entendu de nous donner des recettes, mais aussi de s’échanger des trucs. Et il y en a! De la viande à fondue pour une cuisson plus rapide, comment acheter un bon Thermos, des astuces zéro déchet, un indicatif qui assure une certaine qualité au vinaigre balsamique sans qu’il coûte une fortune… les vrais foodies sont mieux de prendre des notes, ou encore de consulter régulièrement le site éponyme de l’animatrice.

Mais ce qui fait que Savourer se distingue d’autres émissions du genre, à notre avis, ce sont les discussions à table, pendant que Geneviève et ses invités mangent (pour vrai de vrai, là!) ce qui a été cuisiné. C’est un moment pour parler d’aliments ou pour se partager des conseils pratiques, mais c’est aussi l’occasion de discuter des entreprises ou implications dans le domaine alimentaire des gens reçus sur le plateau. C’est bien beau cuisiner, le vrai plaisir, il est à table, et on l’a bien compris ici.

Il faut mentionner que l’émission est tout de même très axée sur la vie de parents et s’adresse clairement à eux d’abord et avant tout. Est-ce que c’est surtout le cas à cause du thème du premier épisode ou est-ce parce que c’est un peu la marque de commerce de Geneviève, bien connue pour Cuisine futée, parents pressés? Dur à dire.

Dans le coin droit, Marina a une plus grande expérience comme animatrice, mais moins comme fée des fourneaux. Ce n’est donc pas une mauvaise chose qu’elle ait cinq chefs dans sa cuisine! En effet, ce sont les pros qui font à manger ici, et ce sont eux aussi qui nous expliquent des rudiments tels que comment peler un céleri rave (euh, en enlevant la peau, peut-être?). En tout cas, avec cinq différents chefs chaque semaine, c’est une très belle vitrine pour l’industrie.

5 chefs dans ma cuisine est moins familiale; le focus se fait davantage sur la cuisine de chefs qui en jette, mais qu’on est capable de reproduire à la maison sans trop se farcir le coco. Marina, toujours aussi attachante qu’à son habitude, a même pris le temps d’indiquer que c’est ce mélange qui va faire à ses yeux la force de sa nouvelle émission. Comme elle dit, « on flotte déjà dans le bonheur » dès le premier épisode. Quelle femme positive et charmante!

Cette année, le ring est différent à cause des normes sanitaires. Que ce soit avec 5 chefs dans ma cuisine ou avec Savourer, on observe de manière assez évidente la distanciation, mais il est particulièrement intéressant de constater comment chacune des productions s’est adaptée de manière à ce que les gens soient ensemble, sans pour autant cuisiner à deux. Geneviève fait sa popote seule ou en compagnie d’un invité, qui se tient au bout du comptoir et ne touche pas aux aliments, tandis que Marina a une proposition encore plus originale : le chef cuisine de son côté et elle reproduit la recette sur son propre plan de travail, placé en angle avec celui de son invité. Pas bête du tout!

Savourer est diffusée les vendredis à 16h dès le 18 septembre sur ICI Télé. 5 chefs dans ma cuisine est en ondes du lundi au vendredi à 11h30 depuis le 14 septembre, sur la même chaîne.

En passant, amateurs de bouffe, on vous offre 40$ sur votre première commande Cook it avec le code OBOX40Profitez-en ici!

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«Escouade 99», pour ceux qui ne connaissent pas «Brooklyn Nine-Nine»

C’est à compter d’aujourd’hui qu’Escouade 99 est disponible sur le Club illico. L’adaptation québécoise de la série Brooklyn Nine-Nine est aussi attendue que critiquée, puisque deux personnages interprétés dans la version originale par des actrices latinas, Melissa Fumero et Stephanie Beatriz, sont ici joués par Mylène Mackay et Bianca Gervais.

On doit donc dire qu’on a commencé notre écoute de la nouveauté avec une certaine appréhension, ce whitewashing évident étant dur à avaler, surtout quand on pense à combien le problème de représentativité persiste dans la télévision québécoise. Mais il faut avouer que Mickaël Gouin incarne à merveille Max Lemieux, le Jake Peralta (Andy Samberg) de Limoulou. Widemir Normil fait quant à lui un incroyable commandant Raymond Célestin, alias Raymond Holt (Andre Braugher). Et que dire de Louis Champagne en Goudreault, le Scully (Joel McKinnon Miller) québécois!

Tout de même, d’autres personnages souffrent de la comparaison avec les originaux. Guy Jodoin, un acteur comique qu’on adore, incarne un Charles Lépine (Charles Boyle, joué par Joe Lo Truglio aux États-Unis) trop vaudeville à notre goût, tandis que Léane Labrèche-Dor, qui campe une Gina Linetti (Chelsea Peretti) qui n’a plus rien d’italien et qui est rebaptisée Valérie Ruel, ne donne pas à son personnage la même étincelle à la fois merveilleuse et machiavélique.

Des détails, certes, mais des détails que les fans de Brooklyn Nine-Nine ne manqueront pas de remarquer. Et ce n’est d’ailleurs clairement pas à eux qu’est destinée d’abord et avant tout Escouade 99, qui reprend scène par scène la version originale à quelques petits éléments près. En même temps, c’est justement parce que l’adaptation reste très fidèle à la série initiale qu’elle a eu le feu vert pour être produite. La marge de manoeuvre était donc mince.

Évidemment, les adeptes de la série créée par Dan Goor et Michael Schur peuvent toujours trouver leur compte avec l’adaptation québécoise en prenant plaisir à soulever les petites différences ici et là, notamment les changements de références. Par exemple, si Jake Peralta ouvre la première saison en citant Donnie Brasco, Max Lemieux choisi plutôt de reprendre un monologue de De père en flic.

Concernant le whitewashing, outre le fait que la production ait loupé toute une occasion de mettre en valeur des actrices racisées, c’est au fil des épisodes (et des saisons, s’il y a lieu) qu’on pourra constater les impacts sur le scénario. On peut penser entre autres à la relation amoureuse interraciale entre deux personnages et à la confrontation de leurs parents. Certainement, le rendu ne sera pas le même dans Escouade 99, et on ne peut que trouver dommage, voire frustrant, que certaines thématiques chères à la version originale soient ici complètement effacées.

Peut-être aurait-il été judicieux de situer l’action dans un quartier multiculturel de Montréal plutôt qu’à Québec, où le service de police affiche encore moins de diversité que la fiction avec son grand total de zéro policier noir dans ses rangs…
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«Toute la vie»: De toutes nouvelles intrigues à Marie-Labrecque

C’est ce soir, 15 septembre, que la deuxième saison de Toute la vie prend les ondes de Radio-Canada. La bonne nouvelle, c’est que si vous n’avez pas vu la première saison, vous pouvez embarquer dans le train à partir de la seconde sans être trop perdus tellement les élèves de l’école Marie-Labrecque ne sont plus les mêmes. La moins bonne nouvelle, c’est que les adolescentes auxquelles on s’est attaché dans la dernière année ont laissé leur place à d’autres, donnant aux téléspectateurs un peu l’impression de consommer une toute nouvelle série. Puis placer des personnages, c’est long et loin du feu de l’action.

Bien sûr, des éléments sont là pour assurer une certaine continuité. C’est d’ailleurs dès les premières secondes de l’épisode de ce soir que les fans de la série pourront découvrir ce qui est arrivé au bébé d’Anaïs (Cassandra Latreille) et Tommy (Thomas Delorme), qui était entre la vie et la mort lors de la finale au printemps dernier. Pas question de vous divulgâcher la scène en vous donnant déjà la réponse, mais quel que soit l’état du poupon, on peut vous dire que la jeune fille de 14 ans ainsi que ses proches restent très présents dans l’émission écrite par Danielle Trottier. On peut même vous dire que la petite Anaïs ne va pas bien du tout, et que sa détermination tout comme son côté fonceur ont complètement pris le bord.

Tina (Hélène Bourgeois-Leclerc) ainsi que Christophe (Roy Dupuis) sont aussi toujours présents à l’école; une autre constance entre la première et la deuxième saison, puisqu’on continue de suivre les suivre dans leur vie personnelle et familiale. À ce sujet, le frère de Christophe, interprété par Jean-Nicolas Verreault, fait son apparition dès le premier épisode grâce à une coïncidence (le genre de hasard qui arrive drôlement plus souvent dans une fiction que dans la réalité!) et laissez-nous vous dire qu’il est rapidement haïssable.

C’est également dès le premier épisode qu’on fait la connaissance de la nouvelle travailleuse sociale Carole Marcil (Marie-Chantal Perron), qui a elle-même fréquenté Marie-Labrecque quand elle était adolescente. Son personnage, qui s’annonce fort attachant et bénéfique pour les élèves, est aussi un bel ajout de réalisme à la série, comme l’école manquait quelque peu de personnel, avouons-le.

Et comme toutes les adolescentes de la première saison ont maintenant quitté la série à l’exception d’Anaïs, il a bien sûr fallu nous introduire assez rapidement les six nouvelles élèves qu’on suivra jusqu’au printemps. On a misé sur une cohorte diversifiée, qui met en lumière des problématiques différentes de celles de l’an dernier.

La jeune joueuse de tennis interprétée par Milya Corbeil-Gauvreau est présentée à la vitesse de l’éclair, tandis que Riliana (Zeneb Blanchet), qu’on avait brièvement vue, est de retour maintenant qu’elle a cessé de consommer, même si ses démons semblent la suivre de près. Méli (Jemmy Echaquan-Dubé) est arrivée à Montréal dans l’objectif de retrouver sa mère, hospitalisée pour un cancer au cerveau, et sa scolarité semble passer pour le moment au second plan. Éloize (Élizabeth Tremblay-Gagnon) est un personnage particulièrement intéressant parce que si unique, étant atteinte d’une légère déficience. Elle aime bien faire des attouchements non consentis aux garçons et aux hommes autour d’elle, ce qui laisse croire que certains ont pu en profiter un peu trop, comme l’explique son père joué par Pierre-François Legendre. Finalement, Sassam (Lyna Khellef) voit sa grossesse à 17 ans comme une belle façon de s’enfuir de sa communauté, son père souhaitant poursuivre certaines traditions en la soumettant à un mariage arrangé avec un homme de 25 ans son aîné.

On ne peut pas ne pas remarquer comment les séries québécoises ont cette fâcheuse tendance à représenter des personnes musulmanes, comme c’est le cas pour Sassam, seulement pour les impliquer dans une histoire télévisuellement clichée. Oui, les crimes d’honneur, les mariages arrangés ou encore les djihadistes existent, mais pourquoi ne peut-on pas avoir de personnages qui sont musulmans sans que ça devienne une partie d’un passé tragique et, disons-le, qui conforte dans les préjugés? C’est certain que l’histoire de cette adolescente nous intrigue, mais c’est aussi une belle occasion pour demander aux producteurs et diffuseurs plus de personnages qui sont musulmans sans qu’on tombe dans ces stéréotypes. Et ce constat s’applique aussi aux personnages autochtones, qui sont de plus en plus présents dans nos séries, mais plus souvent dans des rôles d’itinérants que de CEO, mettons.
À travers ce flot de nouveautés, le premier épisode se conclut sur un étonnant lien avec la première saison, alors que Tina est à nouveau confrontée à la mort de Jolène (Alison Carrier). Comme quoi, on court un risque en changeant pratiquement toute la distribution, mais on sait également comment rattacher les fidèles à leur rendez-vous du mardi soir!
Toute la vie reprend les ondes de Radio-Canada dès le 15 septembre, à 20h.